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Nutrition des enfants, des personnes âgées et des femmes enceintes ou allaitantes : l’Anses alerte sur l’apport excessif de sucres chez les enfants et souligne les bénéfices de l’activité physique pour les personnes âgées

Les nourrissons, les enfants et adolescents, les femmes enceintes et allaitantes, les femmes ménopausées et les personnes âgées présentent des spécificités physiologiques qui justifient une alimentation adaptée. L’Anses publie ce jour quatre avis d’expertise sur la nutrition de ces populations et propose des repères alimentaires adaptés à leurs spécificités en complément des repères de 2017 élaborés pour la population générale adulte.

Pinnatoxines : des biotoxines marines émergentes à surveiller dans les coquillages

L’Anses publie ce jour une expertise sur les pinnatoxines, une famille de biotoxines marines émergentes, détectées dans des moules de lagunes méditerranéennes. Ces biotoxines marines provoquent chez la souris des effets neurotoxiques aigus en cas d’ingestion. Les données de consommations disponibles ont permis d’estimer l’exposition des consommateurs de coquillages selon divers scenarii.

Additif alimentaire E171 : l’Anses réitère ses recommandations pour la sécurité des consommateurs

L’additif alimentaire E171, constitué de particules de dioxyde de titane (TiO2) notamment sous forme nanoparticulaire, est utilisé dans de nombreux produits alimentaires. Suite à ses travaux d’expertise conduits en 2017, l’Anses a été saisie en février 2019 pour faire le point des études les plus récentes sur la toxicologie par voie orale du E171 et actualiser ses recommandations. A l’issue de cette expertise, l’Agence conclut qu’elle ne dispose pas d’éléments nouveaux permettant de lever les incertitudes sur l’innocuité de l’additif E171.

Surveillance de la qualité des eaux de consommation et protection de la santé humaine : l’Anses propose une méthode pour identifier les métabolites de pesticides pertinents

Les pesticides diffusent dans les milieux naturels où ils peuvent s’y transformer en une ou plusieurs autre molécule appelée "métabolite". Ces métabolites chimiques sont susceptibles de contaminer les ressources en eau, voire l’eau distribuée au consommateur. Les contrôles de qualité des eaux révèlent de plus en plus de situations de dépassement des limites de qualité réglementaires nécessitant des mesures de gestion avant distribution.

Certains compléments alimentaires à visée articulaire déconseillés aux populations à risque

En France, les compléments alimentaires contenant de la glucosamine et/ou de la chondroïtine sulfate, présentés comme pouvant contribuer au confort articulaire, connaissent un essor important. Des effets indésirables, susceptibles d’être liés à la consommation de ces compléments alimentaires, ont été recensés par le dispositif de nutrivigilance de l’Anses. Dans ce contexte, l’Agence a mené une évaluation afin d‘identifier les risques potentiels associés à la prise de ces produits.

Les compléments alimentaires, nécessité d'une consommation éclairée

Les compléments alimentaires, concentrés de nutriments, de plantes ou d’autres substances, sont de plus en plus consommés en France. A visée amincissante, anti-stress, revitalisante ou destinés aux sportifs, ces produits sont souvent perçus comme anodins mais peuvent, dans certains cas, exposer le consommateur à des risques sanitaires. Qui les consomme ? Sont-ils nécessaires pour certaines populations ? Comment limiter les risques pour notre santé ?

Les études de l'Alimentation Totale (EAT)

Réalisées à l'échelle nationale, les Etudes de l'Alimentation Totale (EAT) reposent sur une méthode standardisée et recommandée par l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS). Elles ont pour objectif premier de surveiller l'exposition des populations à des substances chimiques présentes dans les aliments : résidus de produits phytosanitaires, contaminants de l'environnement, composés néoformés, toxines naturelles, additifs, substances migrant des matériaux au contact des denrées alimentaires, éléments traces ou minéraux par exemple. 

