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À partir d’avant-hierAlimentation

Attention aux courges amères !

Par : Anses
31 octobre 2019 à 00:01

A l’approche d’Halloween et en pleine saison des citrouilles, potirons, potimarrons, pâtissons et autres cucurbitacées qui égaient les recettes d’automne, il est important de rappeler que toutes les « courges » ne sont pas comestibles. Certaines courges amères peuvent être à l’origine d’intoxication alimentaire parfois grave.

 

Incendie de l’usine Lubrizol : avis de l’Anses sur les risques alimentaires

Par : Anses
18 octobre 2019 à 19:20

Suite à l’incendie de l’usine Lubrizol, l’Anses a été saisie le 2 octobre dernier par le ministère en charge de l’Agriculture pour évaluer les risques alimentaires pouvant découler des retombées du panache de fumée. L’Agence publie ce jour son avis sur les analyses réalisées sur les productions agricoles prélevées du 28 septembre au 10 octobre.

Eviter une substitution du Bisphénol A par le Bisphénol B

Par : Anses
16 octobre 2019 à 15:12

Le Bisphénol B présente des propriétés endocriniennes similaires à celles du Bisphénol A. Telle est la conclusion des experts de l’Anses dont les travaux sont publiés aujourd’hui dans la revue Environmental Health Perspectives. L’article présente les résultats de l’évaluation des propriétés de perturbation endocrinienne du bisphénol B (BPB) menée en septembre 2018 dans le cadre de la Stratégie nationale sur les perturbateurs endocriniens (SNPE 1).

Incendie de l’usine Lubrizol : expertise de l’Anses sur les analyses de lait

Par : Anses
14 octobre 2019 à 16:58

Suite à l’incendie de l’usine Lubrizol, les productions végétales et animales telles que le lait, les œufs, le miel, ont été placées sous consigne dans un large ensemble de communes où des suies ont été observées (Seine-Maritime, Oise, Nord, Somme et Aisne). Dans le cadre de son expertise sur les risques alimentaires pouvant découler des retombées du panache de fumée, l’Anses a été sollicitée en urgence le 11 octobre pour fournir des éléments scientifiques sur les possibilités et conditions d’une levée des mesures d’interdiction visant la collecte du lait.

Travaux et implication de l'Anses sur les perturbateurs endocriniens

Par : Anses
8 juillet 2019 à 09:54

Les perturbateurs endocriniens sont des substances capables d’interférer avec notre système hormonal, entrainant des effets délétères. Face aux multiples sources d’exposition, l’enjeu est de pouvoir comprendre le rôle joué par ces substances dans le développement de certaines pathologies. L’évaluation de leurs effets sur la santé représente ainsi un défi scientifique et un enjeu important en matière de santé publique. L’Anses est l’un des acteurs majeurs de ces actions. Elle mène notamment d’importants travaux d’évaluation pour identifier les substances à caractère perturbateur endocrinien et pilote un programme de recherche dont une partie est dédiée aux perturbateurs endocriniens : le PNR-EST.  

Cueillette de plantes comestibles : ne pas confondre avec des plantes toxiques

Par : Anses
1 juillet 2019 à 09:11

Suite aux signalements de plusieurs cas d’intoxication grave, dont deux décès, l’Anses et le réseau des Centres antipoison attirent l’attention sur les risques liés à la confusion de plantes toxiques avec des plantes comestibles. L’Agence appelle à plus de vigilance et livre quelques conseils pour éviter les risques d’intoxication.

Nutrition des enfants, des personnes âgées et des femmes enceintes ou allaitantes : l’Anses alerte sur l’apport excessif de sucres chez les enfants et souligne les bénéfices de l’activité physique pour les personnes âgées

Par : Anses
25 juin 2019 à 11:00

Les nourrissons, les enfants et adolescents, les femmes enceintes et allaitantes, les femmes ménopausées et les personnes âgées présentent des spécificités physiologiques qui justifient une alimentation adaptée. L’Anses publie ce jour quatre avis d’expertise sur la nutrition de ces populations et propose des repères alimentaires adaptés à leurs spécificités en complément des repères de 2017 élaborés pour la population générale adulte.

