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La lutte contre Campylobacter commence bien dĂšs l’élevage

Un travail d’expertise europĂ©en dirigĂ© par une scientifique de l’Anses a réévaluĂ© l’efficacitĂ© du contrĂŽle de la bactĂ©rie Campylobacter dans les Ă©levages de poulets pour empĂȘcher la transmission de la bactĂ©rie Ă  l’ĂȘtre humain. Ces rĂ©sultats viennent d’ĂȘtre publiĂ©s dans une revue scientifique.

8 questions sur l'alimentation d'aujourd'hui

Mangeons nous trop et mal ? Les complĂ©ments alimentaires sont-ils utiles pour notre santĂ© ? Acheter en vrac en toute sĂ©curitĂ©, est-ce possible ? L'eau que nous buvons contient-elle des microplastiques ? ... A travers nos vidĂ©os et articles, dĂ©couvrez comment nos scientifiques agissent au quotidien pour rĂ©pondre aux inquiĂ©tudes posĂ©es par l’alimentation d’aujourd’hui. 

 

Manque d’activitĂ© physique et excĂšs de sĂ©dentaritĂ© : une prioritĂ© de santĂ© publique

95% de la population française adulte est exposĂ©e Ă  un risque de dĂ©tĂ©rioration de la santĂ© par manque d’activitĂ© physique ou un temps trop long passĂ© assis. Ces risques sont majorĂ©s lorsque le manque d’activitĂ© physique et l’excĂšs de sĂ©dentaritĂ© sont cumulĂ©s. Certaines populations sont plus exposĂ©es. Promouvoir des modes de vie favorables Ă  la pratique d’activitĂ©s physiques et Ă  la lutte contre la sĂ©dentaritĂ© doit constituer une prioritĂ© des pouvoirs publics selon l’Anses.

Les biotechnologies

Avec l’essor du gĂ©nie gĂ©nĂ©tique, les biotechnologies permettent d’intervenir directement sur les gĂšnes des organismes vivants pour en modifier les propriĂ©tĂ©s. Ces technologies sont utilisĂ©es dans de nombreux secteurs, de la recherche Ă  l’industrie, notamment dans les domaines de l’agriculture et de la santĂ©. Depuis sa crĂ©ation, l’Anses remplit plusieurs missions en rapport avec l’utilisation de plantes gĂ©nĂ©tiquement modifiĂ©es dans l’alimentation humaine ou animale, dĂ©signĂ©es sous le nom d’OGM. Le 1er janvier 2022, ses missions ont Ă©tĂ© Ă©largies suite Ă  la dissolution du Haut conseil des biotechnologies. 

L’Anses et la PrĂ©sidence française du Conseil de l’Union europĂ©enne

Dans le cadre de la PrĂ©sidence française du Conseil de l'Union europĂ©enne (PFUE), l’Anses organise et participe Ă  plusieurs Ă©vĂšnements associant agences homologues, partenaires scientifiques et institutionnels. MĂ©dicaments vĂ©tĂ©rinaires, alimentation, substances chimiques
 retrouvez les principaux rendez-vous prĂ©vus au premier semestre 2022.

Un partenariat pour mieux lutter contre les bactéries dans les ateliers de transformation des aliments

La prĂ©sence des bactĂ©ries Listeria et Salmonella dans les ateliers de transformation des aliments pose plusieurs problĂšmes : ces bactĂ©ries pathogĂšnes pour l’ĂȘtre humain sont capables de persister longtemps dans l’environnement et de rĂ©sister aux traitements par des produits biocides. L’UnitĂ© mixte technologique (UMT) Actia Fastypers vient d’ĂȘtre créée par le ministĂšre de l’Agriculture pour cinq ans, afin de travailler sur ces problĂ©matiques.

Menu vĂ©gĂ©tarien hebdomadaire Ă  l’école : l’Anses en appui Ă  l’expĂ©rimentation

La loi EGAlim instaure l’expĂ©rimentation d'un menu vĂ©gĂ©tarien hebdomadaire dans la restauration scolaire durant deux ans. InterrogĂ©e par la Direction gĂ©nĂ©rale de la SantĂ© et la Direction GĂ©nĂ©rale de l’Alimentation, l’Anses a fourni deux appuis scientifiques dans le cadre de la mise en Ɠuvre de cette expĂ©rimentation.

Vente en vrac : recommandations et produits Ă  exclure

Comment les distributeurs peuvent-ils garantir aux consommateurs la sĂ©curitĂ© sanitaire des produits vendus en vrac ? Tous les produits peuvent-ils ĂȘtre vendus en vrac ? A l’heure oĂč la vente en vrac prend de l’ampleur, encouragĂ©e par la demande sociĂ©tale et par le lĂ©gislateur dans le cadre de la loi AGEC, l’Anses a Ă©tĂ© saisie par la DGCCRF sur les produits ne pouvant relever de cette pratique pour des raisons de santĂ© publique.

L’Anses et l’Istituto Superiore di Sanità signent un partenariat scientifique

L’Anses et l’ISS - Istituto Superiore di SanitĂ  (Institut national italien de la santĂ©) principal organisme de recherche en santĂ© publique d’Italie, ont signĂ© un protocole d’accord jeudi 18 novembre 2021. Il vise Ă  renforcer une collaboration scientifique de longue date entre les deux organismes dans les domaines de la santĂ© publique vĂ©tĂ©rinaire, la sĂ©curitĂ© sanitaire des aliments, la nutrition et la santĂ© environnementale.  

Une premiĂšre revue de la littĂ©rature sur le danger possible de l’ingestion d’amiante

Des fibres d’amiante peuvent, dans certaines circonstances, se retrouver dans les eaux destinĂ©es Ă  la consommation humaine (EDCH). En effet, certaines canalisations d’eau potable sont en amiante-ciment. L’Anses a menĂ© une premiĂšre revue de la littĂ©rature scientifique afin de caractĂ©riser le danger liĂ© Ă  l’ingestion d’amiante.

Projet Marco : six annĂ©es de recherches sur la mer en CĂŽte d’Opale

AprĂšs six annĂ©es, le projet Marco (Recherches marines et littorales en CĂŽte d’Opale : des milieux, aux ressources, aux usages et Ă  la qualitĂ© des produits aquatiques) arrive Ă  sa fin. À cette occasion, un colloque est organisĂ© du 13 au 15 octobre Ă  Boulogne-sur-Mer par les cinq Ă©tablissements partenaires. Tour d’horizon des apports de ce projet, auquel l’Anses a contribuĂ© sur la qualitĂ© des produits de la mer, dont l’étude des microplastiques et de leur impact sur ces produits.