Allergies alimentaires : améliorer l’information pour prévenir les risques

Face à l’évolution des habitudes alimentaires et à l’introduction de nouveaux aliments sur le marché, les allergies alimentaires demeurent une préoccupation de santé publique. A l’issue d’un travail d’expertise, l’Anses constate un manque de données sur la prévalence des allergies alimentaires en France. Elle émet une série de recommandations visant à assurer un meilleur suivi des allergies alimentaires. L’Agence préconise par ailleurs une meilleure information des médecins ainsi que des consommateurs sujets à ces allergies.

L’Anses et le CEA s’allient pour renforcer l’innovation technologique au service de la sécurité sanitaire

A l’occasion du colloque organisé pour le soixantième anniversaire de la création du laboratoire de l’Anses à Ploufragan (Côtes d’Armor), Roger Genet, Directeur général de l’Anses, et Stéphane Siebert, Directeur de la recherche technologique du CEA, ont signé jeudi 29 novembre 2018 une convention cadre de partenariat visant à renforcer leur collaboration pour développer des outils technologiques innovants au service d’une réactivité accrue en matière sanitaire dans les domaines de la santé animale, végétale et de la sécurité des aliments.

L’Anses fête les 60 ans de son laboratoire de Ploufragan-Plouzané-Niort : « Une seule santé et un seul bien-être »

Le laboratoire de Ploufragan-Plouzané-Niort de l’Anses célèbre les soixante ans de son implantation à Ploufragan, au cœur du Grand Ouest, le principal territoire d’élevage français. A cette occasion, le laboratoire revient sur les temps forts de son histoire et les grands tournants scientifiques qui ont marqué plus d’un demi-siècle de recherche et de référence.

L’Anses met à disposition les données de son étude sur les expositions alimentaires aux substances chimiques des enfants de moins de trois ans

L’Anses publie l’ensemble des données issues de son étude de l'alimentation totale infantile (EATi). Mis à disposition en OpenData sur le site officiel data.gouv.fr, ce document présente l’ensemble des données de concentrations de résidus de substances chimiques ou de contaminants dans l’alimentation des enfants de moins trois ans.

Etude de l’Alimentation Totale Infantile

Dans la continuité de l’Etude de l’Alimentation Totale 2 (EAT 2), étude nationale de surveillance des expositions alimentaires aux substances chimiques, l’Anses a lancé en 2010 l’EAT infantile. Cette étude a permis d’évaluer l’exposition alimentaire des enfants de moins de 3 ans. Elle confirme le bon niveau de maîtrise sanitaire mis en évidence dans les EAT précédentes, en précisant toutefois les substances qui nécessitent une surveillance particulière.

Amandes d'abricots : un risque d'intoxication au cyanure

Ingrédient bien connu des confectionneurs de confitures, les amandes de noyaux d’abricots sont de plus en plus consommées comme remède naturel pour de prétendues propriétés « anti-cancer ». Si une amande ajoutée pour parfumer plusieurs pots de confiture ne pose aucun problème, leur consommation en grande quantité expose à un risque d’intoxication au cyanure. Dans le cadre de son dispositif de toxicovigilance, l’Anses a recensé les cas d’intoxication aux amandes d’abricots en France et incite les consommateurs à la prudence.

Allergies aux pollens et compléments alimentaires: l’Anses rappelle les précautions à prendre

Des cas d'allergies liés à la consommation de compléments alimentaires sont régulièrement signalés à l’Anses, dans le cadre de son dispositif de nutrivigilance. Récemment, des allergies sévères suite à la consommation de compléments alimentaires contenant des produits de la ruche (gelée royale, propolis) et des pollens ont été déclarées. L’Anses rappelle que les personnes allergiques aux pollens peuvent potentiellement présenter un risque d’allergies lors de consommation d’aliments et de compléments alimentaires à base de produits de la ruche.

L’Anses consolide son ancrage à Boulogne-sur-Mer !

