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Cuisson au barbecue

Les beaux jours voient traditionnellement le retour des barbecues dans les jardins. Mais l’utilisation de barbecue pour la cuisson de viandes nécessite une certaine prudence. En effet, d’une part la cuisson d’aliments à des températures élevées, en particulier en contact direct avec la flamme, conduit à la formation en surface de composés chimiques dont certains ont des propriétés cancérigènes. D’autre part, l’Anses observe une recrudescence des cas d’infections alimentaires pendant l’été, pouvant être dus à une mauvaise cuisson sur les barbecues. Aussi, pour vous permettre de profiter de ce mode de cuisson sans vous exposer aux infections et aux substances dangereuses, l’Anses vous apporte ses conseils.

Evaluation des risques sanitaires relatifs à la présence de micro-organismes dans les eaux destinées à la consommation humaine

Les agents microbiologiques pathogènes pouvant être présents dans l’eau destinée à la consommation humaine (EDCH) sont essentiellement des bactéries, des virus ou des protozoaires, issus pour la plupart d’entre eux des déjections humaines ou animales. Leur présence dans l’eau du robinet est liée à une insuffisance de la protection de la ressource, à un défaut du traitement de l’eau ou à des retours d’eau dans le réseau d’eau potable. Ils peuvent être à l’origine de maladies infectieuses (en France métropolitaine, essentiellement des gastro-entérites aigües) et constituent le principal risque à court terme pour la santé lié à une contamination de l’eau de boisson. 

Matériaux au contact des aliments, définition et encadrement

Les matériaux au contact des aliments sont omniprésents au cours de la vie des aliments, que ce soit lors du stockage (citernes, silos...), de la fabrication des aliments (plan de travail, tapis roulants, machines...) ou dans les emballages, pots ou boites qui les contiennent. Il convient de s'assurer que ces différents matériaux ne sont pas source de risque sanitaire. La qualité et le niveau de sécurité des matériaux destinés au contact des denrées alimentaires est ainsi défini par la loi au niveau national ou communautaire.

Les toxi-infections alimentaires collectives (TIAC)

Les toxi-infections alimentaires collectives ou TIAC correspondent à l’apparition d’au moins deux cas similaires d’une symptomatologie, en général gastro-intestinale, dont on peut rapporter la cause à une même origine alimentaire. Découvrez le rôle de l’Anses vis-à-vis de ces pathologies.

Les guides de bonnes pratiques d'hygiène (GBPH)

Les guides de bonnes pratiques d'hygiène et d’application des principes HACCP sont des documents de référence conçus par une branche professionnelle pour les professionnels de son secteur. Ces guides ont pour objectif d’aider les professionnels à maîtriser la sécurité sanitaire des aliments et à respecter leurs obligations réglementaires. Découvrez en quoi l’Agence intervient dans l’élaboration de ces guides.

Les Escherichia coli entérohémorragiques (EHEC)

La bactérie Escherichia coli (E. coli) est naturellement présente parmi la microflore digestive de l’Homme et des animaux à sang chaud. Certaines souches d’E. coli sont pathogènes parmi lesquelles les E. coli entérohémorragiques ou EHEC. Chez l’Homme, les EHEC sont responsables de troubles variés allant d’une diarrhée bénigne à des formes plus graves comme des diarrhées hémorragiques et/ou des atteintes rénales sévères appelées syndrome hémolytique et urémique principalement chez le jeune enfant. Carte d’identité de cette bactérie et présentation du rôle de l’Anses.

INCA 2 : les résultats d'une grande étude

Que mangent chaque jour les français ? L’étude INCA2 révèle que l’assiette des français contient en moyenne 44 % de glucides, 39 % de lipides, et 17 % de protéines soit encore trop de lipides et pas assez de glucides et de fibres. Les consommations de fruits et légumes par les jeunes adultes sont insuffisantes. Les évolutions par rapport à 1999 sont plutôt positives mais contrastées : stabilisation des apports énergétiques chez les adultes et diminution sensible de ces apports chez les enfants de moins de 14 ans, augmentation de la consommation de fruits chez les adultes et les adolescents, diminution de la consommation de boissons alcoolisées chez les adultes et diminution de la consommation de sel, malgré tout insuffisante.

Biberon : comment le préparer et le conserver ?

