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Les origines des rédacteurs américains sont diverses au sein des 13 revues du groupe JAMA
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[Conférence en ligne - 26 mars 2024 (20h)] Charlatanisme en cancérologie
Journée mondiale de recyclage
Quelques chiffres
64 % des emballages étaient recyclés en Europe en 2020. Selon Eurostat, le chiffre comprend les matériaux “qui ont été utilisés pour le confinement, la protection, la manipulation, la livraison et la présentation de marchandises, des matières premières jusqu’au produits finis, du producteur jusqu’à l’utilisateur ou le consommateur”.
Avec un taux de 60,3 %, la France se trouve légèrement sous la moyenne des Vingt-Sept en matière de recyclage des déchets d’emballage (64 %).
Source: https://www.touteleurope.eu/environnement/emballages-les-chiffres-du-recyclage-en-europe/
En l’espace d’à peine deux décennies, la production annuelle de déchets plastiques dans le monde a doublé, passant de 180 millions à plus de 350 millions de tonnes, comme le révèle le rapport Global Plastics Outlook de l’OCDE. Une grande partie de ces déchets restent mal gérés. À l’échelle mondiale, près d’un quart (22 %) atterrit dans des décharges à ciel ouvert ou bien se retrouve dispersé dans la nature. Seulement 9 % sont recyclés, alors que le reste (69 %) est incinéré ou enterré.
Open Food Facts et Plein Pot sur les Emballages
Dans une opération conjointe avec ADEME, Open Food Facts a lancé l’opération Plein Pot sur les Emballages en janvier 2023. Depuis, il est possible de collecter des données précises sur les emballages alimentaires, telles que la forme, le matériel, la consigne de tri, le nombre de composants, et même le poids (lorsqu’on a la possibilité de peser un emballage avec une balance de précision).
Grâce à la participation de la communauté Open Food Facts et de divers producteurs, les données d’emballages de plus de 10 000 produits ont été examinées, et toutes ces informations sont maintenant ouvertes. On vous invite à lire cet article si vous êtes intéressés d’explorer ces données.
Les champs pour collecter les informations des emballages sont toujours disponibles sur Open Food Facts. L’objectif est de permettre aux chercheurs, décideurs publiques et autres acteurs de se saisir de ces données ouvertes pour imaginer des solutions afin de réduire l’impact des emballages et la pollution qui en découle.
Exemple sur Open Food Facts : https://fr.openfoodfacts.org/product/3596710349449
Ré-utilisateurs d’Open Food Facts
Plusieurs applications utilisent les données d’Open Food Facts pour des solutions qui adressent spécifiquement les emballages, comme Horizon (tri et recyclage au Royaume-Uni où seuls 10 % des plastiques sont effectivement recyclés.)
Les fondateurs d’Horizon ont participé aux deux dernières éditions des Journées Open Food Facts. Voici une courte vidéo où ils nous parlent de leur projet (en anglais) et comment ils réutilisent les données d’Open Food Facts.
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Sur SuperProf : professeur Patrice HARDOUIN, cours particuliers de SVT, Biologie, Écologie
À tous mes élèves et étudiants en difficulté à l’entrée en classe de seconde ou en BTS, je déclare : « Oublie ton niveau précédent en sciences ; on va faire autre chose et tu ne pourras que réussir ». Et ça fonctionne, grâce à l’accompagnement individualisé que je te propose.
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arnd-s
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Récit d’un contributeur: segundo
(Republication depuis le blog de Linuxfr.org : https://linuxfr.org/news/open-food-facts-recit-d-un-contributeur. Article publié le 07 mars 2024.)
Récit de mon aventure en tant que contributeur pour le projet Open Food Facts, la base de donnée alimentaire ouverte et collaborative, où je suis arrivé un peu par hasard en 2015.
Depuis son lancement par Stéphane Gigandet en 2012, le projet a beaucoup évolué et les contributions ont augmenté de façon exponentielle. D’abord centré sur des données de produits vendus en France, la base compte désormais 3 100 000 produits et 18 pays ayant dépassé les 10 000 produits référencés.