Situé au cœur du port de Boulogne-sur-Mer, le site du Laboratoire de sécurité des aliments spécialisé dans la qualité et la sécurité des produits de la pêche et de l’aquaculture s’agrandit ! Cette extension, cofinancée par la Région des Hauts-de-France et la Communauté d’agglomération du Boulonnais, marque l'investissement scientifique de l’Anses à Boulogne-sur-Mer et s’intègre parfaitement dans la dynamique régionale en matière de recherche dans le domaine de la qualité et la sécurité des produits aquatiques.

L’Anses recommande à certaines populations d’éviter la consommation de compléments alimentaires contenant de la mélatonine

Dans le cadre du dispositif national de nutrivigilance, des signalements d’effets indésirables susceptibles d’être liés à la consommation de compléments alimentaires contenant de la mélatonine ont été rapportés à l’Anses. Une analyse rétrospective de ces signalements, renforcée par le niveau de consommation de ce type de compléments, a conduit l’Anses à mener une évaluation des risques potentiels pour la santé. Dans son avis de février 2018, l’Agence a mis en évidence l’existence de populations et de situations à risque pour lesquelles la consommation de mélatonine sous forme de complément alimentaire doit être évitée ou soumise à l’avis d’un médecin. Il s’agit en particulier des femmes enceintes et allaitantes, des enfants et des adolescents, des personnes souffrant de maladies inflammatoires, auto-immunes, d’épilepsie, d’asthme, de troubles de l’humeur, du comportement ou de la personnalité, ainsi que des personnes suivant un traitement médicamenteux. La consommation est également déconseillée pour les personnes devant réaliser une activité nécessitant une vigilance soutenue chez lesquelles une somnolence pourrait poser un problème de sécurité.

Virus dans l’alimentation : un nouveau mandat national de référence pour le Laboratoire de sécurité des aliments de l’Anses

Le Laboratoire de sécurité des aliments de l’Anses de Maisons-Alfort vient d’être désigné Laboratoire national de référence pour la détection des « virus d’origine alimentaire dans les denrées alimentaires d’origine animale hors coquillages ». Ce nouveau mandat, jalon essentiel au renforcement de la santé publique sur les virus alimentaires, s’ajoute aux 13 mandats nationaux et aux deux européens détenus par ce laboratoire.

L’Anses recommande à certaines populations d’éviter la consommation de compléments alimentaires contenant de la mélatonine

Dans le cadre du dispositif national de nutrivigilance, des signalements d’effets indésirables susceptibles d’être liés à la consommation de compléments alimentaires contenant de la mélatonine ont été rapportés à l’Anses. Une analyse rétrospective de ces signalements, renforcée par le niveau de consommation de ce type de compléments, a conduit l’Anses à mener une évaluation des risques potentiels pour la santé.

Consommation de gibier sauvage : agir pour réduire les expositions aux contaminants chimiques, en particulier au plomb

L’Agence publie ce jour les résultats de son expertise relative au risque sanitaire lié à la consommation de gibier au regard des contaminants chimiques environnementaux (dioxines, polychlorobiphényles (PCB), cadmium et plomb), qu’il s’agisse de gibier sauvage ou d’élevage. Le gibier peut être contaminé par de nombreuses substances chimiques présentes dans son milieu de vie ou via les munitions. Les données disponibles ne rendent compte que partiellement de l’état de contamination du gibier sauvage en France.

L’Anses et l’INRA renouvellent leurs collaborations pour cinq ans

En présence de Bruno Le Maire, Ministre de l’économie et des finances, Stéphane Travert, Ministre de l’agriculture et de l’alimentation et de Brune Poirson, Secrétaire d’Etat auprès du ministre d'État, ministre de la Transition écologique et solidaire, Roger Genet, Directeur général de l’Anses, et Philippe Mauguin, Président-directeur général de l’Institut national de la recherche agronomique (INRA) ont renouvelé pour cinq ans la convention cadre de partenariat entre les deux instituts.

