La datation d’une strate du site de Korolevo, en Ukraine, prouve qu’il y a 1,4 million d’années, Homo erectus séjournait dans une région froide de l’Europe.
De nouvelles analyses de fossiles prouvent que des Homo sapiens ont vécu dans les climats les plus froids de l’Europe de l’Ouest encore occupée par les néandertaliens. Un indice de plus pour résoudre l’énigme de la disparition d’Homo neanderthalensis.
Il y a environ 15 000 ans, au Levant, les chasseurs-cueilleurs de la grotte de Kébara portaient des pendentifs à base de coquillages colorés en rouge avec un pigment organique.
Une mandibule d’enfant découverte en Éthiopie suggère qu’il y a 2 millions d’années, notre ancêtre s’était déjà adapté à des environnements montagnards.
Une nouvelle simulation de la diversité génétique passée suggère qu’il y a 900 000 ans, la population humaine a été réduite à moins de quelques milliers d’individus aptes à se reproduire, qui sont à l’origine de la population actuelle.
L’arrivée d’Homo sapiens en Europe : une invasion brutale et exterminatrice pour Néandertal, selon la vision communément admise. Mais une autre réalité se profile : la migration se serait faite lentement et en plusieurs vagues venues du Levant.
Avant de conquérir le monde, Homo sapiens a fait une petite pause de 30 000 ans dans la péninsule arabique, le temps de s’adapter aux conditions nouvelles de l’Eurasie.
Il est désormais possible d’extraire les gènes du principal utilisateur humain d’un objet ancien. Marie Soressi, qui a codirigé le développement de cette technique à l’institut Max-Planck d’anthropologie évolutionnaire de Leipzig, en évoque le principe et les enjeux.
Pendant un million d’années, nos ancêtres africains ont côtoyé un être à la forme s’approchant de celle de l’humain, mais si particulière que les paléoanthropologues peinent encore à l’appréhender.
Sur la rive du lac Victoria, au Kenya, le site de Nyayanga a livré des dents de paranthropes cotoyant des pierres taillées datant de 2,8 millions d’années, soit un million d’années plus tôt que les plus vieux outils connus. Ce cousin du genre homo est-il le premier tailleur de pierre de l’histoire ?
L’analyse de la concentration de certains éléments chimiques dans l’émail des dents a permis de caractériser précisément le régime alimentaire de ce représentant du genre Homo en Indonésie durant le Pléistocène.
Il y a 3,6 millions d’années sur le site de Laetoli, en Tanzanie, des australopithèques ont foulé la cendre volcanique fraîche : deux espèces différentes suggère une nouvelle étude… et au moins deux façons de marcher sur deux jambes.