Les conditions de préparation, de manipulation et de conservation des biberons sont essentielles pour assurer la bonne santé du nourrisson. Elles permettent d'éviter les contaminations microbiennes qui peuvent être à l'origine d'infections graves, notamment chez l'enfant prématuré ou de faible poids.

Qualité sanitaire des coquillages

Les coquillages vivent au contact de l'eau de mer et des fonds marins dans lesquels ils trouvent leur nourriture (plancton, matières en suspension…). Leur qualité sanitaire est par conséquent tributaire de celle de l'eau et des sédiments. Afin de garantir au consommateur la salubrité des coquillages et de protéger la santé des coquillages, les activités de l'Agence s'organisent autour de 3 axes.

Ionisation à plus de 10kGy pour la fabrication de matériaux

La réglementation cadre des matériaux plastiques impose que leurs constituants soient évalués et autorisés avant mise sur le marché. Cependant, certains procédés de fabrication sont susceptibles de modifier la composition du matériau final en conduisant à l’apparition de  nouvelles substances potentiellement dangereuses, c’est le cas de l’ionisation. L’Anses est ainsi chargée d’évaluer les dossiers de demande d’utilisation de l’ionisation à plus de 10kGy pour la fabrication de matières plastiques. 

Évaluer les risques d’exposition au chlordécone aux Antilles

Longtemps utilisé aux Antilles pour lutter contre le charançon du bananier, le chlordécone peut être néfaste pour la santé humaine. L’Anses a mené plusieurs travaux d'évaluation du risque lié au chlordécone pour la population antillaise, en particulier via la consommation d’aliments contaminés. Ces travaux ont notamment conduit à l’élaboration de valeurs toxicologiques de référence et de seuils de contamination maximaux tolérables dans les denrées alimentaires. L’évaluation des expositions alimentaires a permis de formuler des recommandations aux populations locales sur la consommation des aliments.

Vers un portail des bases de données sur les propriétés des pesticides

En mars 2008, dans le cadre de son premier plan d’action (2006-2008), l’Observatoire des Résidus de Pesticides a confié à un groupe d’experts pluridisciplinaire les travaux préliminaires nécessaires à la mise à disposition d’une base de données des propriétés physico-chimiques, toxicologiques et écotoxicologiques des pesticides. Ces travaux ont abouti, en octobre 2010, à la publication du rapport « Portail des bases de données des propriétés des pesticides - Expression des besoins ».

Etiquetage alimentaire

L'étiquetage général des denrées alimentaires est obligatoire et doit être conforme au règlement européen concernant l’information des consommateurs sur les denrées alimentaires. Certaines des mentions qu’il prévoit permettent d’éviter les intoxications alimentaires, les réactions allergiques lorsque l'on est sensible ou encore d’équilibrer son alimentation… Mode d'emploi pour la lecture des étiquettes.

Risques microbiologiques dans l’alimentation

De multiples micro-organismes (bactéries, virus, parasites) sont susceptibles de contaminer les denrées alimentaires et d'engendrer diverses pathologies. Les mesures mises en œuvre par les autorités de santé et les professionnels ont conduit à une diminution majeure des principales pathologies causées par l’alimentation. Cependant, des épisodes récents de contamination en Europe, liés notamment à des produits végétaux, appellent à la vigilance vis-à-vis des dangers microbiens. L’Agence est fortement impliquée sur ces questions.

Boissons énergisantes

Le terme « boissons dites énergisantes » regroupe des boissons qui se présentent comme possédant des propriétés stimulantes tant au niveau physique qu’intellectuel. Elles contiennent généralement des ingrédients tels que caféine, taurine, glucuronolactone, vitamines, ou encore des extraits de plantes (guarana, ginseng). L’Agence a rendu plusieurs avis depuis 2001 pour évaluer l'innocuité et l'intérêt nutritionnel de ces boissons. Depuis 2009, l’Anses suit, dans le cadre de son dispositif de nutrivigilance, les effets indésirables suspectés d’être liés à la consommation de ces produits. L’Anses a également lancé une enquête visant à mieux connaître les pratiques de consommation des boissons dites énergisantes. Détails des travaux de l’Agence et de ses recommandations. 