L’Anses et l’Ifremer renforcent leur collaboration autour des contaminants des produits de la pêche et de la santé des poissons et des mollusques

Roger Genet, Directeur général de l’Anses, et François Jacq, Président-directeur général de l’Institut français de recherche pour l’exploitation de la mer (Ifremer), ont signé ce jour une convention cadre de partenariat pour une durée de cinq ans. Les deux organismes renforcent ainsi leurs collaborations sur des thématiques communes : l’étude des contaminants chimiques et microbiologiques des produits de la pêche et la santé des poissons et des mollusques.

Présence de traces de contaminants chimiques dans les aliments : trois questions à Roger Genet

Roger Genet, directeur général de l'Anses, revient sur la présence de contaminants chimiques dans les fruits et légumes qui ne signifie pas nécessairement "risque pour le consommateur". Il explique ce qui est mis en œuvre à l’Agence pour surveiller la présence de résidus de pesticides dans les aliments, évaluer les expositions des populations et assurer ainsi la protection des consommateurs.

 

Sucres dans l’alimentation

Glucose, galactose, fructose, saccharose, lactose, maltose… sont ce qu’on appelle couramment les sucres. Compte tenu des effets sur la santé que peut provoquer une consommation excessive de sucre, l’Anses recommande de ne pas consommer plus de 100 g de sucres par jour (hors lactose et galactose) et pas plus d’une boisson sucrée. 

L’Anses au Salon International de l’Agriculture 2018 : l’expertise collective au service de la santé

Comme chaque année, l’Anses sera présente au Salon International de l’Agriculture, rendez-vous incontournable pour venir à la rencontre de ses partenaires et du grand public. En tant qu’agence chargée de l’expertise des risques pour la santé, l’Anses prend toute sa part à cet événement afin de promouvoir son travail au service de la sécurité sanitaire. L’Agence propose de découvrir ses activités en sécurité sanitaire des aliments, mais aussi pour la santé et le bien-être des animaux, ou encore, pour la santé des végétaux.

Evaluation des risques sanitaires : l’Anses renouvelle dix de ses collectifs d’experts

L’Anses lance ce jour un appel à candidatures afin de renouveler dix de ses collectifs d’experts indépendants dans les domaines de l’alimentation humaine, de la nutrition, de l’alimentation animale, de la santé et du bien-être animal, et de la santé des végétaux. Les candidatures à ces collectifs, ouverts aux scientifiques issus d’une grande diversité de disciplines, doivent être déposées en ligne avant le 26 mars 2018.

 

Salmonellose

Les infections par des bactéries du genre Salmonella représentent la deuxième cause de maladies d’origine alimentaire en Europe. Elles se manifestent par une gastro-entérite parfois aigüe mais peuvent toutefois affecter de façon plus grave certaines populations sensibles. Présentation de cette maladie et des moyens permettant de s’en prémunir.

Chlordécone dans les Antilles : certains modes d’approvisionnement alimentaire favorisent une surexposition

L’Anses publie ce jour les résultats de son évaluation des risques sanitaires liés à l’exposition alimentaire au chlordécone de la population générale antillaise et de plusieurs sous-populations présentant un risque de surexposition. Son expertise l’amène à conclure que l’approvisionnement alimentaire dans les circuits non contrôlés (autoproduction, dons, bords de route) peut entraîner une exposition au chlordécone supérieure à celle liée aux modes d’approvisionnement en circuits contrôlés (grandes et moyennes surfaces, marchés, épiceries). Par ailleurs, l’Agence a travaillé sur les Limites maximales de résidus (LMR, limites de résidus autorisées dans différents aliments) du chlordécone dans les denrées alimentaires d’origine animale actuellement en vigueur. Celles-ci apparaissent protectrices pour la population guadeloupéenne et martiniquaise dans le cadre d’un régime alimentaire  suivant les recommandations de consommation. Pour limiter les expositions des populations surexposées, l’Agence recommande donc de continuer à promouvoir le respect des recommandations de consommation.

