Bonjour cher.e contribu-trice/teur, gourmet, fan du projet Open Food Facts, citoyen.ne concerné.e, organisation partenaire, amoureux des données ouvertes, cherch-euse/eur,
Nous vous invitons à rejoindre la discussion sur nos prochaines Journées Open Food Facts 2025 ! Trouvons ensemble la date, le lieu et le programme.
En ce début d’année, revenons sur l’année écoulée et célébrons les réalisations de la communauté Open Food Facts !
L’année 2024 a été riche sur de nombreux fronts, avec davantage d’initiatives, d’efforts et de leadership de la part des membres de la communauté.
Notre mission est d’apporter plus de transparence dans le secteur alimentaire en ouvrant les données sur les produits et les prix alimentaires et en encourageant les acteurs de l’alimentation, comme les fabricants, à être plus transparents eux aussi.
Open Food Facts a affiché la mise à jour du Nutri-Score sur son site et son application pour permettre aux consommateurs de trouver les informations les plus récentes et les plus précises pendant la période de transition.
La base de données a continué à s’enrichir (3,5 millions de produits!) et sa qualité à s’améliorer grâce à l’engagement de contributeurs du monde entier ! Ces jardiniers de notre commun numérique sont au cœur du projet et nous sommes très fiers de les compter dans notre communauté .
2024 a été l’année où nous avons relancé nos projets pionniers Open Products Facts, Open Beauty Facts et Open Pet Food Facts. De nouveaux logos, de nouveaux designs et deux ans d’innovation, y compris la possibilité de scanner et d’ajouter des produits cosmétiques, des aliments pour animaux et plus encore, directement à partir de l’application officielle Open Food Facts. Plus important encore, une base solide pour étendre notre impact au-delà de l’alimentation, afin de permettre des choix de consommation plus éclairés.
« I Scan It All » !
Open Prices, qui est le fruit d’un atelier organisé lors des Journées Open Food Facts 2023, a vraiment pris son envol, avec plus de 66,000 prix provenant du monde entier ! Déjà 4 réutilisations différentes ont été créées par les membres de la communauté, vous pouvez les voir ici. Il est également intégré dans l’application mobile.
Open Prices par Open Food Facts
Avant de passer à la loupe toutes nos réalisations collectives de cette année, le Dr Chris van Tulleken a un message pour vous !
Dr. Chris van Tulleken, auteur du best-seller Ultra-transformés, partage pourquoi il soutient personnellement Open Food Facts et pourquoi il est essentiel que cette association reste indépendante.
À la loupe
Base de données
3,5 millions de produits sur Open Food Facts (dont 1 million en France!) et 500,000 nouveaux produits en 2024
Qualité des données : de 4,8% des produits avec une erreur de qualité des données à 3,8% (bravo à @BenBenBen, @Alizarine, @Marie Fache, @Aleene, @Sebleouf, @NaruYoko, @jayaddison, et bien d’autres).
La base de données Open Food Facts, Open Products Facts, Open Pet Food Facts et Open Beauty Facts ainsi que le référentiel d’images ont été fusionnés sur disques, constituant désormais une vaste base de données globale de produits..
O que c’est beau !
Application mobile : De nombreuses améliorations, corrections et nouvelles fonctionnalités dans l’application mobile, dont certaines ont été présentées dans notre calendrier de l’avent sur les médias sociaux (comme Mastodon) :
Open Products Facts – Open Pet Food Facts and Open Beauty Facts support
Price addition & visualisation
Product page & Edition visual glow ups
A better photo gallery
Better multilingual support
Folksonomy Engine in Alpha
bravo à l’équipe mobile, en particulier Pierre, Edouard, M. Tanuki, Valentin.
De nouvelles machines ont été mises en ligne (pour l’infrastructure technique) pour se mettre à jour et faire face au vieillissement des machines et à l’augmentation du trafic.
De nombreuses améliorations ont été apportées à l’infrastructure pour répondre aux nombreuses demandes que nous recevons.
Nutrisight : la dernière frontière ! Nous sommes désormais en mesure d’extraire des informations nutritionnelles à partir d’une seule photo. Vous pouvez le tester dès maintenant sur https://hunger.openfoodfacts.org/nutrition et il sera bientôt disponible sur le site web et l’application mobile.
Un nouveau système de compte Open Food Facts, plus sûr et plus agréable, basé sur Keycloak, va bientôt être lancé ( merci à John et Hangy).
Améliorations de la plateforme Pro ( merci à Antoine, Success)
Intégration d’Ecobalyse dans Open Food Facts (Martin)
Signal Conso : en France, les utilisateurs peuvent désormais signaler directement un produit à l’instance officielle grâce à un bouton qui les renvoie au formulaire de réclamation.
La Communauté
Les membres de la communauté relèvent le défi de l’internationalisation : Marius (boursier projet communauté 2024) et les ambassadeurs : April (Belgique), Louis (Canada)
Les chercheurs continuent d’utiliser nos données ouvertes pour faire avancer la recherche, comme en témoigne Dr van Tulleken dans son message. Un autre témoignage par Dr. Aulesa.
Utilisateurs : en 2024, le site Open Food Facts a reçu 38 millions de visites dans le monde, avec ces 5 pays en tête
World visits in 2024Top 5 des pays qui ont visité Open Food Facts en 2024
Nous avons accueilli des étudiants fantastiques en alternance – Charlotte et Valentin, ainsi que Jérémy(freelance), et Mélanie, qui a rejoint l’équipe permanente en tant qu’assistante administrative.
We’ve welcomed contributors from various cities in France, but also from Austria, Belgium, Denmark, Germany, Italy, Netherlands, United Kingdom (England & Scotland).
Many exciting, insightful presentations by community members (here’s the playlist)
Scan Parties à Rennes & Lyon (bravo Alizarine et Charlotte pour la coordination) et plusieurs à Cayenne, Guyane (avec Vanessa Izeros, nutritionniste en santé publique)
AIC helped us a great deal in building stronger relationships with French public institutions, enabled the organisation of a hackathon on food data, and supported us on structuring our fundraising approach.
Une réunion avec l’EREN (équipe française de recherche en épidémiologie nutritionnelle) qui utilise la base de données Open Food Facts dans leur étude à grande échelle NutriNet-Santé pour voir comment nous pouvons aider à faire avancer la recherche en santé publique.
L’équipe d’EREN et d’Open Food Facts après une journée de travail ensemble
Open Food Facts reconnu comme un bien public numérique par le Digital Public Goods Alliance : une initiative approuvée par le Secrétaire général des Nations unies qui facilite la découverte et le déploiement de biens publics numériques.
Participation au Conseil de la politique numérique commune pour défendre les biens communs numériques (consulter le rapport complet ici).
Alors que nous fermons le chapitre sur 2024, nous sommes très reconnaissants et fiers de notre incroyable communauté. Chaque contribution – grande ou petite – a joué un rôle dans l’élaboration d’un système alimentaire plus transparent.
Merci à tous pour votre passion, votre créativité et votre engagement envers notre commun numérique que nous continuons à construire, à nourrir et à développer. Et poursuivons sur cette lancée en 2025 !
Hâte pour une nouvelle année d’impact, d’action collective et d’innovation, ensemble !
Nous sommes ravis d’annoncer l’intégration de la formule révisée du Nutri-Score dans Open Food Facts. Cette mise à jour importante nous permet de nous aligner avec les dernières recommandations scientifiques et donne aux consommateurs les connaissances dont ils ont besoin pour continuer à faire des choix alimentaires éclairés.
Nutri-Score : un indicateur qui a fait ses preuves
Le Nutri-Score est un indicateur validé scientifiquement, apposé sur le devant de l’emballage, qui permet d’évaluer rapidement et facilement la qualité nutritionnelle globale d’un produit alimentaire. Il consiste en une échelle de 5 couleurs, allant de A (vert) à E (rouge), accompagnée d’une lettre indiquant la teneur en nutriments qui contribuent positivement ou négativement à la santé. Il existe sous le nom de « score 5 couleurs » depuis 2015 et a été adopté par l’Allemagne, la Belgique, la France, le Luxembourg, les Pays-Bas et la Suisse.
En 2021, la formule Nutri-Score a fait l’objet d’une révision afin de remédier à certaines limites et améliorer sa précision globale. La mise à jour de 2024 a pris en compte de nouvelles preuves scientifiques et a incorporé une gamme plus large de nutriments afin de fournir une évaluation plus complète du profil nutritionnel d’un produit.
Qu’est-ce qui change en 2024 ?
« Le Nutri-Score prend en compte le tableau des valeurs nutritionnelles ainsi que certains ingrédients. Il prend en compte la teneur des aliments et des nutriments à favoriser (fibres, protéines, fruits, légumes, légumineuses…) et les éléments à limiter (calories, sucres, sel…). »
En 2024, les éléments pris en compte dans le calcul restent globalement les mêmes, mais les règles de calcul du score ont été révisées pour permettre aux consommateurs de comparer encore mieux les produits en fonction de leur qualité nutritionnelle. Dans le cas de boissons spécifiques, la présence d’édulcorants est désormais prise en compte afin d’éviter que les fabricants n’utilisent ces additifs à la place du sucre pour améliorer le score de leurs produits.
Les sodas « light » contenant des édulcorants ne seront plus classés B, mais C à E.
Aussi, la note de certains poissons gras et huiles riches en bonnes graisses s’améliore, tandis que celle d’autres produits encore trop sucrés ou trop salés se dégrade.
Il est également plus facile d’identifier les produits complets, riches en fibres, qui sont désormais mieux notés que leurs équivalents raffinés. Enfin, la volaille est mieux classée que la viande rouge, dont la consommation doit être limitée.
De nombreux produits voit donc leur score changer, entre 30 et 40 % des produits sont concernés. Ce n’est pas la composition des produits qui change, mais la manière dont leur score est calculé.
Open Food Facts : fidèle allié du Nutri-Score depuis ses débuts
Open Food Facts soutient le Nutri-Score depuis sa création en 2014, et a joué un rôle crucial dans son adoption à grande échelle à travers l’Europe. Depuis 2015, nous affichons le Nutri-Score sur notre application et notre site web, le rendant ainsi accessible à des millions d’utilisateurs dans le monde entier tous les mois.
La nouvelle formule du Nutri-Score a été intégrée dans tous les outils proposé par Open Food Facts, garantissant à tous les utilisateurs l’accès aux informations les plus précises et les plus récentes. Cela inclut :
Le site Open Food Facts : Vous pouvez trouver le nouveau Nutri-Score sur les pages produits de notre site web, Open Food Facts.
L’application mobile officielle Open Food Facts : Le Nutri-Score v2 est également disponible aujourd’hui sur notre application mobile, vous permettant de scanner des produits et de voir leurs scores nutritionnels en déplacement.
La plateforme gratuite Open Food Facts pour les professionnels de l’alimentation : Nous avons mis à jour notre plateforme pour les professionnels pour inclure le Nutri-Score v2, permettant aux fabricants et distributeurs de produits alimentaires d’améliorer la qualité nutritionnelle de leurs produits.
Nos exports de données OpenData : Le Nutri-Score v2 est également disponible dans nos exports de données, permettant aux chercheurs, journalistes et autres parties prenantes d’accéder à ces nouvelles informations nutritionnelles.