Pinnatoxines : des biotoxines marines émergentes à surveiller dans les coquillages

Par : Anses
4 juin 2019 à 10:22

L’Anses publie ce jour une expertise sur les pinnatoxines, une famille de biotoxines marines émergentes, détectées dans des moules de lagunes méditerranéennes. Ces biotoxines marines provoquent chez la souris des effets neurotoxiques aigus en cas d’ingestion. Les données de consommations disponibles ont permis d’estimer l’exposition des consommateurs de coquillages selon divers scenarii.

Additif alimentaire E171 : l’Anses réitère ses recommandations pour la sécurité des consommateurs

Par : Anses
15 avril 2019 à 15:25

L’additif alimentaire E171, constitué de particules de dioxyde de titane (TiO2) notamment sous forme nanoparticulaire, est utilisé dans de nombreux produits alimentaires. Suite à ses travaux d’expertise conduits en 2017, l’Anses a été saisie en février 2019 pour faire le point des études les plus récentes sur la toxicologie par voie orale du E171 et actualiser ses recommandations. A l’issue de cette expertise, l’Agence conclut qu’elle ne dispose pas d’éléments nouveaux permettant de lever les incertitudes sur l’innocuité de l’additif E171.

Certains compléments alimentaires à visée articulaire déconseillés aux populations à risque

Par : Anses
29 mars 2019 à 00:01

En France, les compléments alimentaires contenant de la glucosamine et/ou de la chondroïtine sulfate, présentés comme pouvant contribuer au confort articulaire, connaissent un essor important. Des effets indésirables, susceptibles d’être liés à la consommation de ces compléments alimentaires, ont été recensés par le dispositif de nutrivigilance de l’Anses. Dans ce contexte, l’Agence a mené une évaluation afin d‘identifier les risques potentiels associés à la prise de ces produits.

Les compléments alimentaires, nécessité d'une consommation éclairée

Par : Anses
26 mars 2019 à 11:50

Les compléments alimentaires, concentrés de nutriments, de plantes ou d’autres substances, sont de plus en plus consommés en France. A visée amincissante, anti-stress, revitalisante ou destinés aux sportifs, ces produits sont souvent perçus comme anodins mais peuvent, dans certains cas, exposer le consommateur à des risques sanitaires. Qui les consomme ? Sont-ils nécessaires pour certaines populations ? Comment limiter les risques pour notre santé ?

Une conférence scientifique internationale pour faire le point sur la génomique au service de la sécurité sanitaire des aliments

15 mars 2019 à 11:59

L’Anses, l’Institut fédéral d’évaluation des risques en Allemagne (BfR), l’Institut national de l’alimentation de l’Université technique du Danemark (DTU) et l’Institut national d’évaluation de la sécurité des aliments et des médicaments (NIFDS) de la République de Corée organisent une conférence internationale sur le thème « Protection de la santé publique : impact du séquençage complet des génomes des pathogènes d’origine alimentaire », du mardi 26 au jeudi 28 mars 2019 à Paris.

Les études de l'Alimentation Totale (EAT)

Par : Anses
19 février 2019 à 11:25

Réalisées à l'échelle nationale, les Etudes de l'Alimentation Totale (EAT) reposent sur une méthode standardisée et recommandée par l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS). Elles ont pour objectif premier de surveiller l'exposition des populations à des substances chimiques présentes dans les aliments : résidus de produits phytosanitaires, contaminants de l'environnement, composés néoformés, toxines naturelles, additifs, substances migrant des matériaux au contact des denrées alimentaires, éléments traces ou minéraux par exemple. 

Allergies alimentaires : améliorer l’information pour prévenir les risques

Par : Anses
15 février 2019 à 09:10

Face à l’évolution des habitudes alimentaires et à l’introduction de nouveaux aliments sur le marché, les allergies alimentaires demeurent une préoccupation de santé publique. A l’issue d’un travail d’expertise, l’Anses constate un manque de données sur la prévalence des allergies alimentaires en France. Elle émet une série de recommandations visant à assurer un meilleur suivi des allergies alimentaires. L’Agence préconise par ailleurs une meilleure information des médecins ainsi que des consommateurs sujets à ces allergies.