L’impact de ces données a pu se voir à travers le Nutriscore qui a pu être testé sur un grand nombre de produits grâce à Open Food Facts. Désormais, plusieurs projets avancent de front et en partenariat avec d’autres acteurs, notamment autour de l’empreinte carbone (EcoScore), des emballages (avec l’ADEME) ou de la surveillance de la réduflation (avec l’ONG Food Watch).
Découverte & premiers pas
Je raconte souvent que j’ai découvert Open Food Facts (OFF) grâce à José Bové. Pas directement, certes, mais il a joué un grand rôle dans mon intérêt pour OFF.
Mars 2015 : je regarde d’un œil torve BFM TV et je vois un José Bové énervé contre un additif : le E171 (aussi connu sous le nom « dioxyde de titane »). Face à Jean-Jacques Bourdin, il sort des paquets de M&M’s et de chewing-gum, cite les marques et incite les téléspectateurs à boycotter ces produits qui contiennent ce colorant controversé.
Pas forcément renseigné sur les enjeux autour de ce colorant, j’ouvre la page Wikipédia de celui-ci. Je lis en diagonale ce qui est marqué et, en bas, je vois un lien où il est indiqué « Liste des produits contenant du E171 sur Open Food Facts ».
Je découvre l’interface moche (signe de reconnaissance des projets portés par des bénévoles et où l’aspect visuel est souvent en bas de la liste des priorités) de OFF et comprend très vite les grandes lignes du projet : un Wikipédia des aliments qui se base sur les informations présentes sur les emballages. Ni plus, ni moins.
En découvrant OFF, je suis étonné que le projet n’a été lancé qu’en 2012. Naïvement, je pensais que les données alimentaires étaient obligatoirement partagées par les producteurs et centralisées quelque part, à des fins de contrôle de conformité par exemple. Mais finalement non : les rares bases de données qui existent ne sont pas ouvertes.
Quand j’arrive sur le site, le projet vient de dépasser les 30 000 produits dont 90% sont français. À l’époque, je ne suis pas libriste (je crois que je ne connaissais pas la différence entre logiciel libre et logiciel propriétaire), je ne contribue à aucun commun numérique et, ironiquement, je ne suis pas très intéressé par les questions autour de l’alimentation.
Contribution(s)
Rapidement, je ne sais plus où donner de la tête : il y a tant de choses à faire pour aider !
Au début, j’aide à compléter les fiches. On parle d’une époque où il n’y a aucun outil de reconnaissance de caractères intégré au projet donc, la liste d’ingrédients, il faut forcément la remplir à la main. Plutôt simple pour un jus de fruit, beaucoup moins pour un gâteau industriel.
L’ajout de nouveaux produits est rapidement un réflexe que de nombreux contributeurs et contributrices de OFF ont connu : en revenant des courses, je me retrouve à genoux sur le sol de ma cuisine pour prendre les meilleures photos possibles d’une conserve de haricots ou d’une galette complète surgelée. Je suis moins fan de prendre des photos directement en rayon : on parle d’une époque pré-Yuka où scanner un produit n’est pas du tout dans les habitudes du consommateur moyen (et encore moins le prendre en photo). Autre réflexe : ramasser parfois des déchets dans la rue pour voir si — au cas où — ils ne sont pas dans Open Food Facts (et les mettre dans la poubelle jaune en passant, tout de même ).
La question des catégories — et surtout de la taxonomie de celles-ci — devient rapidement un point central de mes contributions : pour comparer des produits d’une même catégorie, encore faut-il que ceux-ci en aient une. La complétion des autres champs, bien qu’importante, me paraît secondaire sur la mission de classer les produits le plus finement possible.
Un autre sujet qui m’intéresse : les estampilles sanitaires. Ces codes qui sont obligatoires sur certains produits (notamment ceux issus d’animaux) permettent de connaître le lieu de préparation de ceux-ci. Multipliez les fiches avec ces codes, couplez-les avec la liste, publique, des sites de productions correspondant et vous obtenez la carte « C’est fabriqué près de chez-moi ». Avec cette carte, on a rapidement « repéré » certains sites majeurs, comme l’usine d’Aucy, à Theix (près de Vannes), qui a rapidement dépassé les 300 références.