La table de composition nutritionnelle du Ciqual

En France, la base de données de référence sur la composition nutritionnelle des aliments est gérée par l’Anses. La table de composition Ciqual est mise à disposition gratuitement sur internet via le site Ciqual. Elle fournit les teneurs en lipides, acides gras, glucides, sucres totaux et profil en sucres individuels, protéines, sel, vitamines et minéraux de plus de 3 185 aliments, représentatifs de ceux consommés en France, ce qui fait d’elle l’une des tables les plus complètes en Europe.

Compléments alimentaires à base de spiruline : privilégier les circuits d’approvisionnement les mieux contrôlés

Dans le cadre de son dispositif national de nutrivigilance,des signalements d’effets indésirables susceptibles d’être liés à la consommation de compléments alimentaires contenant de la spiruline ont été rapportés à l’Anses. Ces signalements l’ont conduit à évaluer les risques associés à la consommation de ce type de compléments alimentaires. Dans l’avis publié ce jour, l’Agence souligne que les produits contenant de la spiruline peuvent être contaminés par des cyanotoxines, des bactéries ou des éléments traces métalliques.

Plus d’activité physique et moins de sédentarité pour une meilleure santé

L’activité physique est souvent considérée comme recouvrant uniquement la pratique sportive, alors qu’elle englobe toutes les formes d’activité physique quotidiennes, de travail ou de loisirqui sollicitent la fonction musculaire, le métabolisme énergétique.La sédentarité est une situation d’éveil caractérisée par une dépense énergétique faible, en position assise ou allongée. L’Agence a travaillé à l’élaboration de repères nutritionnels dans le cadre du Programme national nutrition santé, intégrant au même titre que l’alimentation, les repères relatifs à l’activité physique et la sédentarité. Les effets favorables de l’activité physique et de la réduction des temps de sédentarité en matière de prévention d’un grand nombre de pathologies chroniques sont aujourd’hui largement démontrés. L’Agence recommande donc la réduction des comportements sédentaires et la pratique d’activité physique, dans tous les contextes de vie et à tous les âges.

Eaux destinées à la consommation humaine : le traitement aux orthophosphates diminue la concentration en plomb de l’eau distribuée mais ses impacts doivent être mieux connus

L’Anses publie ce jour les résultats d’une expertise relative au traitement des eaux destinées à la consommation humaine par des orthophosphates pour limiter la dissolution du plomb. L’Agence conclut que le traitement par des orthophosphates constitue une mesure de protection collective possible mais non suffisante à elle seule. En outre, les données disponibles ne permettent pas d’évaluer avec précision les effets du traitement aux orthophosphates sur la qualité de l’eau distribuée.

L’Anses coordonnera l’EJP « One Health », un projet européen de recherche sur les zoonoses alimentaires

Le Programme conjoint européen (EJP) « One Health », coordonné par l’Anses et qui regroupe plus de 40 partenaires de 19 Etats membres, a été retenu par la Commission européenne et démarrera le 1er janvier 2018. Par son implication dans la conception et la mise en œuvre de ce projet, l’Anses contribue à la construction européenne pour l’expertise, au cœur du concept « One Health », et à l’acquisition de connaissances nouvelles dans les domaines des zoonoses alimentaires, de la résistance aux antibiotiques et des risques émergents. 

Bisphénol A

Le bisphénol A (BPA) est une substance chimique de synthèse principalement utilisée depuis de très nombreuses années dans la production de polycarbonates et comme intermédiaire de synthèse des résines époxydes, mais aussi dans la production d’autres polymères, etc. L’Anses a identifié, en France, près d’une soixantaine de secteurs d’activité potentiellement utilisateurs de cette substance. L’Agence, sur la base de  ses travaux portant sur l’étude des usages et l’expertise des effets sanitaires du BPA a recommandé dès septembre 2011, une réduction des expositions de la population, notamment par sa substitution dans les matériaux au contact des denrées alimentaires. Ces recommandations ont été confirmées par l’expertise de l’Agence publiée en 2013. Depuis le 1er janvier 2015, l’usage du BPA est proscrit dans la composition des contenants alimentaires (biberons, bouteilles, conserves, etc.). Par ailleurs, depuis 2012, l’Anses a instruit plusieurs dossiers portant sur le BPA dans le cadre du règlement REACh et CLP auprès de l’Agence européenne des produits chimiques (ECHA).  