L’Anses et le CEA s’allient pour renforcer l’innovation technologique au service de la sécurité sanitaire

Par : Anses
29 novembre 2018 à 16:36

A l’occasion du colloque organisé pour le soixantième anniversaire de la création du laboratoire de l’Anses à Ploufragan (Côtes d’Armor), Roger Genet, Directeur général de l’Anses, et Stéphane Siebert, Directeur de la recherche technologique du CEA, ont signé jeudi 29 novembre 2018 une convention cadre de partenariat visant à renforcer leur collaboration pour développer des outils technologiques innovants au service d’une réactivité accrue en matière sanitaire dans les domaines de la santé animale, végétale et de la sécurité des aliments.

L’Anses fête les 60 ans de son laboratoire de Ploufragan-Plouzané-Niort : « Une seule santé et un seul bien-être »

Par : Anses
29 novembre 2018 à 09:00

Le laboratoire de Ploufragan-Plouzané-Niort de l’Anses célèbre les soixante ans de son implantation à Ploufragan, au cœur du Grand Ouest, le principal territoire d’élevage français. A cette occasion, le laboratoire revient sur les temps forts de son histoire et les grands tournants scientifiques qui ont marqué plus d’un demi-siècle de recherche et de référence.

Etude de l’Alimentation Totale Infantile

Par : Anses
28 novembre 2018 à 13:04

Dans la continuité de l’Etude de l’Alimentation Totale 2 (EAT 2), étude nationale de surveillance des expositions alimentaires aux substances chimiques, l’Anses a lancé en 2010 l’EAT infantile. Cette étude a permis d’évaluer l’exposition alimentaire des enfants de moins de 3 ans. Elle confirme le bon niveau de maîtrise sanitaire mis en évidence dans les EAT précédentes, en précisant toutefois les substances qui nécessitent une surveillance particulière.

Consommation d’algues : rester vigilant sur le risque d’excès d’apport en iode

Par : Anses
7 août 2018 à 00:42

Depuis quelques années, les algues marines s’invitent de plus en plus dans nos assiettes. Fraîches, séchées ou encore en compléments alimentaires, elles présentent des teneurs variables en iode pouvant être parfois élevées. L’Anses a évalué le risque d’excès d’apport en iode lié à la consommation de ces produits à base d’algues.

Amandes d'abricots : un risque d'intoxication au cyanure

Par : Anses
27 juillet 2018 à 15:32

Ingrédient bien connu des confectionneurs de confitures, les amandes de noyaux d’abricots sont de plus en plus consommées comme remède naturel pour de prétendues propriétés « anti-cancer ». Si une amande ajoutée pour parfumer plusieurs pots de confiture ne pose aucun problème, leur consommation en grande quantité expose à un risque d’intoxication au cyanure. Dans le cadre de son dispositif de toxicovigilance, l’Anses a recensé les cas d’intoxication aux amandes d’abricots en France et incite les consommateurs à la prudence.

Allergies aux pollens et compléments alimentaires: l’Anses rappelle les précautions à prendre

Par : Anses
25 juillet 2018 à 07:51

Des cas d'allergies liés à la consommation de compléments alimentaires sont régulièrement signalés à l’Anses, dans le cadre de son dispositif de nutrivigilance. Récemment, des allergies sévères suite à la consommation de compléments alimentaires contenant des produits de la ruche (gelée royale, propolis) et des pollens ont été déclarées. L’Anses rappelle que les personnes allergiques aux pollens peuvent potentiellement présenter un risque d’allergies lors de consommation d’aliments et de compléments alimentaires à base de produits de la ruche.

L’Anses consolide son ancrage à Boulogne-sur-Mer !

Par : Anses
14 juin 2018 à 15:35

Situé au cœur du port de Boulogne-sur-Mer, le site du Laboratoire de sécurité des aliments spécialisé dans la qualité et la sécurité des produits de la pêche et de l’aquaculture s’agrandit ! Cette extension, cofinancée par la Région des Hauts-de-France et la Communauté d’agglomération du Boulonnais, marque l'investissement scientifique de l’Anses à Boulogne-sur-Mer et s’intègre parfaitement dans la dynamique régionale en matière de recherche dans le domaine de la qualité et la sécurité des produits aquatiques.

