Nous n’avons conscience que d’une fraction de tous les stimuli dans notre environnement. Une étude révèle que cette perception consciente résulte d’un dialogue entre le cortex et une structure cérébrale profonde, le thalamus. Celui-ci jouerait un rôle clé dans la sélection des informations perçues.
Avec l’âge, certains gènes impliqués dans le fonctionnement neuronal échappent à l’inactivation du second chromosome X chez les femmes. De quoi expliquer leur plus grande résistance au vieillissement cognitif.
Pourquoi les chauves-souris hébergent-elles de nombreux virus dangereux pour les humains sans être elles-mêmes affectées ? Cette tolérance proviendrait de mutations dans les gènes de l’immunité qui limitent l’inflammation. Certaines seraient apparues en même temps que le vol il y a 50 millions d’années.
Pendant la phase de sommeil « lent », le cerveau consolide et réactive alternativement les souvenirs récents et anciens, selon des cycles associés à la dilation des pupilles. Cette découverte éclaire les mécanismes de la mémoire.
À la différence d’autres espèces d’oiseaux dont les pigments proviennent de l’alimentation, les perroquets doivent la palette de couleurs éclatantes de leurs plumages à une enzyme unique modulant la synthèse d’un pigment, la psittacofulvine.
Notre cerveau est capable d’identifier des schémas répétitifs complexes dans une succession d’événements. Ces schémas sont encodés dans l’hippocampe, ce qui permet de prédir et anticiper les événements futurs.
Au cours de l’évolution, certaines régions du cerveau humain se sont agrandies, permettant le développement de notre intelligence si particulière. Mais ces structures, les plus récentes sur le plan de l’évolution, sont aussi celles qui déclinent le plus vite avec l’âge.