Au fond de l’océan, en l’absence de lumière, les animaux se repèrent grâce à d’autres sens que la vue, comme les sonars pour les dauphins et les cachalots. Les éléphants de mer, dépourvus de sonar, utiliseraient quant à eux… leurs vibrisses.
Dans l’arctique, le crépuscule dure une grande partie de la journée, surtout en hiver. Les yeux des rennes se modifient alors structurellement afin de s’adapter à la pénombre.
Comme les autres animaux, les moustiques ont besoin de dormir afin d’être performants dans leur quête de nourriture. Privés de sommeil, ils deviennent bien moins efficaces… ce qui pourrait influencer leur capacité à véhiculer des maladies infectieuses.
Les oiseaux migrateurs sont sensibles au champ magnétique de la Terre, qui les aide à s’orienter lors de leurs longs voyages vers leurs lieux de reproduction et d’hivernage. Des protéines nichées dans leurs rétines, mettant en jeu un effet quantique, seraient la clé de cette remarquable sensibilité.
Menacée par les activités humaines, cette espèce voit ses populations décliner. Mais dans certains cas, un phénomène rare l’aide à résister : le recrutement compensatoire.
Les lucioles de l’espèce Photinus carolinus clignotent toutes ensemble au même rythme. Comment font-elles ? Le phénomène vient d’être mis en équations.
Les tardigrades, de petits animaux capables de résister à des conditions extrêmes, n’ont pas fini de nous surprendre. Certains produisent une protéine, unique dans le règne animal, qui leur permet de supporter la déshydratation.
En un demi-siècle, l’élevage des poissons a produit l’équivalent de plusieurs millénaires de domestication des animaux terrestres. Ce qui interroge nos pratiques actuelles et futures…
Malgré des mois d’immobilisation, les ours ne souffrent ni de thrombose veineuse ni d’embolie pulmonaire durant l’hibernation. Cette protection proviendrait de l’expression d’une protéine exprimée par les plaquettes sanguines.
Ce petit rongeur d’aspect singulier présente des propriétés étonnantes qui en font un modèle prometteur pour la recherche sur le vieillissement et le cancer.
On pensait que seuls les animaux dotés d’un système nerveux centralisé étaient capables d’apprendre de leur expérience passée. La cuboméduse des Caraïbes prouve le contraire.
Pour mener à bien leur cycle de vie, les vers nématomorphes infectent des insectes terrestres dont ils contrôlent le comportement pour les faire se jeter dans l’eau, où ils peuvent alors se reproduire. Ils utilisent pour cela des protéines similaires à celles de l’animal infecté.
Les restes momifiés de souris et un spécimen vivant ont été découverts à plus de 6 200 mètres dans la cordillère des Andes. Comment se sont-elles adaptées à ce milieu extrême ?
On parle souvent des « bras » de ces animaux. Mais le terme n’est pas tout à fait exact. En cartographiant l’expression des gènes du développement dans différentes régions du corps d’étoiles de mer, des scientifiques ont révélé une structure surprenante.