Pour les 300+ applications web et mobiles basées sur Open Food Facts, nous avons mis à disposition de nouveaux logos à utiliser et des conseils pour réaliser la migration dans ce tutoriel. Veuillez adresser des questions supplémentaires à reuse@openfoodfacts.org
Si vous couvrez ce sujet, nous avons un kit de presse autour du Nutri-Score V2 et d’Open Food Facts. Nous avons également organisé un webinaire de presse il y a quelques heures qui sera bientôt disponible en replay. Si vous souhaitez être ajouté à nos listes de presse pour des briefings anticipés, veuillez nous contacter à presse@openfoodfacts.org
La bannière « Nouveau calcul«
Pour différencier clairement les produits qui ont adopté la nouvelle formule du Nutri-Score de ceux qui utilisent encore l’ancienne, les autorités de santé publique ont introduit une bannière bleue portant la mention « Nouveau calcul ». Cette bannière apparaîtra dans un premier temps sur tous les produits figurant dans Open Food Facts, car nous utilisons actuellement la nouvelle formule pour tous les produits de notre plateforme.
Au fur et à mesure que les fabricants passeront à la nouvelle formule, leurs produits recevront la bannière bleue (s’ils le souhaitent), indiquant qu’ils utilisent la méthodologie mise à jour. Les consommateurs disposeront ainsi d’un repère visuel clair dans les supermarchés, ce qui les aidera à identifier les produits qui ont déjà adopté la nouvelle formule et ceux qui utilisent encore l’ancienne, et leur permettra de toujours prendre des décisions éclairées, fondées sur les données scientifiques les plus récentes en matière de nutrition.
La transparence comme levier pour encourager les fabricants à améliorer leurs produits
En plus de notre plateforme publique, la plateforme Pro d’Open Food Facts intègre également la nouvelle formule Nutri-Score. Cela permet aux producteurs de surveiller l’évolution des Nutri-Scores sur leurs produits et d’anticiper les changements. Pour tous les produits (y compris ceux qui ont reçu un nouveau Nutri-Score inférieur), la plateforme Pro offre des suggestions de reformulation ciblées basées sur les nutriments spécifiques qui contribuent à la note inférieure. Ces suggestions peuvent aider les producteurs à améliorer le classement nutritionnel de leurs produits.
En permettant aux producteurs d’accéder à la nouvelle formule Nutri-Score et aux conseils de reformulation, Open Food Facts leur donne les moyens de participer activement à l’amélioration de la qualité nutritionnelle globale de leurs produits. Nous espérons que cela continuera à favoriser une culture de la transparence et de la responsabilité, entraînant un changement positif systémique dans l’industrie alimentaire.
Vous êtes un producteur?
Adoptez le nouveau Nutri-Score et profitez pleinement de la plateforme Pro pour améliorer le profil nutritionnel de vos produits dès maintenant N’hésitez pas à nous contacter si vous avez des questions : producteurs@openfoodfacts.org
Le 2-3 décembre dernier s’est déroulé le Hackathon sur les Données Alimentaires. 74 participants, professionnels du numérique ou de l’alimentation, étaient réunis à Paris pour exploiter des données ouvertes riches et imaginer des solutions innovantes qui répondent aux défis de demain, en s’appuyant sur 44 jeux de données.
Credit photo: Etalab
Objectifs de cet hackathon :
Décloisonner et cataloguer les données alimentaires
Créer des services innovants
« Le numérique au service de l’efficacité de l’action publique, cela concerne tous les volets de l’action gouvernementale, dont l’agriculture et la souveraineté alimentaire. Avec ce hackathon, l’objectif est d’insister sur la nécessité de la collaboration interministérielle et sur l’interopérabilité des données pour agir concrètement et rapidement sur des politiques publiques identifiées. »
*Etalab est une administration publique française qui vise à améliorer le service public et l’action publique grâce aux données. Faisant ainsi office de directeur des données de l’État, Etalab coordonne la stratégie de l’administration dans le domaine de la donnée : partage des données ouvertes (« open data »), circulation des données entre administrations, exploitation des données et intelligence artificielle…. Etalab développe et maintient notamment la plateforme nationale des données ouvertes data.gouv.fr. (Source Wikipédia)
**La DGCCRF est une direction du ministère de l’Économie, des Finances et de la souveraineté industrielle et numérique. Elle garantit l’ordre public économique en veillant au respect des règles pour conforter la confiance des entreprises et des consommateurs et assurer le bon fonctionnement des marchés et de l’économie. La protection du consommateur, qu’il s’agisse de sa sécurité (pour les produits non alimentaires) ou de ses intérêts économiques, et la régulation concurrentielle des marchés sont au cœur de son action. (Source)
***FranceAgriMer est un établissement public administratif placé sous la tutelle du ministère en charge de l’agriculture. FranceAgriMer est un lieu d’information, d’échanges, de réflexions stratégiques, d’arbitrage et de gestion pour les filières françaises de l’agriculture et de la pêche, rassemblées au sein d’un même établissement. (Source)
Jour 1: place à l’innovation collective !
Stéphanie Schaer, Directrice interministérielle du numérique, et Christophe Boutonnet, chef de service du numérique du ministère de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de la Forêt ont ouvert ces 2 jours de collaboration, d’innovation et de bonne humeur.
Stéphanie Schaer et Christophe Boutonnet introduisent le Hackathon (Crédit photo: Etalab)
Les 74 participants avaient à disposition plusieurs jeux de données pour ce hackathon.
Dès les premières heures, les idées fusaient dans tous les sens et le soleil parisien était au rendez-vous !
Une fois, les 11 différentes équipes formées, les participants de tous horizons se sont mis à travailler studieusement sur les divers projets et problématiques.
Crédit photo: Etalab
Crédit photo: Etalab
Chaque équipe porte un projet autour d’un même objectif : utiliser la richesse des données et la force du numérique pour rendre service à nos bénéficiaires.
La base de données Open Food Facts avec ces 3.5 million de produits alimentaires était d’ailleurs une grande favorite des participants ! Nous sommes ravis d’avoir été présents en tant que partenaires de cet Hackathon inédit.
Crédit photo: EtalabCrédit photo: Etalab
And the winner is…
L’équipe lauréate du Hackathon données alimentaires est Battons le rappel !, une « application pour alerter les personnes qui ont acheté des produits rappelés » signée Ministère de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de la Forêt.Félicitations !
L’objectif : viser une exposition des consommateurs aux rappels produits de la manière la plus adaptée pour minimiser les risques d’intoxication = leur communiquer de manière ciblée les rappels lorsqu’ils sont concernés et outiller les parties prenantes pour améliorer la réactivité dans le cadre de retrait de produits.
Le jury a également choisi 2 autres projets lauréats :
Vite ma daube « recommande des plats avec humour en suggérant aux usagers les menus les plus néfastes pour la planète et la santé, puis leur contre pied les plus sains et respectueux » .
« De meilleurs menus dans vos cantines » de l’équipe de Thomas Dauvet, Quentin L. et Vincent Jousse et porté par ma cantine, startup d’État issue de l’incubateur numérique La ruche du Ministère de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de la Forêt.
Retour de Thomas D. “ Notre constat : La loi Egalim, qui vise à accélérer la transition alimentaire en imposant 50 % de produits de qualité, dont 20 % de bio, dans les cantines, n’a pas encore atteint ses objectifs. Aujourd’hui, seulement 27 % des produits servis sont de qualité, et 13 % sont bio.
De plus, ni les gestionnaires des cantines, ni les convives ne disposent d’informations claires sur les impacts environnementaux des repas consommés.
Notre idée : 1⃣ Créer un outil d’aide à la conception des menus, permettant de visualiser en temps réel les coûts environnementaux des ingrédients et d’ajuster les recettes pour réduire leur impact. 2⃣ Afficher les menus et leurs impacts environnementaux en ligne, pour que les convives puissent s’informer sur ce qu’ils mangent.
Notre impact attendu : En informant les gestionnaires et en sensibilisant les convives, nous souhaitons faire évoluer les pratiques des cantines. Cela permettra d’augmenter la part de produits bio et de qualité, qui ont un impact environnemental plus faible. À l’échelle d’un milliard de repas distribués chaque année, cet outil pourrait jouer un rôle clé dans l’accélération de la transition alimentaire.
Remerciements : Je tiens à remercier toutes les personnes qui ont contribué à ce projet : – L’équipe d’Open Food Facts, – Les experts d’Ecobalyse (coucou Vincent), – Bien entendu, tous mes collègues de ma cantine”
À la clé de cette récompense ? Une mise en avant de leurs projets, un co-financement et un appui de la part des services du MASAF et de La Ruche Numérique, le nouvel incubateur du ministère, si leurs sujets rentrent dans le cadre d’une politique publique liée à l’alimentation.
Félicitations aux 3 lauréats: Battons le Rappel, ma cantine et Vite ma daube. Crédit photo: Etalab
Vous pouvez retrouver l’ensemble des pitchs sur notre chaine Youtube:
Retour d’expérience des participants
Témoignage participante : Anouk Reuzé
Dr. Anouk Reuzé est épidémiologiste de la nutrition et ingénieure en agroalimentaire. Elle travaille actuellement en tant que chercheure à la London School of Hygiene and Tropical Medecine. Son travail porte sur l’évaluation de l’empreinte environnementale des régimes alimentaires de plusieurs populations européennes. Elle a réalisé son doctorat au sein de l’Equipe de Recherche en Épidémiologie Nutritionnelle (EREN), équipe de recherche pionnière dans l’utilisation des données d’Open Food Facts.
Est-ce que c’était ton premier hackathon ?
Oui, c’était mon premier hackathon.
Qu’est-ce qui t’a motivé à venir ?
J’étais particulièrement intéressée par les données utilisées, notamment la base de données Open Food Facts, avec laquelle je travaille actuellement. Cette base est très utilisée dans la recherche en épidémiologie nutritionnelle, c’était donc l’occasion de rencontrer l’équipe d’OFF avec qui j’ai eu des échanges auparavant. J’avais aussi très envie de rencontrer des experts en programmation/computer sciences, afin d’explorer de nouvelles techniques pouvant enrichir et optimiser mes méthodes d’analyse de données.
Quel est ton parcours ou ta spécialité ? Je suis ingénieure agroalimentaire et titulaire d’un doctorat en santé publique et épidémiologie. Je suis spécialisée dans l’alimentation durable.
Qu’est-ce que tu as apprécié ?
J’ai beaucoup aimé l’environnement stimulant et propice à la productivité, ainsi que l’ambiance bienveillante. La présence d’experts dans les données était également très importante.
Sur quel sujet as-tu travaillé ?
Nous avons travaillé sur l’optimisation de l’attribution du score environnemental, l’Eco-Score, via la base de données OFF et Agribalyse.
Qu’as-tu trouvé surprenant ou particulièrement intéressant ? J’ai été impressionnée par la capacité à générer une réelle valeur ajoutée pour un projet en un laps de temps aussi court. La recherche académique serait tellement plus performante avec des profils aussi pluridisciplinaires.
Anouk et Léo durant le Hackathon des Données Alimentaires (crédit photo: Etalab)
C’était mon 2ème hackathon. Le premier était au salon de l’agriculture sur le sujet du pastoralisme. Nous avions présenté le MVP d’une application mobile qui permet aux bergers de faciliter leurs démarches administratives et de se situer sur un patûrage.
Qu’est-ce qui t’a motivé à venir ?
C’est le sujet des données alimentaires qui m’a motivé. Mon expérience de Product Manager chez Alkemics m’a fait touché à ce type de données et j’étais intéressé par les applications possibles dans l’éco-conception (ACV, eco-score, etc…). J’ai pu découvrir des initiatives très intéressantes comme Eco-balyse qui va se baser sur le coût environnemental.
Ton background / spécialité ?
Je suis Product Manager freelance avec notamment une expérience métier dans l’alimentaire et l’éco-conception.
