Des tissus prélevés sur des fœtus et mis en culture se sont organisés en « organoïdes », des structures qui miment les étapes précoces du développement cérébral. Des tels outils permettront d’étudier le développement du cerveau in vitro et de tester des traitements.
Des expériences réalisées sur des personnes en bonne santé montrent que le tabagisme modifie la réponse immunitaire, à court terme mais aussi à plus long terme, y compris des années après l’arrêt.
La sensibilité à une hormone produite par le fœtus expliquerait les vomissements, parfois sévères, dont souffrent certaines femmes pendant leur grossesse. Une origine génétique a été découverte à cette sensibilité, ouvrant la voie à des pistes thérapeutiques et préventives.
Des chercheurs viennent d’observer en détail in vivo chez des embryons de poissons-zèbres la façon dont les premiers battements du cœur se déclenchent, grâce à des techniques optiques de pointe.
La découverte d’une nouvelle population de cellules souches dans l’organe où maturent les lymphocytes T ouvre la voie à des thérapies régénératives dans des pathologies du système immunitaire.
L’infection de l’utérus par une bactérie du genre Fusobacterium, commun dans les microbiotes buccaux et intestinaux, augmenterait le risque de développer une endométriose, une maladie gynécologique fortement invalidante.
Malgré des mois d’immobilisation, les ours ne souffrent ni de thrombose veineuse ni d’embolie pulmonaire durant l’hibernation. Cette protection proviendrait de l’expression d’une protéine exprimée par les plaquettes sanguines.
Cœur, foie, vésicule biliaire… Chez les vertébrés, certains organes se trouvent à droite ou à gauche, dérogeant à la symétrie d’ensemble de l’organisme. Un mécanisme commun mis au jour chez le poisson-zèbre et la souris suggère que ce processus est contrôlé par des facteurs mécaniques au cours de l’embryogenèse.
Des mutations avantageuses pour la résistance aux infections ont été sélectionnées massivement il y a 4 500 ans, au prix d’une susceptibilité accrue à certaines maladies.
Le tube digestif est le premier organe apparu chez les animaux, il y a plus de 700 millions d’années. Il s’est peut-être formé sous l’impulsion d’un signal mécanique : le va-et-vient des vaguelettes de l’environnement marin dans lequel ces organismes évoluaient.
Un essai clinique vient de montrer qu’il est possible d’atteindre des tumeurs solides avec des cellules immunitaires génétiquement sur mesure. Une première qui ouvre la voie au développement d’immunothérapies cellulaires personnalisées en oncologie.
La prééclampsie, une pathologie de la grossesse causée par un placenta dysfonctionnel, est une des principales causes de mortalité maternelle en France. Un nouveau traitement prometteur réduit les défauts métaboliques qui la caractérisent et qui entravent le fonctionnement de nombreux organes.
Les neurones sont dépourvus du récepteur grâce auquel le SARS-CoV-2 infecte les cellules humaines. Pourtant, sa présence a été détectée dans le cerveau de certains patients. Quel chemin emprunte le virus ? Des « nanotubes-tunnels » qui relient cellules infectées et neurones sont incriminés.
Près de 40 % des hommes de plus de 70 ans sont touchés par une anomalie génétique problématique. Certaines cellules, notamment immunitaires, perdent leur chromosome Y. Cela conduit dans certains cas à une insuffisance cardiaque et augmente le risque de décès prématuré.