Un guide spĂ©cifique pour Ă©valuer les risques sanitaires des nanomatĂ©riaux dans l’alimentation

Les nanomatĂ©riaux sont de plus en plus utilisĂ©s dans notre alimentation, notamment pour amĂ©liorer l’aspect d’un produit alimentaire, son conditionnement ou sa teneur nutritive. Toutefois, leurs impacts potentiels sur la santĂ© soulĂšvent de nombreuses questions. C’est notamment le cas du dioxyde de titane utilisĂ© comme additif alimentaire (E171), dont la sĂ©curitĂ© d’emploi a Ă©tĂ© questionnĂ©e par l’AutoritĂ© europĂ©enne de sĂ©curitĂ© des aliments (EFSA) et qui est en voie d’ĂȘtre interdit dans l’Union europĂ©enne Ă  compter de 2022.

Vitamine D : privilégier les médicaments pour éviter le surdosage chez les nourrissons

Trois cas de surdosage Ă  la vitamine D ont rĂ©cemment Ă©tĂ© rapportĂ©s chez des nourrissons, suite Ă  la prise de complĂ©ments alimentaires. Un excĂšs en vitamine D peut avoir de graves consĂ©quences sur leur santĂ© et menacer le pronostic vital des tout-petits. Pour limiter les risques, nous rappelons nos recommandations pour la supplĂ©mentation des nourrissons en vitamine D. 

La saison des champignons en avance cette annĂ©e : soyez vigilant face aux risques d’intoxications

Les conditions mĂ©tĂ©orologiques des mois de juillet et d’aoĂ»t favorisent cette annĂ©e les cueillettes prĂ©coces de champignons. De nombreuses intoxications liĂ©es Ă  leur consommation sont dĂ©jĂ  observĂ©es. Celles-ci peuvent ĂȘtre graves - troubles digestifs sĂ©vĂšres, complications rĂ©nales, atteintes du foie pouvant nĂ©cessiter une greffe - voire mortelles. Que vous soyez connaisseur ou cueilleur occasionnel, restez vigilant et respectez les bonnes pratiques pour une consommation en toute sĂ©curitĂ©.

Billes d’eau : Ă  tenir hors de portĂ©e des enfants

L’ingestion de billes ou perles d’eau par de jeunes enfants peut provoquer des accidents graves, parfois mortels. Les cas d’ingestion Ă©tant en nette augmentation, nous alertons les parents et les personnes ayant la garde d’enfants et leur rappelons l’importance de tenir ces objets hors de leur portĂ©e.

Nanomatériaux : pour une définition européenne plus protectrice

Dans l’Union europĂ©enne, la dĂ©finition des nanomatĂ©riaux varie en fonction des secteurs d’activitĂ©. La Commission europĂ©enne a lancĂ© une consultation publique pour rĂ©viser la dĂ©finition des nanomatĂ©riaux en vue d’une Ă©ventuelle harmonisation. Dans sa rĂ©ponse, l’Anses appelle Ă  ne pas exclure de cette dĂ©finition certains nanomatĂ©riaux qui pourraient pourtant ĂȘtre problĂ©matiques pour la santĂ© humaine et l’environnement.

Les plantes toxiques vendues dans le commerce

Certaines plantes d’ornement vendues dans le commerce ou sur internet peuvent prĂ©senter un risque en cas d’ingestion ou de contact cutanĂ© par exemple. Retrouvez dans cet article la liste des plantes toxiques pour les Hommes comme pour les animaux.

Un été sans souci

Depuis plusieurs annĂ©es, l’Anses est partenaire de l’opĂ©ration « Un Ă©tĂ© sans souci Â» pilotĂ©e par la Direction gĂ©nĂ©rale de la SantĂ©. Cette annĂ©e, l'Agence vous propose une sĂ©lection de recommandations pour prĂ©venir les risques propres Ă  la pĂ©riode estivale : non-respect de la chaĂźne du froid, piqĂ»res de moustiques, protection des animaux en cas de fortes chaleurs, etc.

ChlordĂ©cone et alimentation : mieux caractĂ©riser l’exposition des Antillais

L’Anses lance l’étude ChlorExpo en Guadeloupe et en Martinique. Le but est d’obtenir une photographie plus prĂ©cise du niveau d’exposition alimentaire de la population au chlordĂ©cone, en lien avec les derniĂšres connaissances sur les risques d’exposition Ă  ce contaminant chimique. Pour mieux prendre en compte les habitudes locales d’approvisionnement, de prĂ©paration et de cuisson des aliments, l'agence rĂ©alise cet Ă©tĂ© une enquĂȘte scientifique auprĂšs des habitants.

Tout savoir sur la sécurité sanitaire des aliments

Quelles sont les sources potentielles de contamination des aliments ? Qu’est-ce qu’une toxi-infection alimentaire ? Comment Ă©viter les intoxications alimentaires ? Qu’est-ce que la Salmonellose et que provoque-t-elle ? Que fait l’Agence pour garantir la sĂ©curitĂ© sanitaire d’un aliment ?

A l’occasion la journĂ©e mondiale de la SĂ©curitĂ© sanitaire des aliments, nous vous proposons un dossier dĂ©diĂ© pour mieux comprendre les enjeux de la sĂ©curitĂ© sanitaire des aliments et dĂ©couvrir nos actions pour rendre les aliments plus sĂ»rs pour les consommateurs.

Les facteurs de risque de onze maladies d’origine alimentaire passĂ©s en revue

Un numĂ©ro spĂ©cial de la revue Microbial Risk Analysis sur les facteurs de risque des principales maladies infectieuses d’origines alimentaires vient de paraĂźtre. BasĂ© sur les travaux de scientifiques et d’experts de l’Anses, il fait la synthĂšse des connaissances Ă©pidĂ©miologiques et fournit des informations pour orienter les actions prĂ©ventives et la surveillance de ces maladies, ainsi que les futures recherches.

Compléments alimentaires à base de plantes contenant de la coumarine : attention à la surconsommation

L’Anses a Ă©valuĂ© le risque liĂ© Ă  la teneur en coumarine de certaines plantes pouvant ĂȘtre consommĂ©es en particulier dans les complĂ©ments alimentaires. ComposĂ© naturel odorant prĂ©sent dans certaines plantes comme la cannelle, la coumarine est utilisĂ©e dans l’alimentation comme Ă©pice ou ingrĂ©dient aromatisant naturel. ConsommĂ©e Ă  de fortes doses, la coumarine peut provoquer des atteintes hĂ©patiques.

Dioxyde de titane : point sur l’actualisation de l’évaluation de l’EFSA pour l’additif alimentaire E171

L’Anses prend note des conclusions de la réévaluation par l’EFSA du dioxyde de titane utilisĂ© comme additif alimentaire (E171), qui confirment des prĂ©occupations sanitaires soulevĂ©es par l’Agence dans ses expertises de 2017 et 2019. Elle prendra en compte les donnĂ©es de cette nouvelle Ă©valuation dans ses travaux en cours sur l’évaluation des risques liĂ©es aux additifs et ingrĂ©dients alimentaires de taille nanomĂ©trique.