Evaluation des dangers de composés de la famille des bisphénols

A la demande du ministère chargé de la santé, l’Agence a conduit depuis 2009 un travail d’expertise d’envergure sur une trentaine de substances identifiées comme reprotoxiques de catégorie 2 ou/et perturbateurs endocriniens pour la reproduction et la fertilité.Parmi les substances listées en vue d’une expertise, au regard de leur caractère perturbateur endocrinien potentiel, figuraient, en plus du bisphénol A, les bisphénols B, M et le bisphénol A diglycidyléther (BADGE). Par ailleurs, dans le cadre de sa recherche de substituts potentiels au bisphénol A, l’Agence a estimé pertinent de s’intéresser à d’autres composés tels que le bisphénol S, le bisphénol AF et le bisphénol AP . Un rapport dédié a ainsi été réalisé afin d’évaluer les dangers potentiels de ces différents substances et la possibilité de réaliser une évaluation des risques sanitaires. 

Alternatives potentielles au bisphénol A

Ses différents travaux d’expertise sur les risques sanitaires liés à l’exposition au bisphénol A ont amené l’Anses à conclure qu’il existait des données scientifiques suffisantes pour considérer comme prioritaire la réduction des expositions des populations les plus sensibles  : les nourrissons, les jeunes enfants,  les femmes enceintes et allaitantes. Depuis janvier 2015, le bisphénol A est par exemple interdit dans les contenants alimentaires mis sur le marché en France.  Il est donc nécessaire de disposer d’alternatives au bisphénol A. 

L’hépatite E

L’hépatite E est une maladie habituellement bénigne, cependant elle peut parfois engendrer de graves complications pouvant aller jusqu’à la mort (notamment chez les personnes sensibles telles que les femmes enceintes ou les personnes ayant une maladie du foie). L’Anses a été saisie dès 2009 afin d’évaluer le rôle de certains produits alimentaires dans la transmisson de cette maladie. Elle a rendu plusieurs avis et produits d'expertise en lien avec l'évaluation du risque lié au virus de l'hépatite E.

Attention aux confusions entre le médicament Lytos (clodronate de sodium tétrahydraté) et le complément alimentaire Lithos (citrate de potassium et de magnésium)

Mise à jour du 14 juin 2019 : Suite au signalement d’un nouveau cas de confusion entre le médicament Lytos et le complément alimentaire Lithos, l’Anses rappelle ses recommandations à l'attention des professionnels (grossistes, professionnels de santé) et des patients. 
 
 
Un risque de confusion entre le médicament Lytos et le complément alimentaire Lithos a été signalé lors de la délivrance de ces produits en pharmacie.

Dioxyde de titane

Le dioxyde de titane (TiO2) est utilisé dans de nombreuses applications (additif alimentaire, cosmétiques, pigments), notamment pour ses propriétés d’absorption des rayons ultraviolets et son caractère colorant blanc (additif alimentaire), et se présente, au moins partiellement, sous forme de poudre nanométrique. Point sur les différents travaux menés par l’Agence sur le TiO2.

Les études INCA

Le rôle de l’alimentation dans l’augmentation ou la prévention de certaines maladies comme le cancer, l’obésité ou les maladies cardiovasculaires, est aujourd’hui scientifiquement établi. Afin de mieux prévenir ces maladies et améliorer l’état de santé de la population française, il est indispensable de bien connaître son alimentation et son état nutritionnel. Dans ce but l’Anses réalise tous les sept ans une étude individuelle nationale des consommations alimentaires (INCA) sous l’égide des ministères de la Santé et de l’Agriculture. 