Changements notables
Le grand changement qui a révolutionné la contribution à OFF, ce sont les modifications semi-automatisées permises par Hunger Games. Rajouter, en quelques minutes, la marque de centaines de produits accélère considérablement la contribution et permet d’avoir une base de donnée toujours plus complète. À terme, ce projet a sûrement vocation à devenir la Street Complete de Open Food Facts (en tout cas, je l’espère ).
Pour ce qui est de l’ajout de nouveaux produits, il y a clairement eu un avant et un après Yuka. Cette application se basait, à ses débuts en 2017, sur OFF. Elle a depuis créé sa propre base mais rebascule les photos et certaines données sur OFF. Bien que l’ajout de nouveaux produits ait tendance à se diversifier avec le temps (via l’arrivée d’applications similaire dans d’autres pays notamment), Yuka a clairement donné un coup d’accélérateur incroyable à OFF : à l’heure où j’écris ces lignes, près de 60% des produits ont été ajoutés via cette application. Même si de nombreuses données sont ajoutées sur OFF par la suite sur ces produits, cet apport est essentiel pour la croissance de la base.
Des projets annexes ont vu le jour : Open Beauty Facts, Open Pet Food Facts et Open Products Facts. Ces trois projets, à chaque fois lancés sous forme de blague le 1ᵉʳ avril, sont devenus des projets sérieux qui avancent à leur rythme dans le sillage de OFF. Le projet de fusionner tous ces projets est en gestation depuis plusieurs années, mais devrait se concrétiser bientôt.
La refonte graphique du projet actée pour les 10 ans de OFF a été très bien mise en place. La nouvelle page d’accueil est plus agréable, le logo est super et, surtout, les fiches produits sont très bien organisées. Il y a également une cohérence graphique entre le site web et l’application smartphone.
Dernière chose qui démontre la maturité du projet : la mise en place d’un groupe de travail dédié à la qualité des données. Depuis sa mise en place, de nombreuses erreurs de valeurs nutritionnelles ont été corrigées en priorisant les produits les plus scannés via près de 200 contrôles (ex : il y a un problème si un produit est noté avec « 120 g de sucre pour 100 g »). Ce travail va désormais porter sur la qualité des ingrédients renseignés et, là, on passe à un autre niveau de complexité…
Limites
Selon moi, le gros point noir de OFF est son application smartphone. Celle-ci rend la contribution laborieuse. À tel point que j’ai tendance à rester sur PC, même pour l’envoi de photos. Aussi, le décalage entre les versions disponibles sur Google Play/App Store d’un côté et F-Droid de l’autre est dommage.
Une autre limite est, selon moi, le lien que l’on a, en tant que contributeur, aux données que l’on ajoute.
Je m’explique : j’ai un peu contribué à OpenStreetMap (projet que j’ai découvert via mon implication à OFF, en passant). J’ai fait des modifications assez modestes, mais j’ai un lien assez fort aux données que j’ai ajoutées. Mais j’ai souvent en tête ces contributions et le fait qu’elles sont utiles à de nombreuses ré-utilisations via des applications tierces. Constater ces ré-utilisations crée une sorte de fierté d’avoir contribué à ce projet. Et une incitation à continuer. Christian Quest en a d’ailleurs parlé lors des derniers « OFF Days », en décembre 2023.
Cette incitation est assez faible dans le cas de OFF. Personnellement, ce qui me pousse et m’a toujours poussé à contribuer est de voir passer des articles scientifiques qui utilisent OFF comme source de données principale, notamment autour du Nutriscore.
D’ailleurs, lors des dix ans d’OFF, le docteur Chantal Julia a évoqué le travail l’équipe du Pr Serge Hercberg (l’inventeur du Nutriscore) et est venue parler de l’impact d’OFF dans l’élaboration de cet indicateur. Elle a prononcé la phrase : « Le Nutriscore n’en serait pas là aujourd’hui si Open Food Facts n’existait pas ». Cette phrase résume la raison de mon implication dans ce projet.
Autre étonnement : la dépendance du projet à des outils non libres. Le fait que tout s’organise sur Slack, par exemple, est dommage et l’utilisation de services Google l’est également. Loin de moi l’idée de passer pour un puriste (on a tous nos contradictions à ce sujet) mais lorsque des alternatives existent, cela devrait être un réflexe pour tout projet de les utiliser en priorité. Je pense notamment aux outils portés par l’association Framasoft.