Les références nutritionnelles en vitamines et minéraux

Le terme gĂ©nĂ©ral « rĂ©fĂ©rence nutritionnelle » regroupe un ensemble de valeurs d’apports alimentaires en nutriments qui varient en fonction de l'Ăąge et du sexe mais aussi en fonction du niveau d'activitĂ© physique, de l'Ă©tat physiologique (comme la grossesse par exemple) ou encore des habitudes alimentaires. Ces rĂ©fĂ©rences nutritionnelles sont utiles aux professionnels de santĂ© et notamment aux spĂ©cialistes de la nutrition et de la diĂ©tĂ©tique pour Ă©laborer un rĂ©gime alimentaire variĂ© et Ă©quilibrĂ© couvrant les besoins de diffĂ©rents groupes de population : nourrissons, enfants, adolescents, adultes, femmes enceintes et allaitantes, personnes ĂągĂ©es) en bonne santĂ©, sans conduire Ă  des excĂšs d’apports. Dans cet article, vous trouverez une description synthĂ©tique des fonctions, des sources alimentaires et des rĂ©fĂ©rences nutritionnelles disponibles pour l’ensemble des vitamines et minĂ©raux.

Publication des nouvelles références nutritionnelles en vitamines et minéraux pour la population française

ApportĂ©s essentiellement par notre alimentation, les vitamines et minĂ©raux sont nĂ©cessaires Ă  la croissance, au bon fonctionnement de notre organisme et au maintien en bonne santĂ©. L’Anses actualise aujourd’hui les rĂ©fĂ©rences nutritionnelles en vitamines et minĂ©raux qui dĂ©finissent les quantitĂ©s permettant de couvrir le besoin en nutriments des populations, sans conduire Ă  des excĂšs. Ces valeurs ont vocation Ă  devenir les rĂ©fĂ©rences pour tous les professionnels du secteur de la nutrition et de la santĂ©.

Zootopique, le podcast d’anticipation de l’Anses

Une Covid-31 est-elle possible ? Que vont devenir nos cohabitations tumultueuses avec les moustiques
 ou les abeilles ? Quelle viande mangerons-nous demain ? L’Anses lance « Zootopique », sa premiĂšre sĂ©rie de podcasts, et propose aux auditeurs un voyage dans le futur pour interroger les liens entre santĂ© humaine et santĂ© animale. Un an aprĂšs le dĂ©but de la pandĂ©mie Covid-19, l’Agence, en collaboration avec le mĂ©dia The Conversation, fait entendre la voix de chercheuses et de chercheurs pour comprendre comment la science d’aujourd’hui anticipe les risques de demain. 

BrĂ©vĂ©toxines dans les coquillages : proposition d’une valeur guide pour la protection des consommateurs

Pour la premiĂšre fois en 2018, des brĂ©vĂ©toxines, une famille de biotoxines marines, ont Ă©tĂ© dĂ©tectĂ©es dans des moules en Corse. En cas d’ingestion, ces toxines peuvent provoquer chez l’Homme des symptĂŽmes neurologiques, gastro-intestinaux et/ou cardiovasculaires. A partir des cas d’intoxication alimentaire survenus dans d’autres pays, l’Anses a proposĂ© une valeur guide pour assurer la protection des consommateurs de coquillages tels que les huĂźtres et les moules. Ces travaux constituent une avancĂ©e scientifique importante dans le domaine des toxines Ă©mergentes.

Intoxication par champignons shiitake : l’Anses et la DGCCRF rappellent l’importance de bien les cuire avant de les consommer

Originaire d’Asie, le champignon shiitake est le champignon le plus consommĂ© au monde aprĂšs le champignon de Paris. ArrivĂ© sur le marchĂ© europĂ©en depuis plusieurs annĂ©es, il est dĂ©sormais cultivĂ© et produit en France. Lorsqu’il est consommĂ© cru ou insuffisamment cuit, le shiitake peut entraĂźner une dermatite toxique « en flagelle » sur tout le corps, provoquant de fortes dĂ©mangeaisons.

Hommes et animaux : une seule santé

La pandémie de la COVID-19 a mis en lumiÚre les liens étroits entre la santé des animaux et celle de l'Homme.

À l’occasion de la journĂ©e mondiale de la santĂ©, nous vous proposons un dĂ©cryptage scientifique et un Ă©clairage de nos actions pour mieux comprendre ces interactions au regard du concept One health, une seule santĂ© pour les animaux, l'Homme et l'environnement.

Les interactions entre la santé animale et la santé humaine en 10 points clés

La santĂ© des animaux et celle de l’Homme sont Ă©troitement liĂ©es. Chaque annĂ©e, trois Ă  cinq nouvelles maladies humaines trouvent leur source dans le monde animal. Mieux connaĂźtre les pathogĂšnes qui circulent chez les animaux permet d’anticiper les Ă©pidĂ©mies qui pourraient survenir chez l’Homme dans le futur. RĂ©sumĂ© en quelques notions clĂ©s pour mieux comprendre la problĂ©matique.

La sécurité sanitaire des aliments, de la fourche à la fourchette

Le lait, la viande, les lĂ©gumes
tous les aliments que nous consommons peuvent ĂȘtre source de contamination. A travers la transmission de bactĂ©ries, de parasites, de virus d’origine animale ou vĂ©gĂ©tale ou de contaminants chimiques, notre alimentation est susceptible de provoquer des maladies ou intoxications chez l’Homme. La sĂ©curitĂ© sanitaire des aliments se situe dans une approche globale « une seule santĂ© », Ă  l’interface de la santĂ© des animaux, des vĂ©gĂ©taux et de l’Homme. Pour protĂ©ger le consommateur des risques liĂ©s Ă  la contamination des aliments et prĂ©venir les Ă©pidĂ©mies potentielles, il est essentiel d’intervenir sur toutes les Ă©tapes de la chaĂźne alimentaire, « de la fourche Ă  la fourchette ». C’est le rĂŽle de l’Anses.

Gare aux confusions entre colchique et ail des ours

Lors de cueillette, les plantes sauvages toxiques sont parfois confondues avec des plantes comestibles. La confusion entre l’ail des ours et le colchique peut entraĂźner des intoxications graves voire mortelle. Retrouvez tous nos conseils pour des cueillettes en toute sĂ©curitĂ©.

Le rĂšglement europĂ©en sur la transparence : un nouveau cadre pour l’évaluation des risques et la sĂ©curitĂ© sanitaire des aliments

En vigueur depuis le 27 mars 2021, le RÈGLEMENT (UE) 2019/1381 du Parlement europĂ©en et du Conseil du 20 juin 2019, dit « RĂšglement Transparence Â», vise Ă  renforcer la transparence et la pĂ©rennitĂ©Ì de l'Ă©valuation des risques dans la chaĂźne alimentaire, Ă  l’échelle de l’Union europĂ©enne. Panorama des principales Ă©volutions apportĂ©es par cette rĂ©glementation et ses implications pour les industriels, les reprĂ©sentants de la sociĂ©tĂ© civile, et pour les agences sanitaires nationales comme l’Anses.

Les lipides

Graisses, gras, lipides, acides gras, triglycĂ©rides, cholestĂ©rol, difficile de s'y retrouver parmi tous ces termes 
. DĂ©couvrez Ă  quoi correspondent ces termes, le rĂŽle jouĂ© par les lipides dans l’organisme, les aliments sources de lipides ainsi que les recommandations de l’Anses.