Les mycotoxines

Les mycotoxines sont produites par certaines moisissures (ou champignons) sur les plantes au champ ou en cours de stockage. Plus de 300 d'entre elles ont été identifiées, mais seule une trentaine possède des propriétés toxiques réellement préoccupantes pour l'homme ou l'animal.

Enzymes alimentaires en alimentation humaine

Les enzymes alimentaires sont des produits contenant une ou plusieurs enzymes capables de catalyser une réaction biochimique spécifique. Ces produits sont obtenus à partir de plantes, d’animaux, de micro-organismes ou de produits dérivés, y compris un produit obtenu par un procédé de fermentation à l’aide de micro-organismes. Elles sont ajoutées à des denrées alimentaires à des fins technologiques à toute étape de leur fabrication, transformation, préparation, traitement, conditionnement, transport ou entreposage. Les fonctions technologiques de ces enzymes alimentaires peuvent être par exemple d’agir sur la coagulation de la caséine pour la fabrication de fromages, ou encore de dégrader l’amidon en sucres fermentescibles...

Que sont les encéphalopathies spongiformes transmissibles (EST)?

Les encéphalopathies spongiformes transmissibles, ou maladies à prion, sont des maladies humaines et animales, affectant le système nerveux central (cerveau et moelle épinière). Certaines d’entre elles peuvent être transmises par voie alimentaire. Elles sont induites par des prions,  particulièrement résistants aux procédés classiques désinfection. Ces maladies sont toujours mortelles et aucun traitement n’existe encore à ce jour.

Les protéines

Les protéines sont, avec les glucides et les lipides, l’une des trois grandes familles de macronutriments. Essentielles à l’organisme, elles y jouent un rôle structural (au niveau musculaire ou encore cutané) mais sont également impliquées dans de très nombreux processus tels que la réponse immunitaire (anticorps), le transport de l’oxygène dans l’organisme (hémoglobine), ou encore la digestion (enzymes digestives). Découvrez plus en détails leurs fonctions dans l’organisme, leurs sources dans l’alimentation et les recommandations de l’Anses en termes d’apport.

Les contaminants chimiques de l’alimentation

On appelle contaminants chimiques de l’alimentation des substances naturelles ou synthétiques qui se retrouvent dans les aliments. Il peut s’agir de substances utilisées lors de la production et de la transformation des denrées, mais également de substances présentes dans l’environnement de façon naturelle ou suite à une pollution des milieux. Découvrez le rôle de l’Anses vis-à-vis de cette question.

Disparités socioéconomiques et alimentation des enfants et adolescents : un état des lieux sur un sujet peu étudié

La question des relations entre alimentation et niveau socioéconomique est peu étudiée chez les enfants et adolescents en France. L’expertise menée par l’Anses sur ce sujet montre une moins bonne qualité nutritionnelle de l’alimentation chez les enfants et adolescents issus de milieux défavorisés. Elle met aussi en évidence chez ces derniers une consommation plus faible de fruits et légumes et plus élevée de boissons sucrées.

L'Anses en quelques mots

Créée le 1er  juillet 2010, l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses), instance scientifique indépendante, exerce des missions d’évaluation des risques, de référence et de recherche dans les domaines de la santé humaine, animale et végétale. Son rôle central est d’évaluer les risques sanitaires pour éclairer l’action publique et ainsi de contribuer à assurer la sécurité des travailleurs et des consommateurs.

OGM - Organismes Génétiquement Modifiés

Les organismes génétiquement modifiés sont définis comme des organismes ou des microorganismes dont le matériel génétique a été transformé d'une manière qui ne s'effectue pas par multiplication ou recombinaison naturelle. Ils font l’objet d’un cadre réglementaire européen, et sont évalués par l’autorité européenne de sécurité des aliments. Afin d’éclairer son évaluation, l’EFSA offre la possibilité aux Etats membres la possibilité d’évaluer les dossiers. C’est dans ce premier cadre que l’Anses intervient.
Par ailleurs, le domaine des OGM étant très réglementé et évolutif, les Etats se sont dotés de laboratoires officiels pour assurer les activités de surveillance et de contrôle (analyses, veille scientifique et technique,…). L’Anses héberge l’un des 3 laboratoires nationaux de référence au sein du Laboratoire de la santé des végétaux d’Angers.