Le contrôle des produits ajoutés serait à renforcer : OFF déborde de produits dont le code-barre est erroné. Cela peut être intentionnel (vandalisme de données) ou non (erreur du lecteur de code-barre ou faute de frappe). La conséquence : un travail de fourmi pour transférer les photos au bon produit puis supprimer la mauvaise fiche. Heureusement, pour les produits qui n’ont ni photo ni données, la procédure est souvent automatisée et, passé un certain délai, la fiche est supprimée. La conséquence : une partie non négligeable des produits ajoutés sur OFF sont destinés à être supprimés à long terme. De ce que j’ai pu en constater, j’estime que cela représente entre 10 et 15% des produits ajoutés sur une année (chiffre à prendre avec des pincettes).
Dernier regret qui, j’imagine, est partagé par le reste des bénévoles : n’avoir jamais pu développer de communautés locales de contributeurs. Je pense que c’est dû à la nature des données : il est plus facile de créer un groupe local lorsque celles-ci sont liées à l’endroit où l’on réside (comme pour OpenStreetMap par exemple). Quelques « scan party » ont été organisées ici ou là, mais je n’ai pas le sentiment que ça ait initié quelque chose de concret.
Enfin, je veux terminer cette partie en clarifiant un point : j’adore OFF et j’ai prévu de continuer à y apporter ma pierre à l’avenir. Cette section a uniquement pour but de souligner quelques-unes des pistes d’amélioration.
Perspectives
Les projets lancés récemment autour des emballages, en partenariat avec l’ADEME, me paraît très intéressant. Même si je suis terrifié par la montagne de travail que représentent ces contributions, qui demandent de peser chaque élément de l’emballage avec une balance de précision, prendre la photo de celle-ci, l’envoyer sur la fiche et renseigner toutes les informations.
Un autre projet plus récent : OpenPrices. L’ambition est de suivre les prix des produits. Sacré boulot en perspective vu la volatibilité de cette donnée. Reste que les premiers résultats valent le détour et des processus ont déjà été élaborés pour automatiser certaines contributions.
La taxonomie des ingrédients est également prometteuse. Un peu de la même manière que les catégories (quoique plus complexe), référencer les ingrédients dans une arborescence (potentiellement liée aux données de Wikidata) va permettre de nouvelles réutilisations. Il y a également le projet de réaliser une taxonomie des marques.
Conclusion
À travers Open Food Facts, j’ai mis un pied plus globalement dans le monde du libre. Parfois, la motivation baisse devant l’aspect « sisyphéen » du projet : pour une fiche correctement complétée, 100 produits sont ajoutés. Mais, voir l’impact concret de son travail, par exemple via le Nutriscore, est très gratifiant.
Entre mon arrivée et aujourd’hui, la taille de la base mondiale a été multipliée par 100 et le taux de produits français a largement diminué, preuve de l’internationalisation du projet. Même si beaucoup reste à faire, OFF a d’ores et déjà apporté sa pierre à la transparence alimentaire.
Si j’ai incité ne serait-ce que deux ou trois personnes à modifier une fiche ou à ajouter un produit, j’aurai atteint mon objectif. Mais plus que Open Food Facts, cet article a pour but de vous inciter à contribuer à un commun numérique. Je tire surtout de cette expérience des rencontres et des discussions enrichissantes avec l’équipe au cœur du projet.
P.S. : Le E171 (ou dioxyde de titane), ce colorant controversé par lequel je me suis intéressé à OFF, est désormais interdit en Europe depuis 2022 après que la France l’ait bannie des aliments l’année précédente.
José Bové doit être content.
Liens & ressources
À lire
Mange et tais-toi (Serge HERCBERG, Editions humenSciences, février 2022)
À voir
Présentation d’Open Food Facts à l’édition 2015 de la convention Pas Sage en Seine
Une vidéo de la chaîne Projet Utopia qui parle surtout de Yuka mais aussi (un peu) de OFF
À écouter
Manon Corneille de Open Food Facts sur le podcast Projet Libres
Un épisode de l’émission « Le Meilleur des Mondes », sur France Culture, qui aborde les applications comme Yuka et Open Food Facts
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