Qu’est-ce que tu as apprécié?
J’ai apprécié le fait que notre équipe se constitue de manière improvisée suite à une rencontre avec Michel le lundi matin. Nous avons improvisé un pitch et ensuite convaincu Anouk () et Louison de nous rejoindre. Le hasard a bien fait les choses puisque l’équipe s’est révélée pluridisciplinaire et complémentaire: 1 directeur technique (CTO), 1 sociologue spécialisée en affichage environnementale, 1 épidémiologiste nutritionnelle et 1 product manager.
Sur quel sujet as-tu travaillé ?
Nous avons travaillé sur la traçabilité et l’optimisation de l’attribution de l’Eco-Score à davantage de produits alimentaires dans la base Open Food Facts. Notre MVP permet d’affecter un Eco-Score fiable à des produits qui n’en ont pas grâce à un modèle de Machine Learning qui optimise la liaison entre les taxonomies Open Food Facts et Agribalyse. Voici un exemple avec un jus de betterave sans eco-score dans Open Food Facts. Notre MVP permet de visualiser sa catégorisation dans les taxonomies et de calculer son eco-score simplifié (PEF) : https://hub.bigbearddevelopment.com/hackathon/schema?barcode=3229820121598
On serait d’ailleurs super contents que Open Food Facts réutilise ce projet car il pourrait avoir un impact immédiat sur le nombre d’Eco-Score affiché sur le portail.
Qu’est-ce que tu as trouvé surprenant ? Le lieu (Césure) était super (cantine et amphitéatre). La proximité des équipes Open Food Facts nous a bien aidé à déterminer notre sujet.
Merci Anouk et Léo d’avoir partagé vos expériences avec nous et de votre présence lors de ces 2 jours collaboratives !
“Le hackathon a été une superbe occasion pour mêler les producteurs, les transformateurs et les consommateurs de données.
Pour le projet “40 millions de complémenteurs” qui a permis la création d’un prototype d’Open Food Facts des compléments alimentaires, les diététiciens de l’Equipe de Recherche en Epidémiologie Nutritionnelle (EREN) ont ainsi pu expliquer aux personnes qui s’occupent de la base Compl’Alim des déclarations de mise sur le marché des compléments alimentaires qu’elles étaient les données clés nécessaires pour évaluer l’impact à long terme sur la santé, grâce à la cohorte Nutrinet-Santé.”
La Semaine Européenne de la Réduction des Déchets (SERD)
La Semaine Européenne de la Réduction des Déchets (SERD) est une initiative de sensibilisation menée à l’échelle européenne. Elle est coordonnée en France par l’Agence de la transition écologique (ADEME).
Son objectif est de promouvoir des actions concrètes pour : – réduire la quantité de déchets générée ; – encourager des pratiques de consommation responsable.
La SERD est organisée chaque année, lors de la dernière semaine de novembre. Elle rassemble et mobilise une multitude d’acteurs : collectivités, entreprises, établissements scolaires, associations et particuliers.
Pour les participants, c’est une occasion unique de découvrir et partager des solutions efficaces pour réduire et mieux gérer les déchets. En 2023, on compte 2,5 millions de participants directs !
La Melting Coop recense 79 producteurs en circuit court et fait tourner l’épicerie et le café participatif à l’aide de 155 bénévoles par semaine (et 2 salariés seulement !)
Le principe étant que chaque contributeur puisse faire ses courses du quotidien dans l’épicerie et donne en échange 3 heures par mois de son temps bénévolement.
Une dynamique locale inspirante !
Les participants de la Scan Party ont contribué à entrer les données sur les produits et leurs emballages sur la base d’Open Food Facts, tout ça dans une ambiance conviviale !
A vos emballages !
Vous aussi, ça vous tente d’organiser une Scan Party ?
Découvrez notre mini-guide ici. Et n’hésitez pas à nous en parler, afin qu’on mobilise la communauté locale et qu’on vous partage des visuels de communications, les bonnes pratiques, etc.
Dr. Aulesa, PhD, émérite de biochimie à l’hôpital Valle d’ Hebron, Barcelone (Espagne), et auteur/co-auteur de 98 publications (ResearchGate.net).
En devenant émérite, j’ai trouvé plus de temps pour me consacrer à l’un de mes passe-temps : la nutrition. Je suis convaincu que l’alimentation est le principal médicament de l’être humain.
En tant que biochimiste, j’ai toujours été intéressé par la composition des aliments. Cependant, jusqu’à récemment, déchiffrer les petites étiquettes des produits alimentaires était une tâche compliquée. Avec l’arrivée des applications mobiles sur nos téléphones, analyser les aliments est devenu beaucoup plus simple. En Espagne, des applications comme Yuka et, au niveau international, Open Food Facts, ainsi que des systèmes de classification comme Nutri-Score, Nova et Eco-Score, ont permis d’identifier plus facilement les produits sains et d’exclure de mon alimentation ceux qui sont les moins bénéfiques.
Ligne de recherche
Dans cette nouvelle étape de ma vie professionnelle, mon principal axe de recherche a été l’analyse d’une boisson controversée : le kombucha. Au cours des cinq dernières années, nous avons assisté à son expansion rapide sur les marchés européens, alimentée par son succès aux États-Unis et promue et supervisée par Kombucha Brewers International (KBI). Des multinationales telles que PepsiCo, Coca-Cola, Danone, Tesco, Amazon Fresh et Unilever la produisent à un niveau industriel.
Credit: Plant (Unsplash)
Credit: Dannie Sorum (Unsplash)
Le Kombucha est une boisson fermentée à partir de thé vert ou noir, utilisant une culture symbiotique de bactéries et de levures (SCOBY) pendant 7 à 10 jours. Chaque kombucha est unique et possède des caractéristiques spécifiques, puisque sa composition varie en fonction des bactéries et levures impliquées, ainsi que des facteurs de production tels que la température et l’humidité de chaque région, qui favorisent la croissance spécifique de certaines bactéries et levures SCOBY.
En plus de la production industrielle, le kombucha peut être fabriqué de manière artisanale (fait maison), hors des circuits commerciaux. Il est également possible de l’acheter auprès de petits producteurs locaux, encourageant la consommation locale et évitant l’inclusion de conservateurs, édulcorants et arômes artificiels.
Credit: Megumi Nachev (Unsplash)
Credit: Rohtopia (Unsplash)
Mon intérêt pour l’étude du kombucha réside dans la diversité apportée par son processus de fermentation avec le SCOBY. J’ai appliqué l’analyse statistique à la composition de différentes marques dans le monde, à l’aide d’outils tels que Open Food Facts.
Lors de mes études, j’ai conclu que le kombucha est une boisson riche en antioxydants, anti-inflammatoires, vitamines, acides aminés essentiels et minéraux. Sa consommation doit cependant être modérée <340 g/jour et, de préférence, artisanale ou locale, pour soutenir l’économie circulaire, le recyclage des emballages et éviter les additifs alimentaires.
Axe de recherche actuel
Actuellement, je mène une revue de littérature avec méta-analyse sur un produit alimentaire controversé. L’objectif est d’analyser les preuves cliniques disponibles pour évaluer son efficacité et sa sécurité sur la santé humaine.
Expérience avec Open Food Facts
Grâce à la disponibilité de bases de données mondiales de produits, j’ai pu réaliser des analyses statistiques comparatives sur la composition de différentes variétés de kombucha, en identifiant les caractéristiques et additifs spécifiques à chaque pays.
Je vous encourage à effectuer des recherches en utilisant Open Food Facts, qui est un instrument fiable pour analyser les marchés alimentaires.
– Carlos Aulesa
Mon objectif est d’approfondir l’interprétation des données, en soutenant la recherche qui améliore la compréhension des produits alimentaires et de leur impact sur la santé humaine. Je suis convaincu qu’avec une approche scientifique rigoureuse, nous pouvons avancer de manière significative dans ce domaine, au bénéfice à la fois de la communauté scientifique et des consommateurs, et des plateformes collaboratives comme Open Food Facts nous facilitent cette tâche.
Littérature – Aulesa C., Gongora C. Kombucha: Probiotic beverage or Ultra-Processed Food? A Global Review Using Nutritional Classification. Functional Foods in Health and Disease 2023; 13(12):690-701. doi: https://www.doi.org/10.31989/ffhd.v13i12.1236 – Aulesa C., Gongora C.Classification of Kombucha Using Nutri-Score and Nova Nutrition Rating Scales .international Journal of Probiotics and Prebiotics. vol 19,00 1-6,2024 https://doi.org/10.37290/ijpp2641-7197.19:19-24
Depuis sa création, le programme européen Next Generation Internet (NGI) a soutenu des centaines de projets innovants pour construire l’internet de demain : plus respectueux de la vie privée, plus ouvert, inclusif et plus éthique.
Le projet Open Food Facts a eu la chance de bénéficier de financements provenant de l’initiative NGI, et nous en sommes extrèmement reconnaissants.
Au vu de l’urgence de la situation, Open Food Facts s’engage à son tour pour défendre le programme NGI et protéger cet écosystème unique qui permet à de nombreux communs numériques de vivre.
L’impact de NGI sur Open Food Facts et d’autres projets à impact social
NGI a permis à Open Food Facts de faire avancer des initiatives importantes, comme :
Folksonomy Engine : un outil de catégorisation qui permet aux utilisateurs de contribuer à l’organisation des données dans la base d’Open Food Facts en ajoutant des tags ou des mots-clés aux produits.
Personal search : la possibilité pour chacun de rechercher en fonction de ses préférences et restrictions alimentaires : ingrédients, allergènes, produits vegans, casher, halal, etc. et le tout en protégeant les données personnelles de l’utilisateur.
Search-a-licious : un nouveau moteur de recherche améliorant significativement l’accessibilité de les usages de notre base de données.
Pomme d’API : un projet visant à rendre l’API d’Open Food Facts accessible au plus grand nombre pour démultiplier notre impact sur le système alimentaire.
Open-Everything-Facts: l’intégration des bases de données d’Open Food Facts (alimentaire, beauté, produits divers et alimentation animale) en une seule application mobile pour apporter plus de transparence aux consommateurs.
NGI a également contribué à un écosystème de projets européens qui partagent les valeurs de l’ouverture, de la transparence et de la protection des droits des utilisateurs. De la sécurité en ligne à l’inclusivité numérique, NGI a permis à de nombreuses organisations de bâtir des solutions en cohérence avec les valeurs européennes.
Pourquoi NGI est aujourd’hui menacé ?
En raison de changements de priorités budgétaires, le programme NGI pourrait ne plus bénéficier des financements suffisants pour continuer à jouer son rôle. Cette situation représente une menace réellle pour de nombreux communs numériques, et autres projets numériques éthiques contribuant à la création d’un internet plus responsable. Sans ce soutien, de nombreux projets perdront une source de financement vitale et risquent de voir leurs ambitions freinées.
Comment défendre le programme NGI ?
Si vous êtes un acteur de l’innovation numérique ou bénéficiaire de NGI, partagez votre expérience et témoignez de l’importance de ce programme dans vos projets. Publiez des posts sur les réseaux sociaux et relayez la lettre ouverte ci-dessous.
Initialement publiée par petites singularités, vous pouvez signer cette lettre en suivant ces 2 étapes simples :
Publier ce texte sur votre site Internet
Ajouter vous-même ou votre organisation au tableau que vous trouverez sur le site original.