Anses et nutrition

La nutrition c’est l’apport alimentaire répondant aux besoins de l’organisme. Une bonne nutrition – c’est-à-dire un régime adapté et équilibré – et la pratique régulière d’exercice physique sont autant de gages de bonne santé.

Les laboratoires de l'Anses

L’Anses dispose d’un réseau de 9 laboratoires de référence et de recherche, implantés sur tout le territoire, au plus près des filières. Ces laboratoires exercent leurs activités dans trois grands domaines : santé et bien-être des animaux, sécurité sanitaire des aliments (chimie et microbiologie) et santé des végétaux. Ils sont reconnus au niveau international dans leurs différents champs d’expertise : épidémiologie, microbiologie et résistance aux antimicrobiens, toxines et contaminants physicochimiques. Grâce à leurs missions d’expertise, de surveillance épidémiologique, d’alerte et d’assistance scientifique et technique, ils assurent un rôle essentiel dans la connaissance des dangers et par la collecte des données issues des réseaux de laboratoires agréés. 

Régimes amaigrissants

Le surpoids et l'obésité chez les adultes en France constituent un vrai problème de santé publique, qui peut nécessiter le suivi d’un régime alimentaire dans le cadre d’une prise en charge par un professionnel de santé. Toutefois, des régimes amaigrissants sont souvent suivis en l'absence de surpoids ou d’indication médicale, pour des raisons essentiellement esthétiques. Saisie par les autorités sanitaires, l’Anses a réalisé une évaluation des risques sanitaires que peuvent présenter de telles pratiques.

Evaluation des risques cumulés : l’Anses contribue au développement de méthodes pour les produits phytopharmaceutiques

L’évaluation des risques cumulés des substances chimiques constitue actuellement, un des grands défis pour la connaissance et la gestion des risques. Concernant les pesticides et leurs résidus, des méthodes d’évaluation sont en développement et s’orientent vers le regroupement de substances ayant des effets sur les mêmes organes et/ou partageant des mécanismes d’action.

Bisphénol A: l’Anses met en évidence des risques potentiels pour la santé et confirme la nécessité de réduire les expositions

Aboutissement de trois années de travail, l’Anses publie aujourd’hui les résultats de l’évaluation des risques sanitaires associés au bisphénol A. Ce travail est accompagné de trois autres rapports : un état des lieux des alternatives potentielles au bisphénol A, une évaluation des dangers d’autres composés de la famille des bisphénols et un rapport sur les incertitudes entourant les perturbateurs endocriniens.

 

Suppression des tests ESB à l’abattoir : l’Anses publie aujourd’hui son avis

Au fur et à mesure de l’amélioration de la situation épidémiologique au regard de l'Encéphalopathie spongiforme bovine (ESB), l’âge seuil des bovins soumis à un test obligatoire à l’abattoir a été progressivement relevé. L’Anses a ainsi préconisé en 2011, l’âge de 7 ans comme âge seuil des bovins à tester. Depuis janvier 2013, la Commission européenne autorise les États membres à ne plus dépister systématiquement l’encéphalopathie spongiforme bovine (ESB) à l’abattoir.

Quels laits pour l’alimentation des moins d’un an?

Suite à plusieurs signalements de cas graves chez des enfants de moins d’un an, nourris partiellement ou exclusivement avec des boissons végétales présentées comme des « laits végétaux » (soja, riz, amande, châtaigne, quinoa, etc.) ou des laits d’origine animale (chèvre, ânesse, jument, etc.), l’Anses s’est autosaisie. L’analyse des compositions nutritionnelles de ces produits montre qu’ils ne sont pas adaptés aux besoins des nourrissons. L’Agence rappelle ainsi que le lait maternel est l’aliment le mieux adapté aux besoins du nourrisson. En l’absence d’allaitement ou en complément de celui-ci, seules les préparations pour nourrissons ou les préparations de suite, autorisées par la réglementation, peuvent couvrir les besoins nutritionnels de l’enfant.

Listériose

La listériose est une maladie à transmission alimentaire, due à une bactérie, Listeria monocytogenes. Cette bactérie est fréquemment la cause de troubles digestifs mineurs, avec diarrhée. Toutefois, des formes graves peuvent affecter les populations sensibles : femmes enceintes, personnes âgées, immunodéprimés. Présentation de cette maladie et conseils pour l’éviter.