3 questions à Gilles Salvat, directeur général délégué en charge de la recherche et la référence

Par : Anses
24 mai 2018 à 15:06

Alors que se tient, à l’Anses, un Collège de la référence qui réunit des représentants de laboratoires nationaux et européens de référence, Gilles Salvat, directeur général délégué en charge de la recherche et de la référence, fait un point sur cette activité essentielle à l’Anses. 

L’Anses recommande à certaines populations d’éviter la consommation de compléments alimentaires contenant de la mélatonine

Par : Anses
26 avril 2018 à 16:49

Dans le cadre du dispositif national de nutrivigilance, des signalements d’effets indésirables susceptibles d’être liés à la consommation de compléments alimentaires contenant de la mélatonine ont été rapportés à l’Anses. Une analyse rétrospective de ces signalements, renforcée par le niveau de consommation de ce type de compléments, a conduit l’Anses à mener une évaluation des risques potentiels pour la santé. Dans son avis de février 2018, l’Agence a mis en évidence l’existence de populations et de situations à risque pour lesquelles la consommation de mélatonine sous forme de complément alimentaire doit être évitée ou soumise à l’avis d’un médecin. Il s’agit en particulier des femmes enceintes et allaitantes, des enfants et des adolescents, des personnes souffrant de maladies inflammatoires, auto-immunes, d’épilepsie, d’asthme, de troubles de l’humeur, du comportement ou de la personnalité, ainsi que des personnes suivant un traitement médicamenteux. La consommation est également déconseillée pour les personnes devant réaliser une activité nécessitant une vigilance soutenue chez lesquelles une somnolence pourrait poser un problème de sécurité.

Virus dans l’alimentation : un nouveau mandat national de référence pour le Laboratoire de sécurité des aliments de l’Anses

Par : Anses
24 avril 2018 à 13:53

Le Laboratoire de sécurité des aliments de l’Anses de Maisons-Alfort vient d’être désigné Laboratoire national de référence pour la détection des « virus d’origine alimentaire dans les denrées alimentaires d’origine animale hors coquillages ». Ce nouveau mandat, jalon essentiel au renforcement de la santé publique sur les virus alimentaires, s’ajoute aux 13 mandats nationaux et aux deux européens détenus par ce laboratoire.

L’Anses recommande à certaines populations d’éviter la consommation de compléments alimentaires contenant de la mélatonine

Par : Anses
11 avril 2018 à 00:01

Dans le cadre du dispositif national de nutrivigilance, des signalements d’effets indésirables susceptibles d’être liés à la consommation de compléments alimentaires contenant de la mélatonine ont été rapportés à l’Anses. Une analyse rétrospective de ces signalements, renforcée par le niveau de consommation de ce type de compléments, a conduit l’Anses à mener une évaluation des risques potentiels pour la santé.

Consommation de gibier sauvage : agir pour réduire les expositions aux contaminants chimiques, en particulier au plomb

Par : Anses
23 mars 2018 à 13:19

L’Agence publie ce jour les résultats de son expertise relative au risque sanitaire lié à la consommation de gibier au regard des contaminants chimiques environnementaux (dioxines, polychlorobiphényles (PCB), cadmium et plomb), qu’il s’agisse de gibier sauvage ou d’élevage. Le gibier peut être contaminé par de nombreuses substances chimiques présentes dans son milieu de vie ou via les munitions. Les données disponibles ne rendent compte que partiellement de l’état de contamination du gibier sauvage en France.

L’Anses et l’INRA renouvellent leurs collaborations pour cinq ans

Par : Anses
1 mars 2018 à 12:38

En présence de Bruno Le Maire, Ministre de l’économie et des finances, Stéphane Travert, Ministre de l’agriculture et de l’alimentation et de Brune Poirson, Secrétaire d’Etat auprès du ministre d'État, ministre de la Transition écologique et solidaire, Roger Genet, Directeur général de l’Anses, et Philippe Mauguin, Président-directeur général de l’Institut national de la recherche agronomique (INRA) ont renouvelé pour cinq ans la convention cadre de partenariat entre les deux instituts.

L’Anses et l’Ifremer renforcent leur collaboration autour des contaminants des produits de la pêche et de la santé des poissons et des mollusques

Par : Anses
28 février 2018 à 13:36

Roger Genet, Directeur général de l’Anses, et François Jacq, Président-directeur général de l’Institut français de recherche pour l’exploitation de la mer (Ifremer), ont signé ce jour une convention cadre de partenariat pour une durée de cinq ans. Les deux organismes renforcent ainsi leurs collaborations sur des thématiques communes : l’étude des contaminants chimiques et microbiologiques des produits de la pêche et la santé des poissons et des mollusques.