>> Lettre ouverte à la Commission Européenne
Depuis 2020, les programmes Next Generation Internet (NGI), sous-branche du programme Horizon Europe de la Commission Européenne financent en cascade (notamment via les appels NGI0 Commons Fund) le logiciel libre en Europe. Cette année, à la lecture du brouillon du Programme de Travail de Horizon Europe détaillant les programmes de financement de la commission européenne pour 2025, nous nous apercevons que les programmes Next Generation Internet ne sont plus mentionnés dans le Cluster 4.
Les programmes NGI ont démontré leur force et leur importance dans le soutien à l’infrastructure logicielle européenne, formant un instrument générique de financement des communs numériques qui doivent être rendus accessibles dans la durée. Nous sommes dans l’incompréhension face à cette transformation, d’autant plus que le fonctionnement de NGI est efficace et économique puisqu’il soutient l’ensemble des projets de logiciel libre des plus petites initiatives aux mieux assises. La diversité de cet écosystème fait la grande force de l’innovation technologique européenne et le maintien de l’initiative NGI pour former un soutien structurel à ces projets logiciels, qui sont au cœur de l’innovation mondiale, permet de garantir la souveraineté d’une infrastructure européenne. Contrairement à la perception courante, les innovations techniques sont issues des communautés de programmeurs européens plutôt que nord-américains, et le plus souvent issues de structures de taille réduite.
Le Cluster 4 allouait 27 millions d’euros au service de :
“Human centric Internet aligned with values and principles commonly shared in Europe” ;
“A flourishing internet, based on common building blocks created within NGI, that enables better control of our digital life” ;
“A structured eco-system of talented contributors driving the creation of new internet commons and the evolution of existing internet commons”.
Au nom de ces enjeux, ce sont plus de 500 projets qui ont reçu un financement NGI0 dans les 5 premières années d’exercice, ainsi que plus de 18 organisations collaborant à faire vivre ces consortia européens.
NGI contribue à un vaste écosystème puisque la plupart du budget est dévolu au financement de tierces parties par le biais des appels ouverts (open calls). Ils structurent des communs qui recouvrent l’ensemble de l’Internet, du matériel aux applications d’intégration verticale en passant par la virtualisation, les protocoles, les systèmes d’exploitation, les identités électroniques ou la supervision du trafic de données. Ce financement des tierces parties n’est pas renouvelé dans le programme actuel, ce qui laissera de nombreux projets sans ressources adéquates pour la recherche et l’innovation en Europe.
Par ailleurs, NGI permet des échanges et des collaborations à travers tous les pays de la zone euro et aussi avec les widening countries[1:1], ce qui est actuellement une réussite tout autant qu’un progrès en cours, comme le fut le programme Erasmus avant nous. NGI est aussi une initiative qui participe à l’ouverture et à l’entretien de relation sur un temps plus long que les financements de projets. NGI encourage également à l’implémentation des projets financés par le biais de pilotes, et soutient la collaboration au sein des initiatives, ainsi que l’identification et la réutilisation d’éléments communs au travers des projets, l’interopérabilité notamment des systèmes d’identification, et la mise en place de modèles de développement intégrant les autres sources de financements aux différentes échelles en Europe.
Alors que les États-Unis d’Amérique, la Chine ou la Russie déploient des moyens publics et privés colossaux pour développer des logiciels et infrastructures captant massivement les données des consommateurs, l’Union Européenne ne peut pas se permettre ce renoncement. Les logiciels libres et open source tels que soutenus par les projets NGI depuis 2020 sont, par construction, à l’opposée des potentiels vecteurs d’ingérence étrangère. Ils permettent de conserver localement les données et de favoriser une économie et des savoirs-faire à l’échelle communautaire, tout en permettant à la fois une collaboration internationale. Ceci est d’autant plus indispensable dans le contexte géopolitique que nous connaissons actuellement. L’enjeu de la souveraineté technologique y est prépondérant et le logiciel libre permet d’y répondre sans renier la nécessité d’œuvrer pour la paix et la citoyenneté dans l’ensemble du monde numérique.
Dans ces perspectives, nous vous demandons urgemment de réclamer la préservation du programme NGI dans le programme de financement 2025.
Le Nutri-Score, qu’il n’est pas obligatoire d’afficher en France, est calculé à partir d’un algorithme public, créé par des scientifiques. (PAULINE LE NOURS / FRANCEINFO)
Plus de 90% des références de confiseries vendues en France par Haribo, Lutti, Carambar ou encore Chupa Chups obtiennent les deux plus mauvaises notes de l’indicateur nutritionnel, D ou E. Consultez notre moteur de recherche.
Une étrange absence. En arpentant le rayon confiseries de votre supermarché pour Halloween, vous aurez bien du mal à trouver le Nutri-Score. Il ne s’agit pas d’un vilain sort jeté par une sorcière dopée au sucre. En réalité, aucune grande marque nationale, comme Haribo, Lutti, Carambar ou Chupa Chups, n’a décidé d’inscrire ces petites lettres colorées sur l’emballage de ses bonbons. « Les industriels refusent d’afficher la réalité de la qualité nutritionnelle de leurs produits parce qu’elle n’est pas optimale pour la santé », tacle le créateur du Nutri-Score, Serge Hercberg. Mais il est possible de contourner ce manque de transparence.
Le Nutri-Score, qu’il n’est pas obligatoire d’afficher en France, est calculé à partir d’un algorithme public, créé par des scientifiques. Cette formule complexe prend en compte différentes données nutritionnelles (quantité de sel, de sucre, de gras, de fibres, de protéines, etc.) qui sont, elles, obligatoirement inscrites sur tous les emballages des produits transformés. « Ce tableau incompréhensible et illisible que l’on trouve aux dos des paquets », raille Serge Hercberg. Le Nutri-Score est une sorte de résumé digeste de tout cela.
Pour éviter de sortir votre calculette au supermarché, le site collaboratif Open Food Facts, en collaboration avec Santé publique France, permet de connaître le Nutri-Score de quasiment tous les produits disponibles, en un clic. L’association s’appuie sur plus de 100 000 contributeurs dans le monde qui ont envoyé les photos de plus de trois millions de produits dans sa base de données. Toutes les références de bonbons vendues en France et compilées par le site figurent dans le moteur de recherche ci-dessous.
Au rayon confiseries, les marques les plus connues cachent des classements peu reluisants, en raison de produits à forte teneur en sucre, et parfois en graisses. Pas vraiment une surprise pour des bonbons. « C’est purement une consommation plaisir », justifie Pascal Zundel, président des Confiseurs de France, qui représente les entreprises du secteur, des PME aux géants de l’agroalimentaire.
Chez le numéro un de la confiserie, Haribo, les Dragibus – bonbons les plus vendus en France selon l’entreprise – sont classés D. Tout comme les fraises Tagada, les Schtroumpfs, les Croco et les œufs au plat. Les Zanzigliss, un assortiment de bonbons au goût réglisse, sont classés E, la plus mauvaise note du Nutri-Score. Chez Lutti, les Bubblizz, les Scoubidou et les Longfizz sont également classés D. La note se dégrade à E pour les Koala et les Smoodou. Seuls les Arlequin « sans sucres » s’en sortent mieux avec un classement B.
Parmi les bonbons les plus scannés sur Open Food Facts, on retrouve également les TicTac, les Skittles, les Krema Régal’ad et les sucettes Chupa Chups, tous classés D. Les Têtes brûlées fraise et framboise et les Carambar au caramel sont, eux, classés E. Au total, sur les 5 697 produits référencés par l’association, plus de 90% présentent un Nutri-Score D ou E. A l’inverse, seuls 0,5% de ces produits sont classés A et environ 4% obtiennent la lettre B ou C.
Un indicateur adapté aux bonbons ?
Du côté des industriels, on assure que le Nutri-Score « n’a pas de sens » pour ce type de denrées. « C’est un système tout à fait approprié pour des aliments qui se consomment dans des volumes relativement importants et qui contribuent significativement au régime alimentaire, mais c’est une aberration pour les confiseries », assure Pascal Zundel. Il rappelle ainsi que le Nutri-Score est basé sur une quantité de 100 grammes, soit bien plus qu’une portion quotidienne de bonbons.
Un argument réfuté par Serge Hercberg. Selon lui, cet indicateur permet d’abord de comparer des produits au sein d’un même rayon. « Il ne s’agit pas d’interdire de manger des confiseries, mais de savoir très rapidement que certains bonbons sont un peu moins sucrés que d’autres », explique le professeur de nutrition à l’université Sorbonne Paris Nord.
L’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses) recommande ainsi de ne pas consommer plus de 100 g de sucres totaux par jour pour les adultes, 75 g pour les enfants de 8 à 12 ans et 60 g pour les enfants de 4 à 7 ans. Il faut ainsi « limiter la consommation » de confiseries, selon le guide alimentaire pour tous, édité par le ministère de la Santé (PDF).
Changement de recettes
De nombreux chercheurs estiment désormais qu’il faudrait rendre le Nutri-Score obligatoire sur tous les emballages pour renforcer son impact, comme en témoigne cette tribune dans Le Monde.« Cela pousserait les industriels à améliorer un peu leurs formules pour que leurs produits soient moins gras ou moins sucrés », espère Serge Hercberg. Une étude, publiée en mars 2024 dans la revue European Review of Agricultural Economics, montre en effet que l’affichage de cet indicateur force les industriels à modifier leurs recettes afin d’obtenir une meilleure note pour séduire les consommateurs.
Alors, les lettres colorées vont-elles bientôt faire leur apparition sur tous les paquets de bonbons ? La partie semble loin d’être gagnée. Après des mois d’attente, la France n’a toujours pas mis en place les nouvelles règles du Nutri-Score qui devaient entrer en vigueur au 1er janvier 2024. Plusieurs ministres du gouvernement Barnier ont également affiché leur hostilité à cet indicateur.
En tant que projet citoyen, chez Open Food Facts nous dépendons de chacun d’entre vous pour avoir un impact, et nous voulons vous remercier chaleureusement de faire partie du projet .
Chaque année, nous entamons une nouvelle saison de collecte de fonds pour notre association à but non lucratif et chaque aide est la bienvenue.
Tout ce qu’Open Food Facts produit et met à la disposition des consommateurs, des réutilisateurs de données et des chercheurs est 100 % GRATUIT.
Pourquoi ?
Mais il faut des compétences, du temps et des efforts pour:
maintenir et améliorer l’infrastructure,
soutenir la communauté des contributeurs et des nouveaux membres,
créer des synergies fructueuses avec d’autres acteurs (comme ceux des communs numériques, les agences publiques, les ONG, la communauté scientifique, les producteurs de denrées alimentaires),
chercher des fonds pour des projets spécifiques – pour ne citer que quelques-unes de nos activités quotidiennes.
Ces dons individuels que nous collectons, des plus modestes aux plus généreux, sont essentiels, car ils financent la maintenance du bien commun qu’est Open Food Facts.
Open Food Facts est fondamentalement une communauté de contributeurs bénévoles, et les journées communautaires du mois de septembre nous ont permis une nouvelle fois de la solidifier. (lire l’article de blog sur l’édition 2024)
Toutefois, Open Food Facts est aussi partie prenante d’une multitude d’acteurs qui composent notre système alimentaire – à savoir des professionnels de divers horizons.
Le jeudi 10 octobre 2024 a été l’occasion pour l’équipe permanente d’encadrer une journée dédiée aux professionnels, pour sa deuxième édition. Un immense merci à l’équipe d’Open Data Soft, pour leur accueil chaleureux au sein de leurs superbes locaux avec une vue incroyable !
Dans le même esprit que le week-end communautaire, cette journée a pour objectif de faire émerger des initiatives et des points de vue autour des sujets de l’alimentation et des communs numériques.
