L’histoire des sciences est parsemée de figures pittoresques… mais pas toujours sympathiques. C’est le cas de celui à qui l’on doit l’invention du nom « paléontologie » qui marque symboliquement la naissance de la discipline, il y a 200 ans.

Le séquençage du génome de plusieurs requins a révélé que leur évolution esquisse une étonnante partition à plusieurs rythmes.

Le bleu du saphir en fait une gemme particulièrement appréciée, voire divine, mais cette couleur cache parfois des artifices plus ou moins avouables.

Les câbles sous-marins de télécommunication peuvent être exploités comme des interféromètres pour détecter le chant des baleines. Au-delà de la surveillance des populations de cétacés, cette nouvelle technique pourrait aider à sonder le monde sous-marin.

Alors qu’on croyait qu’elle dépendait principalement de l’atmosphère, la concentration en dioxygène dans l’océan serait déterminée par la circulation océanique profonde, elle-même liée à la position des continents et donc à la tectonique des plaques.

Notre avenir se joue aux pôles

Grâce à une impulsion laser focalisée sur un film de PET, le matériau utilisé pour les bouteilles en plastique, des chercheurs ont reconstitué les conditions du manteau interne de Neptune, où se forment des pluies de nanodiamants.

La maladie de Huntington se manifeste par des anomalies dans les neurones très tôt durant le développement. Un traitement précoce de ces altérations pourrait empêcher l’apparition de la maladie à l’âge adulte.

Adopté en 1959, complété en 1991, le traité sur l’Antarctique donne au « sixième continent » un statut juridique unique au monde. Encore faut-il bien le comprendre : petite chasse aux idées reçues.

Quand survient un événement surprenant, le cerveau libère une bouffée de noradrénaline, un neurotransmetteur qui module les capacités de planification.

Les restes d’un enfant ayant survécu après avoir été amputé du pied gauche il y a plus de 30 000 ans ont été mis au jour sur l’île de Bornéo. Ils attestent d’un véritable savoir-faire chirurgical.

Grâce à l’utilisation judicieuse de la vaporisation d’un liquide, des dispositifs entièrement passifs refroidissent avec efficacité les ordinateurs, le sol au pied des pipelines et bien d’autres choses encore. 

Aux hautes latitudes, s’adapter a toujours été une nécessité pour les populations autochtones. Mais le changement climatique pousse de plus en plus souvent leurs capacités à l’extrême.

Parce qu’elles sanctuarisent une partie des océans, les aires marines protégées constituent un levier à privilégier pour éviter une catastrophe climatique programmée.

En milieu polaire, les animaux dépendent étroitement de la glace de mer. Comment vivent-ils le réchauffement global ? Deux catégories sont scrutées de près : les oiseaux et les mammifères marins.

Catalyseur devenu incontournable, le palladium reste cependant très difficile à recycler. L’utilisation de plantes aux racines possédant une grande affinité pour ce précieux métal pourrait changer la donne. Les explications de Claude Grison, directrice du Laboratoire de chimie bio-inspirée et d’innovations écologiques, à Montpellier.

S’il perd de la glace, l’Antarctique reçoit aussi beaucoup de neige née de l’évaporation des océans. Or l’avenir de ces précipitations dépendra largement d’un phénomène météo encore mal connu : les rivières atmosphériques.

Grâce à la catalyse au palladium, l’industrie chimique est aujourd’hui capable de synthétiser des molécules complexes, essentielles à la production de médicaments. S’il est devenu indispensable, le palladium est aussi rare, très coûteux et toxique. Les chimistes multiplient les efforts pour s’en passer – jusqu’ici sans succès.

Entretien avec Éric Rignot, glaciologue à l’université de Californie à Irvine.

Entretien avec Nicolas Jourdain, chercheur à l’Institut des géosciences de l’environnement, à Saint-Martin-d’Hères.

En Arctique, le phytoplancton, pierre angulaire des cycles biologiques et chimiques, se manifeste par des poussées de croissance périodiques, des blooms. Le changement climatique bouleverse ce rythme, mais avec quelles conséquences ?

Récemment apparue dans le champ scientifique, l’éthique environnementale se propose de faire émerger des façons d’habiter la Terre plus soutenables sur le plan écologique et social. A-t-elle des chances de réussir ?

Comme les autres animaux, les moustiques ont besoin de dormir afin d’être performants dans leur quête de nourriture. Privés de sommeil, ils deviennent bien moins efficaces… ce qui pourrait influencer leur capacité à véhiculer des maladies infectieuses.

Durant presque un an, les scientifiques de l’expédition Mosaic se sont faits prisonniers volontaires des glaces au cœur de l’océan Arctique. Reportage.

Entretien avec Yan Ropert-Coudert, directeur de l’institut polaire français Paul-Émile-Victor.