INCA 3 : Evolution des habitudes et modes de consommation, de nouveaux enjeux en matière de sécurité sanitaire et de nutrition

L’Anses publie ce jour les résultats de sa troisième étude sur les consommations et les habitudes alimentaires de la population française, INCA 3. Plus de 5 800 personnes (3 157 adultes âgés de 18 à 79 ans et 2 698 enfants âgés de 0 à 17 ans) ont participé à cette grande étude nationale qui a mobilisé en 2014 et 2015 près de 200 enquêteurs. 150 questions ont été posées aux participants sur leurs habitudes et modes de vie, 13 600 journées de consommations ont été recueillies, générant des données sur 320 000 aliments consommés.

Comment supporter au mieux les fortes chaleurs ?

Quand l’été arrive, transats et parasols font leur réapparition dans les jardins. Lunettes de soleil, crème solaire, bouteille d’eau, alimentation adaptée, sont vos meilleurs alliés pour profiter du soleil et de la chaleur, sans les subir. Soyez particulièrement vigilants avec les enfants et les personnes âgées, plus sensibles à la chaleur. Sans oublier vos animaux de compagnie, qui peuvent aussi être déshydratés. Voici quelques conseils pour passer un été en toute sérénité.

Compléments alimentaires et grossesse : l’Anses recommande d’éviter la multiplication des sources de vitamines et minéraux en l’absence de besoins établis

Dans le cadre du dispositif national de nutrivigilance, piloté par l’Anses, des signalements de cas d’hypercalcémie néonatale et d’hypothyroïdie congénitale impliquant des compléments alimentaires destinés aux femmes enceintes ont été rapportés. Ces signalements ont conduit l’Anses à évaluer les risques associés à la consommation de compléments alimentaires destinés aux femmes enceintes contenant de la vitamine D ou de l’iode. Dans l’avis publié ce jour, l’Agence met en garde contre la multiplication des sources de vitamines et minéraux, en l’absence de besoins établis.

L’Anses émet des recommandations pour réduire la contamination des denrées alimentaires par les huiles minérales

Les huiles minérales (MOH) sont des mélanges complexes issus du pétrole brut constitués d'hydrocarbures saturés d'huile minérale (MOSH) et d’hydrocarbures aromatiques d'huile minérale (MOAH). De par leur présence dans les encres ou les adhésifs des emballages alimentaires en papier et carton, ces huiles minérales peuvent migrer vers les aliments. L'Anses a été saisie pour la réalisation d’une expertise relative aux risques dus à la migration des huiles minérales dans les denrées alimentaires à partir des emballages.

Nanoparticules de dioxyde de titane dans l’alimentation (additif E 171) : des effets biologiques qui doivent être confirmés

Le E171 est un additif alimentaire utilisé en tant que colorant et constitué de particules de dioxyde de titane (TiO2), partiellement sous forme nanométrique. Une étude publiée au mois de janvier 2017 montre que l’exposition chronique de rats au E171 est susceptible de favoriser la formation de lésions colorectales précancéreuses. L’Anses a été saisie afin d’évaluer si cette publication est de nature à remettre en cause les conclusions de l’Autorité européenne de sécurité des aliments (Efsa) relatives à l’évaluation du E171, publiées en septembre 2016.

L’Anses et l’Agence canadienne d’inspection des aliments (ACIA) renforcent leur collaboration

A l’occasion de la visite d’une délégation de l’Anses à l’Agence canadienne d’inspection des aliments (ACIA) à Ottawa, le 17 mars 2017, le Dr Primal Silva, Vice-président des Sciences par intérim, et le Dr Roger Genet, Directeur général de l’Anses, ont signé un protocole d’entente concernant la coopération scientifique. Son objectif est de renforcer les collaborations entre les deux agences dans leurs nombreux domaines d’intérêt communs.

 

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