Voici un aperçu de cette journée riche en profils et en interventions:
Une présentation des projets en cours, et des horizons à venir.
Un temps de networking, particulièrement propice pour nouer des liens et connecter avec d’autres professionnels sur l’alimentation et les communs numériques.
Rassemblé.e.s autour de l’alimentation
Trois intervenants ont témoigné de leurs différents usages d’Open Food Facts.
Une seconde table ronde sur “Pourquoi et comment entretenir un commun numérique sur la question de l’alimentation ?”
Avec Christophe Echement pour l’application Ping Price, Virgile Deville pour beta.gouv (au micro), Vincent B. en tant que membre de CA d’Open Food Facts – animée par Charlotte (alternante équipe support producteurs).
Nous avons terminé sur un cocktail de réseautage jusqu’à 19h pour les plus motivés !
Quelques membres de l’équipe permanente ont échangé un dîner bien mérité après une journée bien chargée. Jamais loin de son smartphone pour scanner les nouvelles boissons farfelues!
Merci à tous pour votre présence et votre investissement. A bientôt pour l’édition 2025 pour de nouveaux sujets passionnants !
Cela fait quelques mois que nous attendions avec impatience de nous retrouver en tant que communauté !
Nous continuons de penser que nos week-ends annuels ne seront pas toujours à Paris ou en France, mais cette année, nous avons pu obtenir le même lieu – l’Académie du Climat, gratuitement, grâce à la ville de Paris.
Grand Merci à notre partenaire la Ville de Paris et la superbe équipe de l’Académie du Climat !
Et la communauté est à nouveau venue en force cette année, en septembre. Nous avons accueilli des contributeurs de différentes villes de France, mais aussi d’Autriche, de Belgique, du Danemark, d’Allemagne, d’Italie, des Pays-Bas et du Royaume-Uni (Angleterre et Écosse).
“Thank you for a great weekend of open-food-facting! ” James (Scotland)
Vendredi soir autour d’un verre avec les premiers participants.
Samedi 21 septembre – Jour 1
Nous avons eu la chance de débuter la journée du samedi sous le ciel bleu parisien, et chacun a pu profiter de viennoiseries et de café chauds avant le lancement du programme.
Les retrouvailles
Chacun pouvait choisir un badge autocollant pour caractériser ses passions et sa venue.
Les membres de l’équipe permanente ont lancé le week-end avec une présentation de l’avancée du projet et des perspectives futures. Parmi elles, Raphaël B. (ingénieur en Machine Learning) a parlé de Nutri-Patrol (nouvel outil de modération), de la nouvelle version du Nutri-Score, ou encore du développement d’Open Product Facts. Puis nous avons clôturé cette introduction avec un géant icebreaker pour permettre à chacun d’apprendre à connaître les autres participants. Bingo !
Suite à cela, c’est la communauté elle-même qui a pris la parole sous la forme de plusieurs présentations éclair, mettant en avant différents sujets tels que les prix, les personas, les financements ou encore l’industrie alimentaire.
L’équipe permanente d’Open Food Facts a disparu : reconstruire le projet à partir de zéro
Open Food Facts dans votre pays : création d’une carte pour mettre en lien les communautés locales
Comment atteindre un public plus jeune ?
Modification du wiki pour améliorer la qualité de certaines pages
Démonstration de l’éditeur de taxonomie pour ajouter des ingrédients dans votre pays
La Malédiction du Cordon Bleu : jeu de carte sur la malbouffe industrielle et ses conséquences sur la santé.
Stéphane, Alex et Antoine lors d’un atelier sur la collecte des prix
Jeu de cartes « La malédiction du cordon bleu » sur l’ultra-transformé.
Création d’une map interactive pour les communautés Open Food Facts locales
Sarazine en pleine restitution de l’atelier « Comment atteindre le jeune public ? »
Des contribu-teurs/-trices recompensé.es
Après plusieurs heures d’échanges, de création et de réflexions, nous avons clôturé cette journée de travail avec une remise des prix, destinée à récompenser les contribu-teurs/trices les plus engagé.es au cours des dernières années.
Cette année, les trophées ont été attribués à :
Raphaël Odini : initiateur du projet Open Prices, né lors des journées Open Food Facts 2023
M. Tanuki : Contributeur majeur de l’app mobile depuis sa sortie
Alex F. : Contributeur investi sur Hunger Games, sur l’ajout de produits, ainsi qu’un fidèle représentant du projet sur divers événements.
telperion87 : Plus gros contributeur italien de tous les temps et le 3e plus grand éditeur d’Open Food Facts.
Marie : Contributrice investie dans la qualité des données et l’édition des produits.
Annelotte : Contributrice fidèle dans les traductions et l’ajout des produits.
Segundo : 2e plus gros éditeur Open Food Facts.
Raphaël Odini lors de la remise des prix.
Cette remise des prix n’exclut pas, bien sûr, de vous remercier tous, contributeurs et contributrices, sans qui le projet Open Food Facts ne serait pas aussi avancé… A qui les prochains trophées de l’édition 2025 ?
Chin chin
La fin de cette première journée s’est terminée sur un apéro scan-party, activité signature de notre communauté, et où les bouteilles de vin ont fait partie de l’exercice pour la première fois !
Merci à Adrien Tréchot, fondateur du projet dansmabouteille, qui nous a présenté une nouvelle facette de la transparence alimentaire sur les vins et les spiritueux !
Une scan-party est l’occasion de scanner tout type de produits alimentaires possédant un code barre…
… et de créer ou modifier sa fiche produit dans la base de données Open Food Facts.
“Indéniablement, le congrès le plus « friendly » auquel j’ai participé cette année!”
– Arthur Delcourt, Aktina ASBL
“Samedi était une très bonne journée, bien organisée et inspirante; Bravo pour le travail réalisé !”
Florence Devouard, au conseil d’administration Open Food Facts et ancienne présidente du conseil d’administration à la fondation Wikimedia
Dimanche 22 septembre – jour 2
Le dimanche matin a été l’occasion d’écouter une nouvelle session de présentations éclair proposées par des participants très divers :
“It was fabulous to be back in Paris, speaking French with intelligent people equally motivated as me to change the world of nutrition for the better. Oh and the croissants were fabulous too.”
Le reste de dimanche a été dédié à un Hackathon (qui vise à la création collaborative autour d’une thématique précise) où les participants se sont rassemblés en plusieurs groupes pour faire naître leurs idées du samedi.
La fin du programme a été rythmée par les restitutions de chaque équipe aux reste des participants. Ce fut formidable de voir ce qui fut imaginé en espace d’un weekend ! Nous espérons continuer de bâtir sur les initiatives qui sont nées lors de cette dernière édition.
Les restitutions du Hackathon !
Ce n’est un au revoir
Et comme toutes les belles choses ont une fin, nous sommes tous repartis dans nos environnements respectifs, la tête et le cœur bien remplis !
“Ce week-end était exceptionnel, riche en rencontres comme en idées (…) je me suis immédiatement senti à l’aise et légitime alors même que je ne connaissais aucun d’entre vous.”
– Antoine D., Framasoft
“Thank you for allowing us to meet so many wonderful people. Together we will get there.”
– Claude, Atkina
Nous tenons une nouvelle fois à vous remercier chaleureusement pour votre venue. Ce projet à l’envergure internationale ne serait pas aussi soudé sans ces moments communautaires de rassemblement physique.
Si chacun d’entre nous poursuit ses engagements et continue de croire en ses convictions, nous parviendrons à faire encore grandir le projet Open Food Facts dans les années à venir.
N’hésitez pas à nous faire part de vos avis, améliorations, idées… pour les prochaines éditions. Vos retours sont des inspirations pour nous afin de toujours essayer de nous améliorer dans l’organisation !
Merci également à nos photographes, Cathy & Charlotte, pour ces belles images de ce weekend magique.
Des témoignages de certains participants arrivent très bientôt…
Les Journées Open Food Facts 2024 en communauté !
A très bientôt, sur le Slack, le forum, en visio ou aux événements… Et on espère, à l’année prochaine !
Prenez soin de vous,
L’équipe permanente Open Food Facts
“Les Journées OFF – Un week-end fruité avec la communauté OpenFoodFacts !
Ce week-end, j’ai eu la chance de participer aux Journées OFF, un événement incontournable pour la communauté d’Open Food Facts. Ce fut une formidable opportunité de collaborer, d’apprendre et de partager des moments passionnants avec des personnes animées par la même mission : rendre l’alimentation plus transparente à l’échelle mondiale !
J’ai été inspiré par l’enthousiasme et la créativité de cette communauté internationale qui contribue à améliorer la base de données des produits alimentaires et à promouvoir une consommation plus responsable.”
-Valentin, développeur en alternance chez Open Food Facts
Open Food Facts, représenté par Pierre Slamich, a été l’invité de l’excellent podcast Jeunes Pousses (Futura Sciences) le 19 septembre 2024.
Jeunes Pousses, c’est le rendez-vous de l’innovation positive. Un jeudi sur deux, Thibault Caudron vous invite rencontrer les entrepreneurs et entrepreneuses qui ont choisi de construire un monde meilleur. Tech, santé, mobilité, agriculture, environnement, énergie, accessibilité, sport, chaque interview se concentre une problématique qui nous concerne toutes et tous et ouvre le débat avec nos invités sur leur vision de ces grands défis, ainsi que sur les solutions qu’ils ont mises en place pour y répondre. Que vous souhaitiez agir pour la planète, monter votre startup ou simplement prendre part à ces échanges, abonnez-vous dès maintenant sur votre app audio de prédilection pour rejoindre le mouvement de la tech for good.
A propos de cet épisode
Comment les notes, scores et labels peuvent-ils nous aider à mieux manger ?
La transparence alimentaire est un sujet qui préoccupe de plus en plus les consommateur·ice·s, en particulier depuis la crise Covid. 80 % des Français·e·s déclarent aujourd’hui rechercher régulièrement des informations sur le lieu d’origine du produit, 81 % sur sa composition, et 61 % sur ses effets sur la santé.
Dans ce domaine, les technologies ont permis de développer des solutions pour répondre à ce besoin de transparence, comme Open Food Facts, une base de données de produits alimentaires surnommé le « Wikipédia de l’alimentation ». Cette semaine, dans Jeunes Pousses, Thibault Caudron reçoit Pierre Slamich, directeur produit d’Open Food Facts, pour faire la lumière sur les labels, leur fonctionnement et l’utilisation que l’on peut en faire.
Un organisme génétiquement modifié (OGM) est un organisme dont l’ADN a été dénaturé pour lui attribuer des propriétés qu’il ne possédait pas à l’origine.
Les consommateurs ont besoin de connaître ces informations, c’est pourquoi le label Butterfly du NON-GMO project a été créé. Par cette initiative, l’organisation à but non lucratif a accepté de nous partager sa mission et son lien avec Open Food Facts.
Pourriez-vous nous en dire plus sur le projet Non-GMO, sa mission et l’impact qu’il a eu depuis sa création ?
Le projet Non-GMO a vu le jour en 2007. Il a été inspiré par les efforts déployés par les épiceries de produits naturels au Canada et aux États-Unis pour aider leurs clients à s’informer sur la présence d’OGM dans l’approvisionnement alimentaire. En tant qu’organisation à but non lucratif, le projet Non-GMO propose une vérification rigoureuse des produits et une éducation fiable qui permet aux gens de prendre soin d’eux-mêmes, de la planète et des générations futures.
