La datation d’une strate du site de Korolevo, en Ukraine, prouve qu’il y a 1,4 million d’années, Homo erectus séjournait dans une région froide de l’Europe.
Un gisement paléontologique exceptionnellement bien préservé, découvert dans l’Hérault, contredit l’hypothèse d’une extinction massive d’espèces il y a 485 millions d’années.
Des chercheurs viennent de montrer qu’un outil en ivoire percé de quatre trous découvert dans le Jura souabe était utilisé par les chasseurs-cueilleurs aurignaciens pour tresser des cordes.
De nouvelles analyses de fossiles prouvent que des Homo sapiens ont vécu dans les climats les plus froids de l’Europe de l’Ouest encore occupée par les néandertaliens. Un indice de plus pour résoudre l’énigme de la disparition d’Homo neanderthalensis.
La fouille d’un campement de chasse retrouvé non loin de Chalon raconte la journée de chasseurs, qui, il y a 25 000 ans, taillaient en série des pointes servant à tuer, à découper et à travailler l’os.
Il y a environ 15 000 ans, au Levant, les chasseurs-cueilleurs de la grotte de Kébara portaient des pendentifs à base de coquillages colorés en rouge avec un pigment organique.
Dans ce livre-concept, deux graphistes aidés par une réalisatrice de documentaire proposent leur meilleure façon de mettre des connaissances scientifiques en image.
Une mandibule d’enfant découverte en Éthiopie suggère qu’il y a 2 millions d’années, notre ancêtre s’était déjà adapté à des environnements montagnards.
Dans la plaine maritime de Dunkerque, des archéologues de l’Inrap restituent comment les populations flamandes médiévales ont conquis des terres sur la mer.
Construit à partir de deux rondins, dont un entaillé pour accueillir l’autre, un croisillon de bois atteste de l’extrême ancienneté de l’art du charpentier.
Une nouvelle simulation de la diversité génétique passée suggère qu’il y a 900 000 ans, la population humaine a été réduite à moins de quelques milliers d’individus aptes à se reproduire, qui sont à l’origine de la population actuelle.
Cette grotte située dans la vallée de la Loire, découverte au XIXe siècle, a livré des gravures pariétales non figuratives, que de nouvelles analyses attribuent à Néandertal, et qui pourraient remonter à 75 000 ans.
L’arrivée d’Homo sapiens en Europe : une invasion brutale et exterminatrice pour Néandertal, selon la vision communément admise. Mais une autre réalité se profile : la migration se serait faite lentement et en plusieurs vagues venues du Levant.
Le son d’instruments à vent en os découverts dans un village de la fin du Paléolithique supérieur au Levant, reconstitué à partir d’os contemporains, imite des cris d’oiseaux. Mais ces appeaux étaient peut-être utilisés comme des flûtes rituelles.
Une simulation statistique de la diversité génétique humaine actuelle conforte le scénario d’une expansion en Afrique puis hors du continent d’une espèce Homo sapiens aux origines multiples.
Ces plans gravés représentant des « cerfs-volants du désert », des structures à grande échelle destinées à la chasse en masse, datent de 9 000 ans. Ils illustrent l’arrivée du mode de vie néolithique dans les déserts du Moyen-Orient.
Ce site de plein air situé dans le Gard témoigne de l’éclosion de la culture magdalénienne au cours du dernier maximum glaciaire il y a quelque 20 000 ans.
Le séquençage partiel du génome de 356 chasseurs-cueilleurs sapiens européens confirme certains chapitres du Paléolithique supérieur et en révèle de nouveaux, jusque-là inconnus.
Sur la rive du lac Victoria, au Kenya, le site de Nyayanga a livré des dents de paranthropes cotoyant des pierres taillées datant de 2,8 millions d’années, soit un million d’années plus tôt que les plus vieux outils connus. Ce cousin du genre homo est-il le premier tailleur de pierre de l’histoire ?
