Pourquoi la croûte de la face visible de la Lune est-elle plus riche en titane que la face cachée ? Selon une nouvelle étude, un impact durant son refroidissement expliquerait cette asymétrie.
Europe, une des lunes de Jupiter, cacherait un vaste océan sous sa surface glacée. Une nouvelle étude réévalue cependant l’épaisseur de cette croûte de glace à la hausse. De quoi refroidir les projets de forage par une sonde…
Les exoplanètes dont le rayon est environ deux fois celui de la Terre sont relativement rares. De nouvelles simulations numériques suggèrent que cette lacune résulte de l’évaporation des planètes glacées lors de leur migration vers l’étoile.
Dans sa jeunesse, l’univers était partiellement opaque. Pourtant, le rayonnement « Lyman-α » émis par les atomes d’hydrogène à cette époque nous est parvenu. Comment ? Des observations du télescope spatial James Webb et des simulations numériques apportent aujourd’hui une réponse.
Les galaxies ingèrent en permanence du gaz de leur environnement et expulsent en retour de la matière sous forme de vents stellaires. Difficiles à observer en dehors des galaxies proches, ces flux de matière viennent d’être confirmés dans l’Univers lointain.
La détection de l’azote 9 et de l’oxygène 28 montre que la définition du noyau atomique est plus large qu’on le pensait et que la stabilité nucléaire n’est pas qu’une question de remplissage de couches atomiques.
Pour des raisons de simplicité, on a longtemps considéré que le disque de gaz et de poussière qui tournoie autour des trous noirs supermassifs se trouvait dans le plan équatorial de leur hôte. Mais rien, physiquement, ne l’impose. Or une nouvelle simulation montre qu’une forte inclinaison du disque d’accrétion a des conséquences étonnantes.
Un dispositif de stockage d’énergie appelé « supercondensateur » vient d’être développé à partir de matériaux abondants et peu onéreux : du ciment, de l’eau et du noir de carbone. Ce système pourrait être intégré directement dans les fondations des bâtiments.
Quarks et antiquarks peuvent s’assembler par quatre pour former des structures rares : les tétraquarks. Deux nouveaux représentants viennent d’être découverts dans l’expérience LHCb au Cern.
L’émission d’un signal électromagnétique périodique ne serait pas réservée aux étoiles à neutrons en rotation rapide : une étoile naine blanche qui imite les pulsars vient d’être observée.
Le flux de particules chargées émis par le Soleil atteint par endroits une vitesse de 800 kilomètres par seconde. Le mécanisme à l’origine de ce « vent solaire rapide », lié au champ magnétique, vient d’être précisé grâce aux données de la sonde « Parker Solar Probe ».
Nées du même matériau interstellaire, les étoiles d’un amas globulaire devraient avoir des compositions identiques. Or, ce n’est pas le cas… Des observations du télescope « James-Webb »appuient aujourd’hui une hypothèse selon laquelle cette anomalie résulte de la présence d’étoiles supermassives.
La crevette nettoyeuse du Pacifique arbore des bandes d’un blanc si éclatant qu’il était difficile à expliquer. Cet effet d’optique serait dû à la présence de nanosphères biréfringentes.
La découverte, en comparant d’anciennes images radar, d’un cratère volcanique qui a doublé de taille apporte enfin un signe clair d’une activité récente sur la deuxième planète du Système solaire.
Un anneau a été découvert autour de la planète naine Quaoar, située aux confins du Système solaire. Ses caractéristiques défient les modèles de formation de ces structures.
Les centrales nucléaires émettent moins de neutrinos que ce que prévoient les modèles. De nouvelles mesures excluent l’une des hypothèses avancée pour expliquer cette anomalie, celle des neutrinos stériles. La désintégration de l’uranium n’a pas encore livré tous ses secrets.
Les sursauts gamma, des explosions cosmiques ultralumineuses, se classent en deux catégories : les longs résultent de l’effondrement d’une étoile massive, tandis que les courts sont issus de la fusion d’étoiles à neutrons. Mais un nouveau sursaut gamma atypique vient ébranler cette classification.
La théorie prédit que le proton devrait être de moins en moins déformable à mesure que l’énergie utilisée pour sonder ses composants augmente. Mais une nouvelle expérience suggère que la situation pourrait être encore plus complexe…