Aujourd’hui, le projet Non-GMO est l’un des labels dont la croissance est la plus rapide dans le secteur de la vente au détail. Plus de 64 000 produits sont vérifiés, ce qui représente un chiffre d’affaires annuel estimé à 45 milliards de dollars (USD). Depuis son siège de Bellingham, dans l’État de Washington, le projet vérifie les produits vendus aux États-Unis, au Canada et au Mexique.
La popularité du label Butterfly du projet Non-GMO a contribué à sensibiliser les consommateurs à la question des OGM. Grâce à nos efforts et à ceux de nos collègues de l’industrie des produits naturels, la moitié des consommateurs nord-américains recherchent des produits alimentaires et de soins personnels sans OGM.
Comment fonctionne le processus de certification du projet Non-GMO et quels sont les critères auxquels les produits doivent répondre pour recevoir le label ?
Le programme de vérification des produits du Non-GMO Project est le programme le plus rigoureux d’Amérique du Nord pour éviter les OGM. Les exigences de la norme Non-GMO Project atteignent ou dépassent les normes de certification biologique concernant les OGM en exigeant des tests pour les principaux ingrédients à haut risque. Le programme est une certification par une tierce partie, ce qui signifie que les produits sont évalués par des administrateurs techniques tiers afin de garantir la rigueur du processus et d’éviter les conflits d’intérêts.
Les administrateurs techniques évaluent les produits en examinant chaque ingrédient en fonction de son statut de risque (c’est-à-dire la probabilité qu’il provienne d’une source d’OGM) et de sa présence dans le produit final (c’est-à-dire son pourcentage en poids). Grâce à une combinaison de tests d’ingrédients, de traçabilité, de ségrégation et de déclarations juridiquement contraignantes, les administrateurs techniques garantissent que chaque produit vérifié est conforme à la norme du Non-GMO Project.
Quels sont les principaux dangers ou préoccupations associés aux produits à base d’OGM dont les consommateurs doivent être conscients ?
Les OGM sont entrés dans l’approvisionnement alimentaire en Amérique du Nord sans avoir fait l’objet de tests de sécurité indépendants, rigoureux et à long terme.
Aujourd’hui, les ingrédients génétiquement modifiés comprennent de nouveaux composants qui n’ont jamais fait partie de l’alimentation humaine.
Il existe de nombreux types d’OGM, conçus pour des caractéristiques différentes et fabriqués à l’aide de techniques diverses. Certains des OGM les plus courants, tels que ceux conçus pour la tolérance aux herbicides ou la résistance aux insectes, ont été associés à des maladies liées à la reproduction, au développement, à la neurologie, au métabolisme, au microbiome et au tractus gastro-intestinal. En outre, l’herbicide le plus couramment utilisé dans les cultures d’OGM, le glyphosate, a été qualifié de cancérogène probable pour l’homme par le Centre international de recherche sur le cancer.
Comment avez-vous découvert Open Food Facts et qu’est-ce qui vous a incité à collaborer avec nous ?
L’équipe du projet Non-GMO suit le travail d’Open Food Facts depuis des années. Notre collaboration a débuté lorsque notre équipe chargée des programmes, de l’engagement et du développement a perçu le potentiel de création d’un écosystème de données plus vaste qui pourrait servir nos objectifs communs d’amélioration de la transparence dans la chaîne d’approvisionnement. Chaque mois, notre équipe envoie à Open Food Facts la liste de tous les produits certifiés non OGM afin de maintenir la base de données à jour et de permettre aux consommateurs de bénéficier de ces informations. Vous pouvez consulter tous les produits sans OGM sur Open Food Facts via ce lien : https://world.openfoodfacts.org/label/non-gmo-project.
Pourquoi la transparence sur les ingrédients OGM est-elle importante pour les consommateurs et comment le projet Non-GMO contribue-t-il à cette transparence ?
Nous pensons que chacun a le droit de choisir de consommer ou non des OGM. Cependant, la réalité est que les OGM sont entrés dans l’approvisionnement alimentaire nord-américain sans être étiquetés et sans avoir fait l’objet de tests de sécurité rigoureux, en particulier aux États-Unis. Le projet Non-GMO offre une formation fiable afin que les marques, les détaillants et les consommateurs puissent s’informer sur la question des OGM et faire un choix éclairé.
Le programme de vérification des produits contribue à accroître la transparence en exigeant que les ingrédients soient testés, tracés et séparés afin de préserver et de développer l’offre d’aliments biologiques et sans OGM. Le label Butterfly permet également aux consommateurs de « voter avec leurs dollars », en utilisant la pratique quotidienne de la sélection et de la consommation d’aliments pour remodeler le système alimentaire.
Que diriez-vous à d’autres labels de certification ou organisations qui envisagent de s’associer à Open Food Facts ?
Nous encourageons vivement les partenariats avec Open Food Facts. Plus nous partageons de données, plus nous mettons en lumière les chaînes d’approvisionnement mondiales et la gestion des ressources, créant ainsi un nouveau niveau de transparence qui aide chaque acheteur et chaque mangeur à faire de meilleurs choix pour eux-mêmes et pour la planète.
Un grand merci à Melissa Waddell pour son témoignage !
Vous souhaitez témoigner de votre mission avec Open Food Facts ? N'hésitez pas à nous contacter à contact@openfoodfacts.org
Je contribue depuis 10 ans à Open Food Facts sous le pseudonyme « Tacite », sinon dans la vie quotidienne je suis secrétaire administratif dans le nord de la France et j’ai 33 ans.
Les journées Open Food Facts 2024 – une occasion unique de promouvoir la transparence alimentaire en tant que communauté !
La grande nouvelle, c’est que nos journées communautaires sont de retour en septembre !
Si vous souhaitez y participer, ne manquez pas les informations/actions importantes dans cet article.
En cette année olympique pour la France , Open Food Facts célèbre ses champions – les membres de sa communauté à travers le monde ! Il n’y a pas de meilleur moment que ce week-end pour se rencontrer, plonger plus profondément dans Open Food Facts, apprendre et construire ensemble !
Nous espérons que vous pourrez vous joindre à nous pour notre week-end communautaire les 21 et 22 septembre 2024.
Le nombre de places étant limité, inscrivez-vous dès que possible (cela aide aussi beaucoup l’équipe d’organisation !).
Il n’y a pas de frais de participation. Cependant, vous pouvez « réserver votre déjeuner » dès maintenant en donnant 20€ (nous avons besoin de cette information dès que possible pour réserver).
Si vous souhaitez proposer une présentation, une activité amusante pour la construction de la communauté ou si vous avez des questions, veuillez nous écrire à contact@openfoodfacts.org
Les retours des participants des années précédentes !
Rejoignez l’équipe Évènement pour aider
Cette année, nous aimerions demander à certains d’entre vous de nous aider pendant ces deux jours. Il y a plusieurs missions, comme tenir un stand découverte Open Food Facts pour les nouveaux arrivants, aider avec le stand café, peut-être la traduction, la facilitation dans les ateliers, le chronométrage, etc.
Si vous souhaitez donner un coup de main à la « Team Event », contactez Gala : gala@openfoodfacts.org
Les essentiels
Rejoignez l’équipe de choc pour assurer le succès de notre rencontre !
Chez Open Food Facts, nous travaillons avec tous les publics : consommateurs, chercheurs, applications mobiles mais aussi fabricants de produits alimentaires.
Il y a maintenant 3 ans que l’on a développé la plateforme professionnelle pour rendre autonomes les fabricants dans la mise à jour de leurs données alimentaires, et leur proposer des outils gratuits d’analyse de leur portefeuille produits, et notamment leur permettre d’identifier des pistes d’amélioration pour les Nutri-Scores de leurs produits.
Aujourd’hui, on vous partage les coulisses de notre échange avec Amélie Bouvet de l’entreprise Maltivor, qui a accepté de partager son expérience sur Open Food Facts en tant que fabricant engagé !
Bonne lecture et un grand merci à Amélie pour son témoignage.
Pour commencer, parlez nous un peu de vous et de vos produits.
« Maltivorcontribue à la construction d’une filière agro-alimentaire résiliente, en produisant des ingrédients nutritifs, à faible impact et savoureux. Nous nous engageons à préserver les ressources agricoles en revalorisant les céréales issues de brasseries locales : les drêches de brasserie.
Ces céréales riches en fibres, protéines et saveurs sont transformées en ingrédients aux nombreuses qualités au sein de notre site de production. La drêche de brasserie est notamment revalorisée en trois types de farines de drêche : blonde, ambrée et brune. Elles ont trois profils aromatiques différents et s’utilisent dans tout type d’application.
Ces ingrédients sont destinés aux industriels et artisans de l’industrie agroalimentaire qui souhaitent enrichir leurs produits en protéines, fibres, minéraux, rehausser certaines saveurs ou réduire leur impact environnemental. »
Comment avez-vous connu Open Food Facts ?
« Nous avons connu Open Food Facts via différentes applications qui utilisent la base de données comme Foodvisor, Scan Up, MyLabel ou encore Yuka, qui a utilisé Open Food Facts pour se lancer ! »
Qu’est ce qui vous a motivé à partager vos données sur Open Food Facts ?
« Maltivor a décidé de partager ses données sur Open Food Facts afin d’être transparent avec les personnes qui consomment nos produits. En effet, la transparence est une valeur essentielle chez nous, il est alors assez évident pour nous de partager ce genre d’informations avec le public. Cela contribue à donner un meilleur niveau d’information aux consommateurs.
La transparence est une valeur importante, car cela nous permet de construire des relations solides et durables avec nos partenaires et nos clients, le tout dans une authenticité totale. »
Comment s’est passée votre prise en main de la plateforme Pro ?
Comment vous appropriez vous les scores type Nutri-Score et Eco-Score ?
« Nos farines de drêche sont toutes Nutri-Score A car elles sont riches en fibres et en protéines, ainsi nos produits ne sont pas directement impactés par la nouvelle formule du Nutri-Score. Cependant, cela nous donne un argument pour nos clients professionnels, pour qu’eux puissent améliorer leurs notations grâce à nos ingrédients. En effet, grâce aux 40 % de fibres et 20 % de protéines contenus dans la farine de drêche, celle-ci permet d’agir de manière positive sur la notation nutritionnelle des produits finis.
Nous n’affichons pas directement le Nutri-Score sur nos produits, car nous visons une clientèle professionnelle composée des industriels et artisans de l’agro-alimentaire. Ainsi, les consommateurs devront se référer au Nutri-Score présent sur les produits finis de nos clients pour en apprendre plus sur ceux-ci.
Nous n’affichons pas non plus directement un score environnemental sur nos produits, mais cela est un argument pour nos clients professionnels soucieux de l’impact de leurs produits.
L’essence de Maltivor étant de valoriser les co-produits du secteur brassicole, nous démontrons notre engagement envers l’environnement au quotidien. Nous allons plus loin en éco-concevant la production de nos ingrédients, créant ainsi un impact positif concret et quantifiable via l’Analyse du Cycle de Vie que nous développons actuellement en interne. Ainsi, la farine de drêche Maltivor a un impact environnemental plus faible que d’autres farines.
Son impact sur la biodiversité et la santé est réduit, car elle n’utilise pas d’eau ou de terres agricoles supplémentaires, et ni d’engrais ou de produits chimiques. Elle émet également moins d’émissions de Gaz à Effet de Serre que les autres farinesdonc améliore les résultats des affichages environnementaux des produits finis.«
Et pour finir, vous nous partageriez une recette sympa à base de farine de drêche de malt ?
« La farine de drêche peut être utilisée dans tout type de recettes : boulangerie, biscuiterie, pâtisserie et cuisine, que ce soit en salé ou sucré ! »
Une de nos recettes phares est celle des cookies.