Les fouilles préventives précédant la reconstruction de la flèche nord de la basilique de Saint-Denis touchent à leur fin. Elles ont renforcé notre connaissance de la façon dont fut bâti cet édifice et livré une multitude de tombes mérovingiennes et carolingiennes.
Quatre anthropologues ont analysé des centaines de squelettes et découvert que, contrairement à une idée répandue, le Néolithique fut une période marquée par la violence, et notamment par des conflits guerriers.
Les indices s’accumulent dans la grotte Mandrin : un clan d’Homo sapiens équipés d’arcs se serait aventuré en territoire néandertalien en remontant la vallée du Rhône 10 000 ans avant les premiers fossiles d’hommes modernes connus en Europe.
Pendant le second âge du Fer, à Nördlingen, en Bavière, un enfant de 9 ans handicapé fut tué d’un coup sur la tête puis jeté dans un silo à grain, au milieu d’ordures. S’est-on débarrassé négligemment de lui, ou s’agit-il d’un sacrifice ? Les nombreux cas français de morts en silo gaulois montrent à quel point il est difficile de trancher.
L’analyse de la concentration de certains éléments chimiques dans l’émail des dents a permis de caractériser précisément le régime alimentaire de ce représentant du genre Homo en Indonésie durant le Pléistocène.
Au cours du Ier millénaire avant notre ère, les Bantous ont déployé avec un grand succès un mode de vie original dans la forêt tropicale humide africaine. Au cours du millénaire suivant, ils ont connu une crise démographique, dont ils se sont libérés en se reposant sur les premiers habitants de la forêt : les Pygmées.
On pensait jusqu’ici que la massue au bout de la queue de ce dinosaure herbivore de la fin du Crétacé était destinée à se défendre contre les prédateurs, mais un nouveau fossile suggère qu’elle servait avant tout à se battre contre d’autres mâles.
Il y a plus de 3 000 ans, un bateau transportant assez de cuivre et d’étain pour équiper des soldats par milliers a coulé sur la côte anatolienne. Le cuivre provenait de la Chypre mycénienne, mais on ignorait d’où venait l’étain. Le mystère vient d’être résolu.
Des microrestes de poisson trouvés sur le site Gesher Benot Ya’aqov en Israël révèlent qu’il y a 780 000 ans, les occupants du site cuisaient des carpes à l’étouffée.
L’analyse des gènes de onze individus passés par la grotte de Chagyrskaya, en Sibérie, suggère une fois de plus que les Néandertaliens vivaient au sein de communautés très consanguines d’au plus une trentaine de personnes.
Comme ses ennemies, la cité gréco-sicilienne d’Himère faisait appel à des mercenaires pour se défendre. Ses nécropoles révèlent que certains d’entre eux sont venus de très loin pour mourir sous le ciel méditerranéen.
Il y a quelque 440 millions d’années, les poissons à mâchoire et à corps flanqué de nageoires sont apparus au cours d’une explosion de la biodiversité des vertébrés.
Alors que le genre Homo était sur le point d’émerger, de nombreuses espèces de loutres géantes vivaient en Afrique. Tout juste découverte, l’une d’entre elles avait tout du gros carnivore terrestre – qu’il était vital pour nos ancêtres d’éviter.
Les restes d’un enfant ayant survécu après avoir été amputé du pied gauche il y a plus de 30 000 ans ont été mis au jour sur l’île de Bornéo. Ils attestent d’un véritable savoir-faire chirurgical.
La position du trou occipital de Toumaï, un crâne découvert en 2001 au Tchad, suggérait l’existence d’une espèce hominine bipède il y a sept millions d’années. L’analyse d’un fémur et d’un os de l’avant-bras trouvés sur le même site, conforte aujourd’hui cette hypothèse, nous expliquent les auteurs de cette étude.
Le paléogénéticien suédois Svante Pääbo a reçu le prix Nobel de médecine et de physiologie 2022 pour ses découvertes sur l’évolution génétique humaine.