Présence de traces de contaminants chimiques dans les aliments : trois questions à Roger Genet

Par : Anses
23 février 2018 à 16:38

Roger Genet, directeur général de l'Anses, revient sur la présence de contaminants chimiques dans les fruits et légumes qui ne signifie pas nécessairement "risque pour le consommateur". Il explique ce qui est mis en œuvre à l’Agence pour surveiller la présence de résidus de pesticides dans les aliments, évaluer les expositions des populations et assurer ainsi la protection des consommateurs.

 

Sucres dans l’alimentation

Par : Anses
21 février 2018 à 10:31

Glucose, galactose, fructose, saccharose, lactose, maltose… sont ce qu’on appelle couramment les sucres. Compte tenu des effets sur la santé que peut provoquer une consommation excessive de sucre, l’Anses recommande de ne pas consommer plus de 100 g de sucres par jour (hors lactose et galactose) et pas plus d’une boisson sucrée. 

L’Anses au Salon International de l’Agriculture 2018 : l’expertise collective au service de la santé

Par : Anses
13 février 2018 à 15:06

Comme chaque année, l’Anses sera présente au Salon International de l’Agriculture, rendez-vous incontournable pour venir à la rencontre de ses partenaires et du grand public. En tant qu’agence chargée de l’expertise des risques pour la santé, l’Anses prend toute sa part à cet événement afin de promouvoir son travail au service de la sécurité sanitaire. L’Agence propose de découvrir ses activités en sécurité sanitaire des aliments, mais aussi pour la santé et le bien-être des animaux, ou encore, pour la santé des végétaux.

Evaluation des risques sanitaires : l’Anses renouvelle dix de ses collectifs d’experts

Par : Anses
10 janvier 2018 à 11:11

L’Anses lance ce jour un appel à candidatures afin de renouveler dix de ses collectifs d’experts indépendants dans les domaines de l’alimentation humaine, de la nutrition, de l’alimentation animale, de la santé et du bien-être animal, et de la santé des végétaux. Les candidatures à ces collectifs, ouverts aux scientifiques issus d’une grande diversité de disciplines, doivent être déposées en ligne avant le 26 mars 2018.

 

Salmonellose

Par : Anses
22 décembre 2017 à 11:40

Les infections par des bactéries du genre Salmonella représentent la deuxième cause de maladies d’origine alimentaire en Europe. Elles se manifestent par une gastro-entérite parfois aigüe mais peuvent toutefois affecter de façon plus grave certaines populations sensibles. Présentation de cette maladie et des moyens permettant de s’en prémunir.

Chlordécone dans les Antilles : certains modes d’approvisionnement alimentaire favorisent une surexposition

Par : Anses
15 décembre 2017 à 15:30

L’Anses publie ce jour les résultats de son évaluation des risques sanitaires liés à l’exposition alimentaire au chlordécone de la population générale antillaise et de plusieurs sous-populations présentant un risque de surexposition. Son expertise l’amène à conclure que l’approvisionnement alimentaire dans les circuits non contrôlés (autoproduction, dons, bords de route) peut entraîner une exposition au chlordécone supérieure à celle liée aux modes d’approvisionnement en circuits contrôlés (grandes et moyennes surfaces, marchés, épiceries). Par ailleurs, l’Agence a travaillé sur les Limites maximales de résidus (LMR, limites de résidus autorisées dans différents aliments) du chlordécone dans les denrées alimentaires d’origine animale actuellement en vigueur. Celles-ci apparaissent protectrices pour la population guadeloupéenne et martiniquaise dans le cadre d’un régime alimentaire  suivant les recommandations de consommation. Pour limiter les expositions des populations surexposées, l’Agence recommande donc de continuer à promouvoir le respect des recommandations de consommation.