Ingrédients :
70g de farine de drêche blonde, ambrée ou brune (la blonde pour une saveur céréalière, l’ambrée pour un goût caramélisé ou la brune pour des notes torréfiées et cacaotées)
155g de farine blanche
100g de beurre
80g de sucre brun
80g de sucre blanc
1 œuf
½ sachet de levure chimique
1 pincée de sel
100g de chocolat en petits morceaux
Des gouttes d’extrait de vanille
Préparation :
Faites ramollir le beurre.
Préchauffez le four à 180°C.
Mélangez le beurre, les sucres et le sel jusqu’à obtenir une pâte mousseuse.
Ajoutez l’œuf entier et l’extrait de vanille.
Mélangez les farines et la levure puis ajoutez les au mélange beurre/sucres/œuf.
Ajoutez le chocolat.
Faites des boules de pâtes et aplatissez les légèrement.
Enfournez 12 minutes à 180°C.
Vous pouvez retrouver nos recettes sur notre site internet !
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Vous aussi vous êtes fabricant et vous souhaitez partager votre expérience avec notre communauté ? Ecrivez nous à producers@openfoodfacts.org pour convenir d’un échange.
Dans les sauces et plats préparés ? Présents ! Dans les produits laitiers ? Présents ! Quid des cordons bleus et autres viandes panées ? Itou ! Et dans les gâteaux ? Evidemment que oui. Ne me dites pas… les céréales qu’on donne au petit dernier ? Bien sûr que si !
La question devrait plutôt être “où ne sont pas les émulsifiants ?”. Car cette catégorie d’additifs alimentaire est particulièrement utile quand on est un industriel de l’agro-alimentaire : ceux-ci y recourent notamment pour prolonger la durée de conservation ou maintenir le mariage d’ingrédients qui normalement ne se tolèreraient pas (comme l’huile et le vinaigre dans une vinaigrette en bouteille). Des avantages certains, et un gros inconvénient dont on est là aussi certain : plusieurs de ces émulsifiants sont hautement dangereux pour notre santé.
Le SIAL est une plateforme mondiale d’événements B2B consacrés à l’industrie agroalimentaire, qui se donne pour ambition d’accompagner le secteur — et toutes ses composantes — dans la mondialisation de l’alimentation et dans le développement d’ancrages locaux. (source Wikipedia)
SIAL Paris a mis en lumière Open Food Facts via l’interview de notre co-fondateur, Pierre Slamich, dans le dernier communiqué de presse du SIAL.
A l’occasion des 60 ans du SIAL, ce document célèbre 60 ans d’évolution dans l’alimentation, offre des perspectives super intéressantes sur notre industrie.
En cette Journée Mondiale de l’Environnement, l’équipe d’Open Food Facts souhaitait célébrer l’événement ! Tout d’abord, quelques précisions :
Qu’est-ce que la Journée Mondiale de l’Environnement ?
Chaque année depuis 1973, les Nations Unies organisent un événement annuel pour sensibiliser le public sur la thématique de l’environnement. Avec le dérèglement climatique et l’importance de limiter le réchauffement de la planète, tous les gestes sont des avancées.
L’édition 2024 de la Journée Mondiale de l’Environnement se focalise sur la restauration des terres, l’arrêt de la désertification et le renforcement de la résistance.
Image de la campagne 2024 de la Journée Mondiale de l’Environnement
Sur une vue plus globale, l’empreinte carbone de l’alimentation représente 22%, juste derrière les transports (30%) et le logement (23%).
Améliorer son empreinte n’est pas simple, car de nombreux facteurs rentrent en compte : extractions des denrées, consommation d’énergie pour les procédés industriels, transports… sur lesquels nous n’avons pas toujours le choix.
Graphique de l’empreinte carbone de l’alimentation d’un Français (source)
Mais justement, que puis-je faire ?
Si ces chiffres peuvent paraître effrayants, ils ne sont pas pour autant une fatalité, car il est possible de mieux consommer.
Chaque fois que nous mangeons (environ 1000 repas par an), c’est l’occasion d’avoir un impact positif sur la planète. Pour cela, depuis 2021, nous vous aidons dans vos choix, en affichant sur notre site et notre application l’Eco-Score.
Qu’est-ce que l’Eco-Score ?
Les logos de l’Eco-Score
L’Eco-Score est un badge coloré qui arbore une note située entre A (très faible impact) et E (très fort impact) et qui résume 15 impacts environnementaux. Si vous voulez connaître sa méthode de calcul, nous avons une page explicative à ce sujet.
Mais sans tergiverser, agir pour l’environnement, c’est privilégier les produits avec un Eco-Score le plus proche de la lettre A.
Des chiffres sur l’Eco-Score chez Open Food Facts
Depuis 2021, nous calculons automatiquement l’Eco-Score sur les produits de la base d’Open Food Facts. A ce titre, nous voulions profiter de cette journée pour vous montrer l’engagement de notre projet au fil du temps.
Mais avant toute chose, le calcul de ce score ne serait pas possible sans les milliers de contributeurs qui fournissent des données à la gigantesque base de données d’Open Food Facts.
Par conséquent, ces chiffres, ce sont aussi ceux de tous nos contributeurs !
Nombre de produits avec Eco-Score en 2024 : 800 000 (+233% depuis 2021)
Evolution du nombre de produits où l’Eco-Score est calculéRépartition des notes au 05 juin 2024
Ce n’est qu’un début !
Tout comme pour le Nutri-Score, cette note a une double vocation : informer les consommateurs et encourager faire pression sur les fabricants d’améliorer pour qu’ils améliorent leur note en améliorant leur processus de production.
Par conséquent, les contributions à la base de données d’Open Food Facts ne se limitent pas qu’à un aspect purement nutritionnel, mais aident à sensibiliser chacun sur son impact environnemental sur la nourriture.
Certaines marques affichent l’Eco-Score sur leurs emballages !
On a besoin de vous !
Justement pour nous aider à augmenter le nombre de produits, nous vous invitons à contribuer en ajoutant ou corrigeant des produits.
Ou de manière plus ludique, vous pouvez le faire en jouant à Hunger Games, qui détecte les produits incomplets et vous demande de les corriger.
Une entrée sur notre forum est également disponible pour les discussions entre les participants.
Bonne contribution !
Plus actions autour de l’environnement sur Open Food Facts !
1⃣ Rééquilibrer les assiettes en diminuant la part de protéines animales et en augmentant les produits végétaux. 2⃣ Faire attention au gaspillage alimentaire (tout ce qui part à la poubelle = l’impact n’a pas disparu). 3⃣ De manière générale, quand vous avez un doute, consommez plutôt bio, local et de saison.
L’alimentation et l’environnement chez Open Food Facts
L’alimentation est un enjeu pour la planète, représentant au niveau mondial 1/3 des émissions CO2, 70% de la consommation d’eau potable et la majorité de déchets d’emballages.
Chaque fois que nous mangeons (environ 1000 repas par an), c’est l’occasion d’avoir un impact positif sur la planète.
Sur Open Food Facts vous pouvez retrouver l’Eco-Score de 800k produits (juin 2024).
L’Éco-Score est un score environnemental (écoscore) de A à E qui permet de comparer facilement l’impact des produits alimentaires sur l’environnement.
Pour chaque catégorie de produits, un score de référence est établi à partir des données de la base de données environnementale Agribalyse conçue par l’ADEME et l’INRAE. Ces données correspondent à l’analyse du cycle de vie (ACV) des produits.
Analyse du cycle de vie (ACV)
L’analyse de cycle de vie est une méthode d’évaluation standardisée permettant de réaliser une évaluation environnementale en plusieurs étapes et multi-critères :
6 étapes de production : agriculture, transformation, conditionnement, transport, distribution et consommation
14 indicateurs d’impact environnemental : changement climatique/empreinte carbone, appauvrissement de la couche d’ozone, rayonnements ionisants, utilisation des terres, de l’eau et de l’énergie ; pollution de l’air et des eaux marines et douces (particules, acidification, eutrophisation) ; et l’épuisement des ressources.
L’Eco-Score est soutenu par un consortium de nombreux acteurs engagés dans une meilleure nutrition.
La technologie, les données et l’IA dessinent-elles notre avenir ? Ou nous aideront-elles au contraire à construire l’espace commun et à garantir nos droits ?
C’est pour aller s’immerger dans ces sujets passionnants que l’équipe Partenariats d’Open Food Facts (Manon et Charlotte) s’est rendue à Malaga les 21 et 22 mai 2024 derniers, dans le cadre de la 16ème édition de l’événement EmpoderaLIVE.
Une initiative de la fondation Cibervoluntarios dont la mission principale est d’assurer l’accès à la technologie, de l’apprendre et de l’utiliser comme moyen de réduire les écarts sociaux, de générer des innovations sociales et d’autonomiser les citoyens.
EmpoderaLIVE rassemble des personnes et des organisations et mène la discussion sur la manière dont nous pouvons utiliser la technologie pour façonner l’avenir. Un événement favorable à l’émergence d’idées et de solutions qui démontrent comment la technologie civique contribue à stimuler l’engagement des citoyens à l’échelle mondiale. L’occasion de vivre deux jours de réflexion sur ces défis de façon collaborative, ouverte, éthique, durable et inclusive. Un événement international pour se connecter, apprendre et être inspiré par des conférenciers de multiples horizons.
→ Elle contribue à la formation de publics âgés, porteurs de handicaps, habitants de zones rurales, à se servir des nouvelles technologies pour leur faciliter le quotidien (4000+ bénévoles en Espagne et 80+ employés)
Et alors, comment s’inscrit Open Food Facts dans cet événement ?
Nous avons été invités pour témoigner en tant que projet lauréat NGI. Manon, chargée des Partenariats au sein d’Open Food Facts, est intervenue en tant que speaker sur la conférence “AI and Open Source to create and ensure sustainability of the planet” (“IA et Open Source pour créer et assurer la durabilité de la planète”) avec Aurora González Vidal.
En tant qu’acteur engagé pour la transparence alimentaire, et convaincu de l’importance des projets ouverts et collaboratifs, nous tenons particulièrement à remercier les supports NGI et tous les mécanismes européens qui soutiennent les projets open source.
Open Food Facts est un projet opensource, qui se veut donc ouvert au plus grand nombre et cela passe aussi par l’accessibilité.
Sans même parler de développement, la base de données d’Open Food Facts est une mine d’or pour les personnes ayant des problèmes visuels, puisque ne serait-ce que les photos des produits permettent de mieux choisir tel ou tel produit.
Par ailleurs, les photos peuvent aussi avoir des bénéfices indirects, comme les indications de cuisson.
Un exemple d’instructions de préparation et de cuisson
Mais autant l’accessibilité est dans le coeur de tous les membres d’Open Food Facts, autant nous devons admettre que nous devons nous améliorer sur le développement de nos outils.
Que ce soit le site, les applications…, comme beaucoup trop de projets, les tâches liées à l’amélioration de l’accessibilité sont souvent mises un peu (trop) de côté.
Mais l’équipe permanente d’Open Food Facts n’est pas fataliste et a, au contraire, voulu rattraper son retard. Et quoi de mieux que la journée internationale de l’accessibilité (ou GAAD) pour cela !
Qu’est-ce que le Global Accessibility Awareness Day (GAAD) ?
Il s’agit d’une journée mondiale qui existe depuis 2012 et qui se tient toujours le 3ème jeudi du mois de mai.
L’idée est de mettre en avant les lacunes dans les ressources numériques, les sites web, les vidéos… pour qu’ils soient accessibles à toutes et tous, y compris aux personnes malvoyantes, malentendantes ou à mobilité réduite.