L’Anses et l’ANSM lancent un projet de rapprochement à Lyon : le futur bñtiment commun se dessine

L’Anses et l'ANSM (Agence nationale de sĂ©curitĂ© du mĂ©dicament et des produits de santĂ©) ont dĂ©cidĂ© de rapprocher certaines de leurs activitĂ©s scientifiques et de les regrouper dans un nouveau bĂątiment. Le projet du cabinet Pargade Architectes a Ă©tĂ© sĂ©lectionnĂ© pour la construction de ce bĂątiment. EntiĂšrement dĂ©diĂ© Ă  l’approche « One health – une seule santĂ© », il alliera plateformes technologiques de pointe et laboratoires de haute sĂ©curitĂ© biologique en santĂ© humaine, animale et vĂ©gĂ©tale.

Pesticides dans les eaux destinĂ©es Ă  la consommation humaine : quelle contribution de l’Anses pour protĂ©ger la santĂ© des consommateurs ?

En diffusant dans notre environnement, les pesticides peuvent se transformer en une ou plusieurs autres molĂ©cules appelĂ©es "mĂ©tabolites". Les substances actives de pesticides ainsi que leurs mĂ©tabolites sont ainsi susceptibles de contaminer les ressources en eau et de se retrouver dans les eaux destinĂ©es Ă  la consommation humaine (EDCH). L’Anses vient en appui aux autoritĂ©s dans la gestion des dĂ©passements des limites rĂ©glementaires fixĂ©es, afin de garantir la santĂ© du consommateur. Elle a Ă©galement conçu une mĂ©thode pour identifier, parmi les mĂ©tabolites de pesticides, ceux qui devront faire l’objet d’une attention prioritaire au regard des enjeux sanitaires associĂ©s Ă  la consommation de l’eau.

Un projet pour comprendre et modéliser la transmission du virus SARS-CoV-2 dans les ateliers de transformation de la viande

Des cas groupĂ©s de Covid-19 ont Ă©tĂ© identifiĂ©s chez les personnes travaillant au sein des ateliers de transformation des aliments, en France et dans le monde. Un projet coordonnĂ© par l’Anses et financĂ© par l’Agence nationale de la recherche vient de dĂ©buter pour mieux comprendre comment le virus circule dans les ateliers de prĂ©paration de la viande et proposer des mesures de prĂ©vention adaptĂ©es.

Un nouveau site de déclaration en ligne pour la Nutrivigilance

Le dispositif de Nutrivigilance collecte les signalements d’effets indĂ©sirables liĂ©s Ă  la consommation de certains produits alimentaires, dont les complĂ©ments alimentaires. Les professionnels de santĂ©, les fabricants ou distributeurs et les particuliers peuvent dĂ©sormais dĂ©clarer ces effets indĂ©sirables sur un nouveau site plus facile et rapide Ă  utiliser. En dĂ©clarant sur le site, ils contribuent ainsi Ă  amĂ©liorer la connaissance des produits et la sĂ©curitĂ© des consommateurs.

Tout savoir sur le dispositif de nutrivigilance

ComplĂ©ments alimentaires, nouveaux aliments, aliments enrichis ou boissons dites Ă©nergisantes : la consommation de ces produits peut provoquer des effets indĂ©sirables. Pour les identifier rapidement et protĂ©ger au mieux la santĂ© des consommateurs, l’Anses a mis en place un dispositif de vigilance alimentaire : la nutrivigilance.

Vitamine D chez l’enfant : recourir aux mĂ©dicaments et non aux complĂ©ments alimentaires pour prĂ©venir le risque de surdosage

Des cas de surdosage Ă  la vitamine D ont rĂ©cemment Ă©tĂ© rapportĂ©s chez des jeunes enfants suite Ă  la prise de complĂ©ments alimentaires enrichis en vitamine D. Ces cas se manifestent par une hypercalcĂ©mie (taux excessif de calcium dans le sang) qui peut avoir des consĂ©quences graves, telles qu’une atteinte rĂ©nale Ă  type de lithiase / nĂ©phrocalcinose (dĂ©pĂŽt de calcium dans le rein).

Date limite de consommation (DLC) et date de durabilité minimale (DDM)

« A consommer avant le Â», « Ă  consommer jusqu’au Â», « Ă  consommer de prĂ©fĂ©rence avant le Â» 
 ces mentions figurent sur les emballages des produits alimentaires. Mais quelle est la diffĂ©rence ? Que signifient les dates DLC et DDM ? Quels produits sont concernĂ©s ? Certaines dates limites peuvent-elles ĂȘtre dĂ©passĂ©es sans prĂ©senter de risque pour notre santĂ© ? Quels sont les aliments et boissons impĂ©rissables ? L’Anses rĂ©pond aux questions les plus frĂ©quentes et vous livre ses recommandations pour Ă©viter les erreurs.

L’Anses et Sciensano poursuivent leurs collaborations

L’Anses et son homologue belge Sciensano ont renouvelĂ© les conventions qui les lient depuis 2009. Les deux organismes poursuivront leurs collaborations, notamment dans les domaines du diagnostic et des activitĂ©s de recherche et de rĂ©fĂ©rence relatives aux agents pathogĂšnes responsables d’épizooties et de zoonoses et aux agents chimiques susceptibles de contaminer la chaĂźne alimentaire.

ComplĂ©ments alimentaires contenant des huiles essentielles d’arbre Ă  thĂ©, de niaouli et de cajeput : leur consommation sans prĂ©caution peut prĂ©senter des risques

S’il n’existe pas, en France, d’usage alimentaire traditionnel des feuilles de Melaleuca, des huiles essentielles prĂ©sentes dans de nombreux complĂ©ments alimentaires en sont issues : arbre Ă  thĂ© (ou tea tree), niaouli et cajeput. Des consommateurs en dĂ©tournent l’usage pour en faire des traitements d’appoint en vue de soigner certaines infections. Or, ces huiles essentielles sont dĂ©conseillĂ©es voire interdites dans certains pays europĂ©ens en raison de leurs potentiels effets neurotoxiques.

Plantes dĂ©coratives - leur ingestion peut ĂȘtre toxique pour les Hommes comme pour les animaux

Pendant les fĂȘtes de fin d’annĂ©e, le houx, le gui ou encore le poinsettia sont utilisĂ©es pour dĂ©corer les gĂąteaux, l’intĂ©rieur de sa maison ou son jardin. L’ingestion de baies ou de feuilles par les enfants ou les animaux peut s’avĂ©rer toxique et provoquer des symptĂŽmes plus ou moins graves en fonction des quantitĂ©s consommĂ©es. En cas d’ingestion, l’Anses vous recommande d’appeler au plus vite un Centre antipoison.

