Les discussions sur la réglementation des « nouveaux OGM » ont un air de déjà-vu : une vision néolibérale de la science au détriment de l’environnement.

Les ultrariches sont de plus en plus riches et l’écart avec les plus pauvres se creuse. L’environnement est la première victime de ces inégalités toujours plus criantes.

Dans la lutte contre le réchauffement climatique, se concentrer sur les seuls gaz à effets de serre occulte nombre d’autres problèmes.

En ces temps de COP28, la comptabilité des entreprises doit se réinventer, au bénéfice… de l’environnement.

Les politiques environnementales visent à la protection de l’environnement. Lapalissade… sauf si l’on tient compte des vents contraires auxquelles elles font face.

Si les forêts tropicales constituent un atout géopolitique important, le pétrole reste la pièce maîtresse du « Sud global » et, au-delà, du « business as usual » !

Dès qu’il s’agit de protection de l’environnement, le vocabulaire s’enrichit grandement, au risque de nous perdre…

Changement climatique, biodiversité et maintenant pollution, même combat !

Plutôt que de stocker l’eau dans des mégabassines, laissons-la s’infiltrer dans le sol et redéfinissons les besoins.

Nos sociétés vivent à l’heure des émissions de dioxyde de carbone, qu’elles souhaitent voir diminuer drastiquement. Mais les méthodes employées sont-elles les bonnes ?

Réunis dans le collectif Scientist Rebellion, des spécialistes du climat et de la biodiversité, « terrifiés par ce qu’ils voient », appellent à une désobéissance civile non violente.

La haute mer, soit 60 % des océans, échappe à la souveraineté des États, ce qui complique la conservation de ce patrimoine commun et le partage des bénéfices tirés de son exploitation.

Confier aux marchés le financement de la biodiversité ? Un pari risqué si les subventions qui lui sont néfastes ne sont pas supprimées.

Comment obtenir un consensus de 196 pays sur les mesures à prendre pour enrayer et inverser la perte de biodiversité ?

Si l’on ne s’attend plus à trouver d’Amazones en Amazonie, pourtant nommée en leur honneur, d’autres mythes concernant cette forêt tropicale humide d’Amérique latine ont la vie dure.

Plus conséquent que les jets de sauce tomate sur des chefs-d’œuvre, traduire en justice États et entreprises s’avère de plus en plus efficace pour protéger l’environnement.

Changer les mentalités, changer de mode de vie… Les rapports du Giec et de l’IPBES nous y invitent. Comme les Shadoks, nous ne conquerrons pas une autre planète et pomper indéfiniment ne résoudra pas les problèmes. Exemple avec l’agriculture.

La transition énergétique a gagné un ministère, mais celui-ci parviendra-t-il à mettre fin à cinquante ans d’entourloupes quant à sa mission ?