Poissons et produits de la pêche : synthèse des recommandations de l’Agence

Le poisson et les produits de la pêche possèdent des qualités nutritionnelles précieuses qui en font des aliments particulièrement intéressants au plan nutritionnel, il est ainsi recommandé de consommer du poisson deux fois par semaine, dont un poisson gras. Cependant, du fait qu’ils vivent en contact permanent avec l’environnement, les aliments qui en sont issus sont susceptibles d’être contaminés par des substances chimiques mais également par des micro-organismes.

Pas de miel pour les enfants de moins d’un an

Le botulisme infantile est une maladie rare, survenant chez les enfants de moins d’un an. Des formes résistantes (spores) de la bactérie (Clostridium botulinum), responsables de cette maladie, peuvent se trouver dans les poussières et certains sols. Transportées par les abeilles, les spores peuvent se retrouver ensuite dans le miel. Suite à l’augmentation du nombre de cas de botulisme infantile depuis 2004, l’Agence rappelle qu'il est absolument déconseillé de donner du miel, quelle que soit son origine, aux nourrissons de moins d'un an. 

Disparités socioéconomiques et alimentation des enfants et adolescents

La question des relations entre alimentation et niveau socioéconomique reste peu étudiée pour les enfants et adolescents en France. L’expertise menée par l’Anses sur ce sujet montre une moins bonne qualité nutritionnelle de l’alimentation chez les enfants et adolescents issus de milieux défavorisés. Cependant, plus que des critères de revenu, le niveau d’études des parents apparaît comme un facteur déterminant de la qualité de l’alimentation. 

Pesticides et eau du robinet : les variations régionales ne modifient pas les résultats des évaluations de risque nationales

Comme les autres aliments, l’eau du robinet est susceptible d’être contaminée par des pesticides. L’Anses a réalisé un travail dédié afin d’évaluer la part que représente l’eau dans l’exposition alimentaire globale aux pesticides et les conséquences de la variabilité géographique de sa contamination en termes de risques. Cette étude, conduite dans le cadre de l’Observatoire des résidus de pesticides (ORP) a été financée par l’Office national de l'eau et des milieux aquatiques (ONEMA) au titre du plan Ecophyto.

Les dosettes ou capsules des machines « expresso » n’augmentent pas l’exposition aux contaminants chimiques

Dans le cadre d’un partenariat avec l’Institut national de la consommation (INC), l’Anses a initié une étude afin de comparer les teneurs en différents contaminants chimiques des cafés préparés à l’aide de machines « expresso » domestiques avec celles du café filtre traditionnel. Les résultats montrent que ces nouvelles pratiques ne modifient pas les conclusions des évaluations de risque précédentes concernant l’exposition des consommateurs aux contaminants chimiques.

Boissons dites énergisantes : l’Anses met en garde contre des modes de consommation à risques

Les boissons dites énergisantes sont des sodas enrichis en substances déjà présentes dans l'alimentation (caféine, taurine, vitamines,...) et qui ont essentiellement en commun leur teneur en caféine (équivalente en moyenne à deux expressos). Cette composition en fait des boissons « excitantes » qui peuvent lorsqu’elles sont associées à certains modes de consommation (alcool, sport,…) générer des accidents cardiaques graves chez les consommateurs porteurs de prédispositions génétiques fréquentes (1 individu sur 1000) et généralement non diagnostiquées.

Nutrivigilance : l’Anses met en consultation un avis sur les compléments alimentaires à base de levure de riz rouge

La « levure de riz rouge » est utilisée dans de nombreux compléments alimentaires revendiquant le « maintien d’une cholestérolémie à un niveau normal ». L’Anses a reçu 25 signalements d’effets indésirables (majoritairement des atteintes musculaires et hépatiques) susceptibles d’être liés à la consommation de ce type de compléments alimentaires.

Les édulcorants intenses

Aspartame, extraits de stévia (glycosides de stéviol), sucralose, acésulfame K,… Les édulcorants intenses sont des additifs alimentaires utilisés pour donner une saveur sucrée aux aliments. Sous cette appellation unique, les édulcorants sont en fait des substances très diverses du point de vue chimique mais dont le point commun est de présenter un pouvoir sucrant extrêmement élevé. Découvrez ce que sont ces substances et les travaux que mène l’Anses à leur sujet.

