L’important panache de fumée produit par l’incendie, le 26 septembre, de l’Usine Lubrizol à Rouen a généré des retombées sur plusieurs départements français. Rapidement, des mesures et des prélèvements ont été initiés par les pouvoirs publics pour évaluer l’impact des substances dangereuses susceptibles d’avoir été émises.
Dans ce contexte, l’Anses a été saisie afin d’évaluer les risques alimentaires potentiellement liés aux retombées. Il s’agit en premier lieu de s’assurer de l’adéquation des premières dispositions prises en matière de surveillance et de prélèvement, en ce qui concerne les productions agricoles et alimentaires.
En vue de compléter la stratégie mise en place en urgence, l’Anses a également été saisie conjointement avec l’Ineris afin d’identifier les principales substances susceptibles d’avoir des effets sanitaires en lien avec différentes voies d’exposition. La contribution de l’Anses vient en complément des travaux de l’Ineris, organisme de référence en matière de risques industriels, qui a notamment dressé la liste des substances susceptibles d’avoir été émises dans l’environnement lors de cet accident industriel et des zones ayant été exposées à ces substances.