Cœur, foie, vésicule biliaire… Chez les vertébrés, certains organes se trouvent à droite ou à gauche, dérogeant à la symétrie d’ensemble de l’organisme. Un mécanisme commun mis au jour chez le poisson-zèbre et la souris suggère que ce processus est contrôlé par des facteurs mécaniques au cours de l’embryogenèse.
Des mutations avantageuses pour la résistance aux infections ont été sélectionnées massivement il y a 4 500 ans, au prix d’une susceptibilité accrue à certaines maladies.
Le tube digestif est le premier organe apparu chez les animaux, il y a plus de 700 millions d’années. Il s’est peut-être formé sous l’impulsion d’un signal mécanique : le va-et-vient des vaguelettes de l’environnement marin dans lequel ces organismes évoluaient.
Un essai clinique vient de montrer qu’il est possible d’atteindre des tumeurs solides avec des cellules immunitaires génétiquement sur mesure. Une première qui ouvre la voie au développement d’immunothérapies cellulaires personnalisées en oncologie.
La prééclampsie, une pathologie de la grossesse causée par un placenta dysfonctionnel, est une des principales causes de mortalité maternelle en France. Un nouveau traitement prometteur réduit les défauts métaboliques qui la caractérisent et qui entravent le fonctionnement de nombreux organes.
Les neurones sont dépourvus du récepteur grâce auquel le SARS-CoV-2 infecte les cellules humaines. Pourtant, sa présence a été détectée dans le cerveau de certains patients. Quel chemin emprunte le virus ? Des « nanotubes-tunnels » qui relient cellules infectées et neurones sont incriminés.
Près de 40 % des hommes de plus de 70 ans sont touchés par une anomalie génétique problématique. Certaines cellules, notamment immunitaires, perdent leur chromosome Y. Cela conduit dans certains cas à une insuffisance cardiaque et augmente le risque de décès prématuré.