Singapour et la France signent un protocole d’accord pour renforcer leur coopĂ©ration concernant la sĂ©curitĂ© sanitaire des aliments

© Christophe Cordevant

Le 14 dĂ©cembre 2020, l’Agence nationale de sĂ©curitĂ© sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) et la Singapore Food Agency (SFA) ont signĂ© un protocole d’accord (Memorandum of Understanding) pour soutenir le dĂ©veloppement de la collaboration scientifique et technique entre les deux agences dans le domaine de la sĂ©curitĂ© sanitaire des aliments.

COVID-19 : les recommandations et travaux de l'Anses

Depuis le dĂ©but de la pandĂ©mie Covid-19, l’Anses mobilise son expertise dans ses champs de compĂ©tences - santĂ© animale, alimentation et nutrition, santĂ© au travail, etc. - pour donner au public des repĂšres utiles Ă  l’organisation de la vie quotidienne et Ă  la protection de sa santĂ© dans cette pĂ©riode exceptionnelle. A l’interface de la santĂ© humaine et animale, dans l’esprit “d’une seule santĂ©â€, l’Agence contribue Ă  apporter une rĂ©ponse aux questions soulevĂ©es par cette crise, que ce soit en termes de recherche ou d’appui Ă  la gestion.  Elle mobilise en particulier son expertise en matiĂšre de zoonoses et de coronavirus animaux pour amĂ©liorer les connaissances relatives au SARS-Cov-2. DĂ©couvrez l’ensemble des actions menĂ©es depuis mars 2020 et les derniers travaux de l’Agence.

Hépatites aiguës sévÚres suite à la consommation du complément alimentaire Chewable Hair VitaminsŸ

L’Anses recommande aux femmes sous contraception orale de ne pas consommer le complĂ©ment alimentaire Chewable Hair VitaminsÂź.

Commercialisé par la société HairBurst, le produit Chewable Hair VitaminsŸ est un complément alimentaire, sous forme de gommes à mùcher, utilisé notamment pour la vitalité des cheveux.

InactivitĂ© physique et sĂ©dentaritĂ© chez les jeunes : l’Anses alerte les pouvoirs publics

Pour ĂȘtre en bonne santĂ©, il est essentiel de pratiquer des activitĂ©s physiques – sport, marche, jeux
 - et de limiter les temps de sĂ©dentaritĂ© devant les Ă©crans. L’Anses publie ce jour une Ă©valuation des risques sanitaires associĂ©s Ă  la sĂ©dentaritĂ© et Ă  l’inactivitĂ© physique des enfants et adolescents.

Un virus qui menace les courgettes détecté pour la premiÚre fois en France

Le Tomato leaf curl New Delhi virus (ToLCNDV) est un virus qui a la capacitĂ© de progresser rapidement au sein des cultures de courgettes, en provoquant des dommages importants. Le laboratoire de la santĂ© des vĂ©gĂ©taux de l’Anses a confirmĂ© sa prĂ©sence en France, alors que le pays Ă©tait jusqu’à ce jour exempt de la maladie. 

 

Cueillette des champignons : attention aux intoxications !

Depuis le dĂ©but de la saison des champignons, les centres antipoison ont enregistrĂ© une trĂšs nette augmentation des cas d’intoxications associĂ©s Ă  la consommation de champignons sauvages, notamment ces deux derniĂšres semaines. Les consĂ©quences sur la santĂ© peuvent ĂȘtre graves et conduire Ă  une hospitalisation voire au dĂ©cĂšs.

Les microplastiques, un risque pour l’environnement et la santĂ©

La taille des microplastiques est comprise entre 5 millimĂštres et quelques centaines de nanomĂštres, soit 70 fois plus petit que l’épaisseur d’un cheveu. Ils sont retrouvĂ©s partout dans l’environnement : l’air, les habitations, les cours d’eau, la terre mais aussi les ocĂ©ans. L’ensemble des espĂšces vivantes, des plus petites comme le zooplancton, aux plus grandes comme les baleines, peuvent les ingĂ©rer.

Cette année encore, attention aux courges amÚres !

En pleine saison des citrouilles, potirons, potimarrons, pĂątissons et autres cucurbitacĂ©es, il est important de rappeler que toutes les « courges » ne sont pas comestibles. Les courges amĂšres peuvent mĂȘme ĂȘtre Ă  l’origine d’intoxication alimentaire parfois grave. Explications.

 

La caféine : une substance pas si anodine

CafĂ©, thĂ©, guarana, 
 la cafĂ©ine est naturellement prĂ©sente dans de nombreuses plantes. On la trouve aussi dans des produits enrichis tels que les boissons Ă©nergisantes. Une fois ingĂ©rĂ©e, la cafĂ©ine est rapidement distribuĂ©e dans l’organisme. Ses effets sur la santĂ© ne sont pourtant pas anodins. Retour les consĂ©quences de la consommation de cafĂ©ine sur la santĂ© et les conseils de l’Anses pour Ă©viter les effets indĂ©sirables.

La saison de cueillette des champignons commence : restez vigilants face aux risques d’intoxications !

Le dĂ©but de l’automne marque le dĂ©but de la saison des champignons et de leur cueillette. Chaque annĂ©e, de nombreuses intoxications par des champignons sont rapportĂ©es aux Centres antipoison. Les consĂ©quences sur la santĂ© peuvent ĂȘtre graves et conduire Ă  une hospitalisation voire le dĂ©cĂšs : troubles digestifs sĂ©vĂšres, complications rĂ©nales, atteintes du foie pouvant nĂ©cessiter une greffe. Aussi, que l’on soit fin connaisseur ou cueilleur occasionnel, il faut rester vigilant et respecter les bonnes pratiques pour une consommation en toute sĂ©curitĂ©. 

Les cyanobactéries - le point en 10 questions

Les cyanobactĂ©ries se dĂ©veloppent principalement en Ă©tĂ© dans des eaux comme les lacs, les Ă©tangs et certains cours d’eau et provoquent un changement de couleur de l’eau. Si elles se retrouvent naturellement dans les Ă©cosystĂšmes aquatiques, leur prolifĂ©ration, consĂ©quence d’un apport en nutriments trop important dans les lacs et les riviĂšres, devient une prĂ©occupation internationale croissante du fait des consĂ©quences Ă©cologiques, sanitaires et Ă©conomiques qu’elle entraĂźne. DĂ©cryptage d’une famille de bactĂ©ries qui fait de plus en plus parler d’elle.

Eau de boisson : bonnes pratiques de consommation

Faut-il privilĂ©gier les eaux en bouteille ou l’eau du robinet ? Quelle quantitĂ© d’eau doit-on consommer chaque jour pour ĂȘtre correctement hydratĂ© ? Comment Ă©liminer simplement l’odeur de chlore parfois prĂ©sente dans l’eau du robinet ? Quels contenants utiliser pour stocker l’eau ? Les carafes filtrantes sont-elles des alternatives intĂ©ressantes aux eaux en bouteille ?...L’Agence rĂ©pond Ă  toutes les questions que vous vous posez dans ce nouvel article.