La table de composition nutritionnelle du Ciqual

Par : Anses
6 décembre 2017 à 15:06

En France, la base de données de référence sur la composition nutritionnelle des aliments est gérée par l’Anses. La table de composition Ciqual est mise à disposition gratuitement sur internet via le site Ciqual. Elle fournit les teneurs en lipides, acides gras, glucides, sucres totaux et profil en sucres individuels, protéines, sel, vitamines et minéraux de plus de 3 185 aliments, représentatifs de ceux consommés en France, ce qui fait d’elle l’une des tables les plus complètes en Europe.

Compléments alimentaires destinés aux femmes enceintes

1 décembre 2017 à 16:03

Dans le cadre de son dispositif national de nutrivigilance, des signalements de cas d’hypercalcémie néonatale et d’hypothyroïdie congénitale impliquant des compléments alimentaires destinés aux femmes enceintes ont été rapportés à l’Anses. Ces signalements ont conduit l’Agence à évaluer les risques associés à la consommation de compléments alimentaires destinés aux femmes enceintes contenant de la vitamine D ou de l’iode. Après expertise, l’Agence met en garde les consommateurs contre la multiplication des sources de vitamines et minéraux, en l’absence de besoins établis. Elle attire particulièrement l’attention des professionnels de santé sur l’importance de ne pas cumuler les sources de vitamines et minéraux sans suivi biologique régulier. L’Agence rappelle par ailleurs aux femmes enceintes de ne pas consommer de compléments alimentaires sans l’avis d’un professionnel de santé.

Compléments alimentaires destinés au développement musculaire ou à la diminution de la masse grasse

1 décembre 2017 à 15:31

Le dispositif national de nutrivigilance a recueilli des signalements d’effets indésirables susceptibles d’être liés à la consommation de compléments alimentaires destinés aux sportifs et visant le développement musculaire ou la diminution de la masse grasse. Ces signalements et la consommation répandue de ce type de produits dans plusieurs disciplines sportives conduisent l’Anses à attirer l’attention sur les risques potentiels pour la santé. Des effets potentiellement graves pour certains, majoritairement d’ordre cardiovasculaire (tachycardie, arythmie et accident vasculaire cérébral) et psychique (troubles anxieux et troubles de l’humeur), ont été observés. L’Agence déconseille donc l’usage de ces compléments alimentaires aux personnes présentant des facteurs de risque cardiovasculaire ou souffrant d’une cardiopathie ou d’une altération de la fonction rénale, hépatique ou encore de troubles neuropsychiatriques, aux enfants, adolescents et femmes enceintes ou allaitantes. L’Anses déconseille également la consommation de compléments alimentaires contenant de la caféine avant et pendant une activité sportive, ainsi que la consommation concomitante de plusieurs compléments alimentaires ou leur association avec des médicaments. L’Anses rappelle par ailleurs la nécessité de prendre conseils auprès d’un professionnel de santé avant de consommer des compléments alimentaires.

Compléments alimentaires à base de spiruline : privilégier les circuits d’approvisionnement les mieux contrôlés

Par : Anses
30 novembre 2017 à 00:01

Dans le cadre de son dispositif national de nutrivigilance,des signalements d’effets indésirables susceptibles d’être liés à la consommation de compléments alimentaires contenant de la spiruline ont été rapportés à l’Anses. Ces signalements l’ont conduit à évaluer les risques associés à la consommation de ce type de compléments alimentaires. Dans l’avis publié ce jour, l’Agence souligne que les produits contenant de la spiruline peuvent être contaminés par des cyanotoxines, des bactéries ou des éléments traces métalliques.

Plus d’activité physique et moins de sédentarité pour une meilleure santé

Par : Anses
24 novembre 2017 à 09:42

L’activité physique est souvent considérée comme recouvrant uniquement la pratique sportive, alors qu’elle englobe toutes les formes d’activité physique quotidiennes, de travail ou de loisirqui sollicitent la fonction musculaire, le métabolisme énergétique.La sédentarité est une situation d’éveil caractérisée par une dépense énergétique faible, en position assise ou allongée. L’Agence a travaillé à l’élaboration de repères nutritionnels dans le cadre du Programme national nutrition santé, intégrant au même titre que l’alimentation, les repères relatifs à l’activité physique et la sédentarité. Les effets favorables de l’activité physique et de la réduction des temps de sédentarité en matière de prévention d’un grand nombre de pathologies chroniques sont aujourd’hui largement démontrés. L’Agence recommande donc la réduction des comportements sédentaires et la pratique d’activité physique, dans tous les contextes de vie et à tous les âges.

