Une signature atypique de certaines ondes cérébrales serait un marqueur de la maladie. et offrirait la possibilité d’un diagnostic précoce et donc d’une meilleure prise en charge.
Stimuler le cerveau endormi pourrait soulager les personnes souffrant de pertes de mémoire, d’accidents vasculaires cérébraux ou de troubles de la santé mentale.
Logé à l’arrière de notre cerveau, le cervelet est bien plus important qu’on l’a longtemps cru : il ne gère pas seulement nos mouvements, mais les associe à nos émotions et régule nos interactions sociales !
Les interfaces cerveau-machine implantées directement dans le cerveau et les casques commerciaux se développent. Quelles incidences auront-elles sur la population ?
Lorsque le cerveau est privé d’oxygène, une « onde de la mort » se répand dans le cortex, jusqu’à l’extinction de la conscience. Mais elle ne signe pas nécessairement la mort définitive. Si le cerveau est rapidement réoxygéné, une onde « miroir » dite « de réanimation » se propage, annonçant le retour des fonctions cérébrales. Explications de Séverine Mahon, chercheuse en neurosciences à l’Inserm.
Des chercheurs ont développé une neuroprothèse qui, en stimulant électriquement les neurones sensitifs dans la colonne vertébrale, réduit les troubles moteurs causés par la maladie de Parkinson.
Une étude récente révèle que durant certaines phases du sommeil, nous sommes capables de répondre à des paroles externes. Cette découverte ouvre la voie à une exploration originale des rêves lucides ou des troubles du sommeil, nous explique Delphine Oudiette, chercheuse à l’Institut du cerveau, qui a dirigé cette étude.
À quel point l’utilisation des écrans influe-t-elle sur le développement cognitif des jeunes enfants ? L’épidémiologiste Jonathan Bernard et son équipe ont mené une vaste étude sur cette question. Il nous explique l’aspect multifactoriel du problème.
Chauve-souris ou humains, quand deux individus d’une espèce sociale sont en interaction, l’activité de leurs cerveaux se synchronise. À la clé, un traitement cognitif partagé, susceptible de faciliter la communication. Et aussi l’apprentissage.
Le 13 juillet 2023 s’est tenue au siège de l’Unesco, à Paris, une conférence sur l’éthique des neurotechnologies. Hervé Chneiweiss, ancien président du Comité international de bioéthique de l’Unesco, nous en décrit les enjeux.
Jour de canicule : on transpire, on rougit et on se sent groggy, voire confus, parfois incapable de travailler. De fortes chaleurs nuisent à nos performances non seulement physiques, mais aussi mentales. Pourquoi ? Et comment s’en prémunir ?
En connectant directement les signaux du cerveau à un dispositif de stimulation électrique installé sur la moelle épinière, des chercheurs ont rendu à un patient paraplégique l’usage de ses jambes.
Tout petits, les bébés comparent déjà les nombres, les mémorisent, s’y intéressent… Une capacité aujourd’hui considérée comme innée, et sur laquelle les apprentissages vont s’appuyer tout au long du développement de l’enfant.
Chez les personnes traversant des épreuves psychologiques intenses, l’ADN peut subir des modifications dites « épigénétiques » qui se transmettront à leurs enfants, les rendant plus vulnérables à divers troubles psychiques.
Le fait d’agir réellement durant ses rêves est l’un des signes les plus précoces de maladies neurodégénératives comme celle de Parkinson. Un trouble qui offre une occasion unique d’agir tôt pour retarder l’apparition des symptômes.
Pour trouver un objet parmi une multitude d’autres, notre cerveau doit ignorer le flot d’informations et de sensations sans importance qui nous submergent au même moment. Or, il s’y prend d’une façon totalement différente de ce qu’on imaginait !
En analysant comment le cerveau de souris éveillées ou anesthésiées traite des sons, une équipe a mis au jour un réseau cortical de la perception auditive consciente.
Vidéo : L’exercice, la méditation, l’altruisme et même le fait de tomber amoureux peuvent-ils changer nos cerveaux ? Quand on fait du bien à son corps et qu'on cultive la joie, est-ce que le cerveau en profite ? Comment la neurobiologie peut nous aider à diminuer notre stress ? C’est ce que nous tenterons de comprendre avec le Dr Wendy Suzuki neuroscientifique à la New-York University aux Etats-Unis. Auteure du livre : « Bouge ton cerveau, comment bouger nous rend plus intelligent et plus heureux ? » Aux éditions Marabout
— Permalien
Quand survient un événement surprenant, le cerveau libère une bouffée de noradrénaline, un neurotransmetteur qui module les capacités de planification.
La musique, ou plus généralement certains sons, est en mesure de réduire la douleur chez la souris. Dans une région du cerveau, les signaux auditifs interféreraient avec ceux de la douleur. Un résultat qu’il reste à transposer chez l’humain.