PrĂ©sence de cyanobactĂ©ries en eau douce : l’Anses fait des propositions en vue d’harmoniser la surveillance et le contrĂŽle

L’Anses publie ce jour un avis relatif aux risques sanitaires liĂ©s Ă  la prĂ©sence de cyanobactĂ©ries et leurs toxines dans les eaux de loisirs, les eaux destinĂ©es Ă  la consommation humaine (EDCH) et aux activitĂ©s de pĂȘche. Ces travaux ont notamment permis d’actualiser la liste des cyanobactĂ©ries productrices de toxines en eau douce prĂ©sentant un danger pour l’Homme.

Plante comestible et plante toxique : gare aux confusions

Certaines plantes toxiques ressemblent Ă  des plantes comestibles et peuvent ĂȘtre confondues avec ces derniĂšres lors de cueillettes dans la nature ou dans le jardin potager. La cueillette de plantes pour la consommation n’est donc pas sans risques et plusieurs cas d’intoxication grave voire mortelle sont rĂ©guliĂšrement signalĂ©s. L’Agence et les Centres antipoison vous donnent quelques conseils pour Ă©viter les accidents.

 

L'Anses, 10 ans d'action sur les perturbateurs endocriniens

L’Anses a rĂ©cemment publiĂ© son rapport d’activitĂ© 2019 : "L'Anses en action". A l’occasion du dixiĂšme anniversaire de l’Agence qui avait lieu le 1er juillet 2020, ce rapport d'activitĂ© Ă©tait l'opportunitĂ© de revenir sur les sujets ayant marquĂ© ses premiĂšres annĂ©es d’existence. Tout au long de l'annĂ©e 2020, les lecteurs pourront ainsi (re)dĂ©couvrir certains de ses sujets emblĂ©matiques.

SĂ©curitĂ© sanitaire des aliments : l’Anses propose un outil pour hiĂ©rarchiser les dangers chimiques et biologiques

De la fourche (production puis transformation de l’aliment) Ă  la fourchette (consommation), les aliments que nous consommons peuvent ĂȘtre contaminĂ©s par divers agents chimiques et biologiques (dangers) et ainsi prĂ©senter un risque pour notre santĂ©.  Pour aider les gestionnaires du risque Ă  optimiser la sĂ©curitĂ© des aliments que nous consommons, l’Anses a Ă©laborĂ© une mĂ©thodologie de hiĂ©rarchisation de ces dangers.

Table de composition nutritionnelle des aliments (Ciqual) : l’Anses enrichit ses donnĂ©es et publie ses prioritĂ©s de travail pour les annĂ©es Ă  venir

Avec 3 185 aliments rĂ©fĂ©rencĂ©s, la table Ciqual gĂ©rĂ©e par l’Anses est la base de donnĂ©es de rĂ©fĂ©rence sur la composition nutritionnelle des aliments les plus consommĂ©s en France. La nouvelle version de la table Ciqual intĂšgre le dĂ©tail de tous les sucres individuels contenus dans les aliments. Cette version 2020 propose Ă©galement des donnĂ©es actualisĂ©es sur les principaux fruits et lĂ©gumes, y compris ceux cultivĂ©s en Outre-mer.

Que sont les nouveaux aliments et ingrédients alimentaires (novel foods) ?

Avec la mondialisation et parce que de nouvelles sources de nutriments sont continuellement identifiĂ©es, de nouveaux types d'aliments s'invitent en permanence dans notre assiette. En France, la nutrivigilance permet de surveiller d’éventuels effets indĂ©sirables liĂ©s Ă  leur consommation. Que sont ces nouveaux aliments et ingrĂ©dients et comment sont-ils encadrĂ©s en Europe ?

Covid-19: les recherches de l'Anses sur les coronavirus

A l’interface de la santĂ© humaine et animale, dans l’esprit “d’une seule santĂ©â€ ("One Health"), le positionnement des laboratoires de l’Anses contribue Ă  apporter une rĂ©ponse efficace Ă  des questions de recherche appliquĂ©e, de mise en Ɠuvre immĂ©diate et Ă  rĂ©ponse rapide. Ainsi, depuis le dĂ©but de la pandĂ©mie Covid-19, l’Anses a mobilisĂ© ses Ă©quipes de recherche, son expertise en matiĂšre de zoonoses et de coronavirus animaux, et son rĂ©seau de laboratoires pour amĂ©liorer les connaissances relatives au SARS-Cov-2 et rĂ©pondre aux questions nĂ©es avec cette crise. DĂ©couvrez les diffĂ©rents projets conduits par l’Agence.

NanomatĂ©riaux dans l’alimentation : les recommandations de l’Anses pour amĂ©liorer leur identification et mieux Ă©valuer les risques sanitaires pour les consommateurs

Depuis la fin des annĂ©es 1990, un nombre accru de nanomatĂ©riaux sont intĂ©grĂ©s, du fait de leurs propriĂ©tĂ©s spĂ©cifiques, dans la composition de produits de la vie courante et notamment de produits alimentaires. Face Ă  la diffusion des nanomatĂ©riaux manufacturĂ©s dans notre quotidien, de nombreux questionnements relatifs Ă  leur identification, leurs impacts sur la santĂ© humaine et sur l’environnement, ainsi que la maniĂšre de les rĂ©glementer, ont vu le jour.

Les nanomatériaux

Les nanomatĂ©riaux sont utilisĂ©s de plus en plus frĂ©quemment dans de nombreux produits de la vie courante : aliments, cosmĂ©tiques, mĂ©dicaments, etc. Leur prĂ©sence soulĂšve de nombreuses questions sur les risques qu’ils peuvent reprĂ©senter, aussi bien pour la santĂ© humaine que pour l’environnement. DĂ©tails des travaux de l’Anses sur les nanomatĂ©riaux.

L’Anses met en garde contre la consommation de complĂ©ments alimentaires pouvant perturber la rĂ©ponse immunitaire

Certaines plantes contenues dans les complĂ©ments alimentaires peuvent perturber les dĂ©fenses naturelles de l’organisme en interfĂ©rant notamment avec les mĂ©canismes de dĂ©fense inflammatoires utiles pour lutter contre les infections et, en particulier, contre le COVID-19. Les plantes visĂ©es par l’avis de l’Anses sont : le saule, la reine des prĂ©s, l’harpagophytum, le curcuma, les Ă©chinacĂ©es, le bouleau, le peuplier, la rĂ©glisse


 

Confinement : Assurer un apport suffisant en vitamine D grñce à l’alimentation

La vitamine D joue un rĂŽle essentiel dans la qualitĂ© du tissu osseux et musculaire ainsi que dans le renforcement de notre systĂšme immunitaire. Dans le contexte actuel de l’épidĂ©mie de Covid-19, les dĂ©fenses immunitaires peuvent ĂȘtre particuliĂšrement sollicitĂ©es. Poissons gras, fromage, jaune d’Ɠuf
 la consommation de ces aliments riches permet d’assurer Ă  notre corps un apport en vitamine D.