Eaux destinées à la consommation humaine : le traitement aux orthophosphates diminue la concentration en plomb de l’eau distribuée mais ses impacts doivent être mieux connus

Par : Anses
21 novembre 2017 à 09:13

L’Anses publie ce jour les résultats d’une expertise relative au traitement des eaux destinées à la consommation humaine par des orthophosphates pour limiter la dissolution du plomb. L’Agence conclut que le traitement par des orthophosphates constitue une mesure de protection collective possible mais non suffisante à elle seule. En outre, les données disponibles ne permettent pas d’évaluer avec précision les effets du traitement aux orthophosphates sur la qualité de l’eau distribuée.

L’Anses coordonnera l’EJP « One Health », un projet européen de recherche sur les zoonoses alimentaires

Par : Anses
24 octobre 2017 à 10:21

Le Programme conjoint européen (EJP) « One Health », coordonné par l’Anses et qui regroupe plus de 40 partenaires de 19 Etats membres, a été retenu par la Commission européenne et démarrera le 1er janvier 2018. Par son implication dans la conception et la mise en œuvre de ce projet, l’Anses contribue à la construction européenne pour l’expertise, au cœur du concept « One Health », et à l’acquisition de connaissances nouvelles dans les domaines des zoonoses alimentaires, de la résistance aux antibiotiques et des risques émergents. 

Bisphénol A

Par : Anses
12 octobre 2017 à 16:51

Le bisphénol A (BPA) est une substance chimique de synthèse principalement utilisée depuis de très nombreuses années dans la production de polycarbonates et comme intermédiaire de synthèse des résines époxydes, mais aussi dans la production d’autres polymères, etc. L’Anses a identifié, en France, près d’une soixantaine de secteurs d’activité potentiellement utilisateurs de cette substance. L’Agence, sur la base de  ses travaux portant sur l’étude des usages et l’expertise des effets sanitaires du BPA a recommandé dès septembre 2011, une réduction des expositions de la population, notamment par sa substitution dans les matériaux au contact des denrées alimentaires. Ces recommandations ont été confirmées par l’expertise de l’Agence publiée en 2013. Depuis le 1er janvier 2015, l’usage du BPA est proscrit dans la composition des contenants alimentaires (biberons, bouteilles, conserves, etc.). Par ailleurs, depuis 2012, l’Anses a instruit plusieurs dossiers portant sur le BPA dans le cadre du règlement REACh et CLP auprès de l’Agence européenne des produits chimiques (ECHA).  

Evaluation des dangers de composés de la famille des bisphénols

Par : Anses
5 octobre 2017 à 00:00

A la demande du ministère chargé de la santé, l’Agence a conduit depuis 2009 un travail d’expertise d’envergure sur une trentaine de substances identifiées comme reprotoxiques de catégorie 2 ou/et perturbateurs endocriniens pour la reproduction et la fertilité.Parmi les substances listées en vue d’une expertise, au regard de leur caractère perturbateur endocrinien potentiel, figuraient, en plus du bisphénol A, les bisphénols B, M et le bisphénol A diglycidyléther (BADGE). Par ailleurs, dans le cadre de sa recherche de substituts potentiels au bisphénol A, l’Agence a estimé pertinent de s’intéresser à d’autres composés tels que le bisphénol S, le bisphénol AF et le bisphénol AP . Un rapport dédié a ainsi été réalisé afin d’évaluer les dangers potentiels de ces différents substances et la possibilité de réaliser une évaluation des risques sanitaires. 

Alternatives potentielles au bisphénol A

Par : Anses
5 octobre 2017 à 00:00

Ses différents travaux d’expertise sur les risques sanitaires liés à l’exposition au bisphénol A ont amené l’Anses à conclure qu’il existait des données scientifiques suffisantes pour considérer comme prioritaire la réduction des expositions des populations les plus sensibles  : les nourrissons, les jeunes enfants,  les femmes enceintes et allaitantes. Depuis janvier 2015, le bisphénol A est par exemple interdit dans les contenants alimentaires mis sur le marché en France.  Il est donc nécessaire de disposer d’alternatives au bisphénol A. 

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