L’acrylamide dans les aliments

L’acrylamide est une substance qui se forme au moment de la cuisson à haute température de certains aliments riches en asparagine (un acide aminé) et en amidon. Cette molécule est reconnue comme cancérogène avéré pour l’animal et possible pour l’Homme par le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC). Depuis 2002, l’Anses a évalué à plusieurs reprises les risques liés à cette molécule et contribue à la connaissance de l’exposition des français via leur alimentation. Elle a également saisi l’EFSA pour que les connaissances sur cette molécule, sa toxicité et les moyens de diminuer l’exposition des consommateurs soient consolidées. 

Etude de l’alimentation totale (EAT 2) : l’Anses met à disposition les données de son analyse interrégionale de l’exposition aux substances

En menant ses études de l’alimentation totale (EAT), l’Anses surveille l'exposition des populations à des substances chimiques présentes dans les aliments. Par ailleurs, pour s’informer des habitudes alimentaires de la population, elle réalise également des études nationales de consommation (études INCA). Afin de mieux connaître les substances chimiques auxquelles est exposée la population française via son alimentation et selon la région dans laquelle elle réside, les résultats de la deuxième édition de chacune de ces études (EAT 2 et INCA 2) ont été croisés.

Etudes alimentaires : mieux protéger les consommateurs

L’Anses mène régulièrement des études d’ampleur sur les consommations alimentaires de la population (INCA). Leurs résultats sont essentiels car, associés aux autres outils de référence dont dispose l’Anses (EAT, Table Ciqual, Oqali), ils permettent d’évaluer les apports nutritionnels de la population et leur adéquation aux besoins nutritionnels, ainsi que le risque lié à la présence de substances chimiques dans les aliments. C’est sur l’ensemble de ces connaissances, confrontées à l’expertise des études scientifiques disponibles au plan national et international, que l’Anses émet ses recommandations, et agit ainsi au quotidien pour protéger les consommateurs.

Exposition à l’aluminium par l’alimentation

L’aluminium est un métal naturellement présent dans l’environnement. C’est le 3ème élément le plus abondant dans la croûte terrestre, dont il représente 8%. Il est présent dans les sols et les eaux, y compris celles utilisées pour produire de l’eau destinée à la consommation humaine. Il peut donc se retrouver dans les ressources en eau ou les aliments. Point sur les travaux que mène l’Anses sur les risques liés à l’exposition à l’aluminium par voie alimentaire.

Compléments alimentaires à base de levure de riz rouge : avant consommation, prenez conseil auprès d’un professionnel de santé

La « levure de riz rouge » est une moisissure de couleur rouge cultivée sur du riz et utilisée dans de nombreux compléments alimentaires revendiquant le « maintien d’une cholestérolémie à un niveau normal ». L’Anses a reçu 25 signalements d’effets indésirables (majoritairement des atteintes musculaires et hépatiques) susceptibles d’être liés à la consommation de compléments alimentaires contenant de la « levure de riz rouge ».

La brucellose, une maladie animale à surveiller

La brucellose est une maladie répandue à travers le monde affectant la plupart des espèces de mammifères, notamment les ruminants, domestiques et sauvages ainsi que l'Homme. Chez l’animal, la brucellose se traduit par des avortements, une réduction de fertilité et des pertes en lait, pouvant impliquer des pertes économiques importantes. De plus, tout animal ou troupeau non certifié indemne de brucellose ne peut circuler librement dans le monde. Du fait de cet enjeu économique majeur et du risque pour la santé humaine, l'Anses est impliquée au premier plan dans la surveillance et la lutte contre les brucelloses. 

Bisphénol A : l’Anses publie ses commentaires en réponse à la mise en consultation du projet d’avis de l’EFSA

Le 17 janvier dernier, l’EFSA (Autorité européenne de sécurité des aliments) mettait son projet d’avis sur les risques sanitaires liés au Bisphénol A (BPA) en consultation sur son site Internet. L’Anses s’est autosaisie le 7 février 2014 pour procéder à une analyse des principaux points de ce projet d’avis. L’Agence publie ce jour les conclusions transmises à l’EFSA en réponse à cette mise en consultation.

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