Eviter les toxi-infections alimentaires en confinement : les bonnes pratiques

Chaque annĂ©e, en France, environ un tiers des toxi-infections alimentaires dĂ©clarĂ©es surviennent au domicile. Durant cette pĂ©riode de confinement oĂč l’ensemble des repas sont pris au domicile, les modes de stockage, de prĂ©paration et de consommation des aliments peuvent ĂȘtre modifiĂ©s. Il est donc essentiel d’appliquer, avec une attention plus soutenue, les bonnes pratiques d’hygiĂšne dans la cuisine.

Maintenir une activitĂ© physique et limiter la sĂ©dentaritĂ© : l’Anses adapte ses repĂšres au confinement

RĂ©duction des dĂ©placements, baisse de l’activitĂ© physique et augmentation des temps de sĂ©dentaritĂ©, dĂ©sĂ©quilibres Ă©nergĂ©tiques et alimentaires : le confinement prĂ©conisĂ© pour combattre l’épidĂ©mie de Covid-19 peut ĂȘtre source de risques spĂ©cifiques pour notre santĂ©. L’Anses s’est autosaisie afin d’émettre des recommandations pour attĂ©nuer les effets de cette situation particuliĂšre sur l’appareil locomoteur, cardiovasculaire et sur le mĂ©tabolisme.

Coronavirus - Alimentation, courses, nettoyage : les recommandations de l’Anses

Quelles prĂ©cautions prendre aprĂšs avoir fait ses courses ? Faut-il cuire ses aliments pour dĂ©truire le virus ? Peut-on manger ses fruits et lĂ©gumes crus tels quels ? L’Anses a examinĂ©, sur la base des donnĂ©es scientifiques disponibles, les possibilitĂ©s de transmission de la maladie Covid-19 par les aliments. Voici ses rĂ©ponses aux questions les plus frĂ©quentes.

Mise Ă  jour le 7 avril 2020 Ă  12h00

Bougez chez vous : pratiquer une activité physique réguliÚre contribue à améliorer sa santé

Durant la pĂ©riode de confinement liĂ©e Ă  la crise sanitaire exceptionnelle que traverse le pays actuellement, il est essentiel de maintenir une activitĂ© physique rĂ©guliĂšre Ă  son domicile. Exercices cardio-respiratoire, renforcement musculaire, assouplissement : toutes ces formes d’activitĂ©s physiques quotidiennes peuvent se pratiquer chez soi, en utilisant le matĂ©riel Ă  disposition (une chaise, des bouteilles d’eau remplies) et contribuent Ă  amĂ©liorer votre santĂ©.

COVID-19 : pas de transmission par les animaux d’élevage et les animaux de compagnie

InterrogĂ©e sur la transmission potentielle de la maladie Covid-19 par l’intermĂ©diaire d’animaux domestiques ou d’aliments contaminĂ©s, l’Anses a rĂ©uni en urgence un groupe d’experts spĂ©cialisĂ©s pour rĂ©pondre Ă  cette question. Sur la base de leur rapport, elle conclut qu’à la lumiĂšre des connaissances scientifiques disponibles, il n'existe aucune preuve que les animaux de compagnie et d’élevage jouent un rĂŽle dans la propagation du virus SARS-CoV-2 Ă  l’origine de cette maladie.

Le tremplin Carnot AgriFood Transition obtient sa labellisation d’Institut Carnot

L’Anses est partenaire fondateur de ce label d’excellence qui rejoint le rĂ©seau des 39 instituts Carnot labellisĂ©s par le MESRI. Au sein de ce nouvel institut de recherche et de dĂ©veloppement de l’alimentation durable, pour la santĂ© de l’homme et son environnement, l’Anses apportera par la participation de son laboratoire de Ploufragan PlouzanĂ© Niort, son potentiel de recherche en santĂ©, bien-ĂȘtre des animaux et sĂ©curitĂ© sanitaire des aliments pour accompagner les entreprises agricoles et agro-alimentaires dans la voie de l’agro-Ă©cologie.

Incendie de l'usine Lubrizol Ă  Rouen : les avis de l'Anses

L’important panache de fumĂ©e produit par l’incendie, le 26 septembre, de l’Usine Lubrizol Ă  Rouen a gĂ©nĂ©rĂ© des retombĂ©es sur plusieurs dĂ©partements français. Rapidement, des mesures et des prĂ©lĂšvements ont Ă©tĂ© initiĂ©s par les pouvoirs publics pour Ă©valuer l’impact des substances dangereuses susceptibles d’avoir Ă©tĂ© Ă©mises.

Dans ce contexte, l’Anses a Ă©tĂ© saisie afin d’évaluer les risques alimentaires potentiellement liĂ©s aux retombĂ©es. Il s’agit en premier lieu de s’assurer de l’adĂ©quation des premiĂšres dispositions prises en matiĂšre de surveillance et de prĂ©lĂšvement, en ce qui concerne les productions agricoles et alimentaires.

En vue de complĂ©ter la stratĂ©gie mise en place en urgence, l’Anses a Ă©galement Ă©tĂ© saisie conjointement avec l’Ineris afin d’identifier les principales substances susceptibles d’avoir des effets sanitaires en lien avec diffĂ©rentes voies d’exposition. La contribution de l’Anses vient en complĂ©ment des travaux de l’Ineris, organisme de rĂ©fĂ©rence en matiĂšre de risques industriels, qui a notamment dressĂ© la liste des substances susceptibles d’avoir Ă©tĂ© Ă©mises dans l’environnement lors de cet accident industriel et des zones ayant Ă©tĂ© exposĂ©es Ă  ces substances.

Incendie de l’usine Lubrizol : expertise de l’Anses sur la surveillance des eaux destinĂ©es Ă  la consommation humaine en Hauts-de-France

Dans le cadre de son expertise sur les risques sanitaires potentiels liĂ©s aux contaminations par les retombĂ©es de l’incendie de l’usine Lubrizol, l’Anses publie ce jour son avis concernant la surveillance des eaux destinĂ©es Ă  la consommation humaine (EDCH) pour la rĂ©gion Hauts-de-France.

Lubrizol : recommandations de l’Anses pour la mise en place de la surveillance Ă  long terme des denrĂ©es alimentaires

Suite Ă  l’incendie de l’usine Lubrizol, deux phases de gestion ont Ă©tĂ© mises en place par les autoritĂ©s pour maĂźtriser les risques d’exposition par l’alimentation. Lors de la premiĂšre Ă©tape, les Ă©chantillons prĂ©levĂ©s avaient pour objectif de rechercher les contaminants susceptibles d’ĂȘtre associĂ©s Ă  l’incendie dans des denrĂ©es alimentaires situĂ©es sous le passage du panache et de mesurer leur niveau. Cette recherche a concernĂ© tant les aliments destinĂ©s Ă  l’Homme qu’aux animaux.

Utilisation de plantes à base de berbérine dans les compléments alimentaires

Les plantes Ă  berbĂ©rine sont utilisĂ©es dans les complĂ©ments alimentaires principalement pour rĂ©guler la glycĂ©mie et la cholestĂ©rolĂ©mie, bien qu’aucune allĂ©gation de santĂ© ne soit autorisĂ©e au niveau europĂ©en. Afin d’identifier des conditions d’utilisation sĂ»res de ces complĂ©ments alimentaires, l’Anses fait le point sur les effets sanitaires et notamment le profil toxicologique de la berbĂ©rine.