Le Muséum national d’histoire naturelle et le Museum für Naturkunde de Berlin lancent la plateforme « Histoires de nature ». Cette collection numérique et participative accueille photos et vidéos du passé pour restituer les points de vue familiers et intimes sur les transformations de notre environnement. Retour sur les origines et le devenir de ce projet hors norme avec Frédérique Chlous, directrice du département Homme et Environnement, et Romain Julliard, directeur du centre de compétences en sciences participatives Mosaic, au Muséum national d’histoire naturelle.

Dans les océans, comment se reproduire lorsqu’on est immobile ? L’algue rouge gracilaire y parvient grâce à l’idotée, un petit crustacé qui transporte ses gamètes et assure sa fécondation.

L’observation de planètes lointaines révèle que l’histoire du Système solaire est bien plus complexe qu’on ne le pensait. Les nouveaux scénarios reposent sur des ingrédients aussi variés que le gaz, les poussières, des galets et des migrations de planètes.

La plupart des bactéries, dont Escherichia coli, sont dotées d’une membrane externe complexe qui les protège efficacement des agressions externes… dont les antibiotiques. On comprend désormais mieux comment cette paroi se développe. Une piste pour y déceler une faille ?

Grâce à Carolyn Bertozzi, Morten Meldal et Barry Sharpless, récompensés par le prix Nobel de chimie 2022, la chimie est devenue un jeu de Lego où l’on « clipse » les molécules !

Alain Aspect, John Clauser et Anton Zeilinger ont bouleversé notre compréhension du monde en montrant que la physique quantique était profondément non locale.

La position du trou occipital de Toumaï, un crâne découvert en 2001 au Tchad, suggérait l’existence d’une espèce hominine bipède il y a sept millions d’années. L’analyse d’un fémur et d’un os de l’avant-bras trouvés sur le même site, conforte aujourd’hui cette hypothèse, nous expliquent les auteurs de cette étude.

L’hydrogène pourrait être une des réponses pour réduire, entres autres, les émissions de gaz à effet de serre et notre dépendance aux énergies fossiles. Dans ce contexte, la simulation est un outil précieux pour relever les défis technologiques dans un temps limité.

Une fois que les virus de l’herpès ont infecté notre organisme, ils entrent souvent en phase de dormance, mais se réveillent parfois. Le mécanisme de ce réveil vient d’être mis au jour chez l’un d’eux.

Le paléogénéticien suédois Svante Pääbo a reçu le prix Nobel de médecine et de physiologie 2022 pour ses découvertes sur l’évolution génétique humaine.

Dans l’arctique, le crépuscule dure une grande partie de la journée, surtout en hiver. Les yeux des rennes se modifient alors structurellement afin de s’adapter à la pénombre.

Les neurones sont dépourvus du récepteur grâce auquel le SARS-CoV-2 infecte les cellules humaines. Pourtant, sa présence a été détectée dans le cerveau de certains patients. Quel chemin emprunte le virus ? Des « nanotubes-tunnels » qui relient cellules infectées et neurones sont incriminés.

La plus ancienne météorite martienne connue serait un fragment de la croûte primordiale de la Planète rouge. Des chercheurs viennent d’identifier le cratère d’où elle a été arrachée.

Au fond de l’océan, en l’absence de lumière, les animaux se repèrent grâce à d’autres sens que la vue, comme les sonars pour les dauphins et les cachalots. Les éléphants de mer, dépourvus de sonar, utiliseraient quant à eux… leurs vibrisses.

Si le silicium est omniprésent dans l’électronique, certaines de ses propriétés, notamment sa conductivité thermique, sont médiocres. Un autre semi-conducteur, l’arséniure de bore, semble plus avantageux de ce point de vue.

Une vaste étude sur le vieillissement des reptiles et des amphibiens montre que le taux de mortalité de certaines espèces n’augmente pas avec l’âge.

Les systèmes dispersés que sont les mousses et émulsions ne se soutiennent qu’avec une quantité minimale de phase dispersante.

La deuxième vie des sondes Voyager

La musique, ou plus généralement certains sons, est en mesure de réduire la douleur chez la souris. Dans une région du cerveau, les signaux auditifs interféreraient avec ceux de la douleur. Un résultat qu’il reste à transposer chez l’humain.

Les sondes spatiales les plus éloignées de la Terre, quarante-cinq ans après leur envol, et presque à cours d’énergie, atteignent la frontière au-delà de laquelle s’estompe l’influence du Soleil. Leurs dernières mesures posent de nouvelles questions aux astrophysiciens.

La transition énergétique a gagné un ministère, mais celui-ci parviendra-t-il à mettre fin à cinquante ans d’entourloupes quant à sa mission ?

En Afrique du Sud, Dillon Marsh rend compte des ravages de l’industrie minière en ajoutant aux clichés de sites ravagés la quantité de métaux qui en a été extraite sous forme de sphères. Des photos au contraste saisissant !

Près de 40 % des hommes de plus de 70 ans sont touchés par une anomalie génétique problématique. Certaines cellules, notamment immunitaires, perdent leur chromosome Y. Cela conduit dans certains cas à une insuffisance cardiaque et augmente le risque de décès prématuré.