Evolution de l’utilisation des additifs alimentaires dans les produits transformĂ©s

L’Anses publie ce jour un Ă©tat des lieux de l’utilisation des additifs dans les aliments transformĂ©s disponibles sur le marchĂ© français, dans le cadre de l’Observatoire de l’alimentation (Oqali) opĂ©rĂ© conjointement par l’Anses et l’INRA. GrĂące aux donnĂ©es collectĂ©es sur plus de 30 000 produits, cette Ă©tude permet Ă©galement de mettre en Ă©vidence les Ă©volutions de la prĂ©sence des additifs dans les aliments. Si la majoritĂ© des produits contiennent au moins un additif, les usages sont plus importants pour certaines catĂ©gories d’aliments.

PrĂ©parations en poudre pour nourrissons : les recommandations de l’Anses pour amĂ©liorer la maĂźtrise des dangers microbiologiques

Suite Ă  l’épidĂ©mie de salmonellose survenue en 2017 liĂ©e Ă  la consommation de prĂ©parations en poudre pour nourrissons, l’Anses a Ă©tĂ© saisie pour Ă©valuer les mesures d’hygiĂšne, de surveillance et de contrĂŽle mises en Ɠuvre dans la filiĂšre de production de ces produits afin d’amĂ©liorer la maitrise des dangers microbiologiques. A l’issue de cette expertise, l’Agence rappelle l’importance de l’application rigoureuse des mesures gĂ©nĂ©rales d’hygiĂšne pour prĂ©venir les contaminations de ces prĂ©parations.

Attention aux courges amĂšres !

A l’approche d’Halloween et en pleine saison des citrouilles, potirons, potimarrons, pĂątissons et autres cucurbitacĂ©es qui Ă©gaient les recettes d’automne, il est important de rappeler que toutes les « courges Â» ne sont pas comestibles. Certaines courges amĂšres peuvent ĂȘtre Ă  l’origine d’intoxication alimentaire parfois grave.

 

Incendie de l’usine Lubrizol : avis de l’Anses sur les risques alimentaires

Suite Ă  l’incendie de l’usine Lubrizol, l’Anses a Ă©tĂ© saisie le 2 octobre dernier par le ministĂšre en charge de l’Agriculture pour Ă©valuer les risques alimentaires pouvant dĂ©couler des retombĂ©es du panache de fumĂ©e. L’Agence publie ce jour son avis sur les analyses rĂ©alisĂ©es sur les productions agricoles prĂ©levĂ©es du 28 septembre au 10 octobre.

Eviter une substitution du Bisphénol A par le Bisphénol B

Le BisphĂ©nol B prĂ©sente des propriĂ©tĂ©s endocriniennes similaires Ă  celles du BisphĂ©nol A. Telle est la conclusion des experts de l’Anses dont les travaux sont publiĂ©s aujourd’hui dans la revue Environmental Health Perspectives. L’article prĂ©sente les rĂ©sultats de l’évaluation des propriĂ©tĂ©s de perturbation endocrinienne du bisphĂ©nol B (BPB) menĂ©e en septembre 2018 dans le cadre de la StratĂ©gie nationale sur les perturbateurs endocriniens (SNPE 1).

Incendie de l’usine Lubrizol : expertise de l’Anses sur les analyses de lait

Suite Ă  l’incendie de l’usine Lubrizol, les productions vĂ©gĂ©tales et animales telles que le lait, les Ɠufs, le miel, ont Ă©tĂ© placĂ©es sous consigne dans un large ensemble de communes oĂč des suies ont Ă©tĂ© observĂ©es (Seine-Maritime, Oise, Nord, Somme et Aisne). Dans le cadre de son expertise sur les risques alimentaires pouvant dĂ©couler des retombĂ©es du panache de fumĂ©e, l’Anses a Ă©tĂ© sollicitĂ©e en urgence le 11 octobre pour fournir des Ă©lĂ©ments scientifiques sur les possibilitĂ©s et conditions d’une levĂ©e des mesures d’interdiction visant la collecte du lait.

Premier avis de l’Anses relatif Ă  l’évaluation des risques alimentaires liĂ©s Ă  l’incendie industriel de l’usine Lubrizol

L’important panache de fumĂ©e produit par l’incendie, le 26 septembre, de l’Usine Lubrizol Ă  Rouen a gĂ©nĂ©rĂ© des retombĂ©es sur plusieurs dĂ©partements français. Rapidement, des mesures et des prĂ©lĂšvements ont Ă©tĂ© initiĂ©s par les pouvoirs publics pour Ă©valuer l’impact des substances dangereuses susceptibles d’avoir Ă©tĂ© Ă©mises.

Travaux et implication de l'Anses sur les perturbateurs endocriniens

Les perturbateurs endocriniens sont des substances capables d’interfĂ©rer avec notre systĂšme hormonal, entrainant des effets dĂ©lĂ©tĂšres. Face aux multiples sources d’exposition, l’enjeu est de pouvoir comprendre le rĂŽle jouĂ© par ces substances dans le dĂ©veloppement de certaines pathologies. L’évaluation de leurs effets sur la santĂ© reprĂ©sente ainsi un dĂ©fi scientifique et un enjeu important en matiĂšre de santĂ© publique. L’Anses est l’un des acteurs majeurs de ces actions. Elle mĂšne notamment d’importants travaux d’évaluation pour identifier les substances Ă  caractĂšre perturbateur endocrinien et pilote un programme de recherche dont une partie est dĂ©diĂ©e aux perturbateurs endocriniens : le PNR-EST.  

Cueillette de plantes comestibles : ne pas confondre avec des plantes toxiques

Suite aux signalements de plusieurs cas d’intoxication grave, dont deux dĂ©cĂšs, l’Anses et le rĂ©seau des Centres antipoison attirent l’attention sur les risques liĂ©s Ă  la confusion de plantes toxiques avec des plantes comestibles. L’Agence appelle Ă  plus de vigilance et livre quelques conseils pour Ă©viter les risques d’intoxication.

Nutrition des enfants, des personnes ĂągĂ©es et des femmes enceintes ou allaitantes : l’Anses alerte sur l’apport excessif de sucres chez les enfants et souligne les bĂ©nĂ©fices de l’activitĂ© physique pour les personnes ĂągĂ©es

Les nourrissons, les enfants et adolescents, les femmes enceintes et allaitantes, les femmes mĂ©nopausĂ©es et les personnes ĂągĂ©es prĂ©sentent des spĂ©cificitĂ©s physiologiques qui justifient une alimentation adaptĂ©e. L’Anses publie ce jour quatre avis d’expertise sur la nutrition de ces populations et propose des repĂšres alimentaires adaptĂ©s Ă  leurs spĂ©cificitĂ©s en complĂ©ment des repĂšres de 2017 Ă©laborĂ©s pour la population gĂ©nĂ©rale adulte.

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