Logo du Global Accessibility Awareness Day chez Open Food Facts
Open Food Facts et le GAAD 2024
D’une manière générale, notre application mobile est en partie accessible, puisque des travaux ont été entamés il y a plusieurs mois déjà. En revanche, le site Internet reste notre point noir.
C’est pour cela que pour notre première participation au GAAD, nous avons listé en amont tout un tas de tâches à corriger.
Par conséquent, le 16 mai 2024, des personnes de l’équipe permanente ont dédié du temps pour faire avancer le sujet : soit en rapportant d’autres problèmes, soit en menant des correctifs.
Quelle conclusion ?
Plusieurs tickets ont pu être traités et sont déjà en production, mais la liste des tâches reste encore conséquente. L’idée est désormais de corriger au fil de l’eau ces problèmes et d’impliquer au maximum la communauté autour de ces pratiques.
Pour le cas plus spécifique de l’application mobile, des correctifs ont notamment été apportés depuis sur la fiche produit et le NutriScore. Ils seront disponibles dans la version mise en ligne dès le début du mois de juin.
Et maintenant ?
L’édition 2024 de la GAAD n’était que la première et nous comptons participer aux prochaines éditions. Mais avant de parler de 2025, notre priorité reste de corriger les problèmes existants.
Par ailleurs, si vous avez des compétences sur le sujet, nous serions ravis d’accueillir vos contributions !
Une « scan party » à Cayenne (Guyane) destinées aux jeunes de la Mission Locale ! Superbe initiative de Vanessa Izéros, nutritionniste en santé publique.
Si vous aussi voudrez organiser ce type d’atelier participatif autour de l’alimentation, n’hésitez pas à nous écrire afin qu’on puisse vous soutenir : gala@openfoodfacts.org
Ça ne rigole pas dans les rayons !
Mission: Décrypter les étiquettes
Le retour de Vanessa qui a coordonné cet atelier:
« Courses, alimentation saine et petit budget !
J’ai eu le plaisir d’animer un atelier à la fois ludique et éducatif dans une supérette du centre ville de Cayenne, destiné aux jeunes de la Mission Locale en partenariat avec la mutualité française.
L’objectif de cette séance ? Les aider à naviguer dans les allées de la supérette pour faire des choix alimentaires judicieux et économiques.
Nous avons utilisé un outil à la fois pratique, efficace et accessible à tous : le Nutri-Scoreainsi que l’application Open Food Facts, pour évaluer rapidement et efficacement la qualité nutritionnelle des produits. Grâce à ces 2 outils complémentaires, les participants ont pu très facilement identifier les aliments les plus sains dans les rayons.
Appli Open Food Facts activée !
« à vos scans, prêts, partez ! »
Nous avons également recherché et identifié les produits inclus dans le « bouclier qualité prix BQP» permettant d’avoir accès à une liste de produits de consommation courante à des prix modérés.
L’atelier a été interactif, avec des discussions autour de l’alimentation saine et de la gestion du budget. Durant cet atelier, les jeunes ont pu mettre en pratique immédiatement les conseils prodigués en confectionnant un menu sain et en réalisant des achats dans le respect du budget défini.
Je tiens à les féliciter pour leur implication et leur sérieux ainsi que pour leur bonne humeur partagée durant cette séance.
Je remercie LeaderPrice Cayenne pour son accueil, la Mutualité Française Guyane pour son soutien précieux, et la Mission Locale Centre-Est Savanes pour leur confiance et leur engagement envers la santé des jeunes. »
Open Food Facts et sa communauté sont ravis que notre base de données a pu servir cet atelier.
Bravo à Vanessa pour l’organisation d’un tel événement et d’oeuvrer pour une alimentation saine auprès des jeunes de Cayenne.
Qui suis-je et comment puis-je contribuer à Open Food Facts ?
Bonjour à tous !
Je suis Marius, originaire d’Allemagne, et je vis actuellement au Danemark.
Pendant la bourse projet 2024 et en tant qu’ambassadeur du projet Open Food Facts en Allemagne et dans les pays nordiques, je veux contribuer à développer le réseau de bénévoles ainsi que les organisations publiques et privées à l’échelle internationale.
Je suis très heureux de faire partie de la communauté Open Food Facts avec des personnes dévouées et d’avoir rencontré certaines d’entre elles lors des Journées Open Food Facts à Paris (financées par l’association). Je trouve très inspirant d’entendre les différentes motivations des contributeurs pour améliorer les systèmes alimentaires mondiaux et locaux en apportant plus de transparence aux produits alimentaires.
Enseignants, nutritionnistes, chercheurs, étudiants en technologie, acteurs pour le développement durable, experts en communication numérique et bien d’autres encore (comme la liste des ingrédients des soupes instantanées ultra-transformées!) font partie des contributeurs qui ajoutent, améliorent ou utilisent les données fournies par le projet Open Food Facts.
Ma principale contribution est d’améliorer l’information sur les emballages alimentaires et leur recyclabilité, ainsi que de jeter des ponts entre les producteurs, les détaillants et les consommateurs.
Pourquoi suis-je intéressé par le développement de la communauté Open Food Facts au Danemark et en Allemagne ?
Les aliments que nous consommons ont un impact considérable sur notre santé, nos sociétés et notre environnement.
Étant donné que la plupart d’entre nous ne sont pas en mesure de cultiver des aliments nous-mêmes et dépendent de ce que nous offrent les supermarchés, nous avons besoin d’informations sur nos aliments pour savoir s’ils sont bons ou mauvais pour nous.
En développant notre communauté en Allemagne et au Danemark, nous pouvons améliorer les habitudes alimentaires, augmenter le nombre de consommateurs informés, réduire le gaspillage alimentaire, augmenter le recyclage des emballages, créer des outils qui aident les individus à éviter les produits problématiques (qui peuvent entraîner des réactions allergiques, le diabète, l’hypertension artérielle, etc.) ou simplement rendre les étiquettes imprimées sur les emballages ou les listes d’ingrédients en petits caractères accessibles aux personnes malvoyantes.
Rejoins la communauté Open Food Facts !
Voici comment je vais m’y prendre
Je suis très intéressé par la réduction des obstacles qui empêchent les personnes non techniques d’accéder aux données de l’Open Food Facts et d’en tirer le meilleur parti.
Mon souhait est de permettre au plus grand nombre de personnes possible de résoudre des problèmes liés à l’alimentation en élaborant leurs propres solutions ou contenus informatifs à fort impact, pour eux-mêmes, leurs familles, leurs communautés, leurs pays et à l’échelle internationale.
Quel défi voulez-vous relever ? Je serais heureux de connaître votre intérêt pour des données alimentaires transparentes ou de vous aider à trouver d’autres contributeurs pour résoudre ensemble l’un des nombreux défis liés à l’alimentation !
Je suis Jérémy, un ingénieur freelance spécialisé dans l’apprentissage automatique.
Bien que j’aie commencé ma carrière en physique et en ingénierie dans de grandes entreprises en France, je me sentais frustré de ne pas avoir le contrôle total de ma vie.
J’ai donc pris une décision audacieuse après avoir terminé mon doctorat : J’ai tout laissé derrière moi, je me suis embarqué dans un voyage pour apprendre l’apprentissage automatique à partir de zéro, et je suis parti pour Budapest afin de commencer mon voyage entrepreneurial.
Depuis, je documente mes expériences sur les médias sociaux tout en travaillant sur des projets fascinants en tant qu’ingénieur en apprentissage automatique dans le monde entier. Mon parcours m’a conduit à Open Food Facts, où j’ai utilisé l’apprentissage automatique pour relever divers défis.
Qu’est-ce qui m’a motivé à rejoindre Open Food Facts ?
Comparé à de nombreuses entreprises avec lesquelles j’ai discuté en tant que consultant, Open Food Facts a des problèmes concrets que ML peut résoudre.
En tant qu’ingénieur en apprentissage automatique, je travaillerai avec l’équipe Open Food Facts pour améliorer la qualité de la base de données. Cela implique la mise en œuvre de solutions NLP telles que la reconnaissance des entités nommées pour extraire les ingrédients du texte et des images de l’emballage, ainsi que la vérification de l’orthographe (Spellcheck) pour corriger les informations extraites.
De plus, en tant que créateur de contenu qui crée des tutoriels et des articles techniques, contribuer à un projet open-source est super excitant car cela me permet de partager mon travail avec le monde entier tout en aidant Open Food Facts à relever ses défis.
Quels sont mes passe-temps secrets ?
Pendant la journée, je suis ingénieur en apprentissage automatique. Mais une fois le soleil couché, je me transforme en danseur latino, passionné de Bachata. Je pratique depuis 6 ans maintenant et j’ai même enseigné à l’époque où j’étais en France.
Aussi, quand j’ai commencé la création de contenu, j’ai expérimenté différentes plateformes comme Instagram ou TikTok. Peut-être retrouverez-vous ces comptes… C’est assez facile : j’étais à l’époque un data scientist nomade…
Il y a quelques semaines, on a fait la connaissance de Walid François Nouh, développeur produit chez Murfy mais aussi animateur du génial podcast « Projets Libres » qui met en lumière avec brio les projets open source, en décryptant leurs modèles économiques, leur fonctionnement et la manière dont ils animent leurs communautés entre autres.
On est super reconnaissants du travail de Walid, qui nous a proposé d’enregistrer 2 épisodes sur le projet Open Food Facts – eh oui, il y a beaucoup à raconter
Un épisode grand public, raconté par Manon
On y parle de :
Genèse du projet et mission
Structure et forme juridique d’OpenFoodFacts
Relations avec les citoyens, les agences de l’état, les chercheurs et les associations de consommateurs
Open Food Facts et les industriels, l’état et les états membres européens
Un grand merci à Walid pour son invitation, ses questions pertinentes et son écoute. On est très heureux d’avoir découvert ce podcast, les projets libres ont besoin de plus de visibilité, son initiative est précieuse !
Bonjour, moi c’est Valentin ! Je suis développeur chez Open Food Facts depuis septembre 2023. Mon travail consiste à contribuer au développement et à la conception de multiples projets web et mobile.
Pourquoi j’ai voulu intégrer Open Food Facts ?
Ce qui m’a vraiment attiré chez Open Food Facts, c’est la variété des projets proposés et l’opportunité de contribuer à quelque chose de concret. Chaque jour, je suis confronté à de nouveaux défis qui me permettent d’apprendre et de grandir en tant que développeur.
Mais ce qui me motive le plus, c’est de savoir que mon travail a un impact réel en aidant les gens à faire des choix alimentaires plus éclairés. C’est une sensation incroyable de savoir que je joue un rôle dans la promotion de la transparence alimentaire et dans l’amélioration de la vie des consommateurs.
Mon passe temps favori ?
Si le soleil brille, vous me verrez sûrement sur les courts de tennis . C’est une passion que je cultive depuis plus de 10 ans maintenant, et je ne m’en lasse jamais. Ce que j’apprécie particulièrement dans le tennis, c’est la combinaison unique de compétition et de camaraderie.
Le week-end dernier, Open Food Facts était au FOSDEM 2024 ! Anca, Ludo, Alexandre, Pierre et Christian de l’équipe d’Open Food Facts ont eu la chance de rencontrer de nombreux amateurs européens de logiciels libres sur le campus de l’Université de Bruxelles.
FOSDEM, qui signifie Free and Open Source software Developers’ European Meeting, est une conférence annuelle qui attire plus de 5 000 participants. Elle accueille régulièrement des figures connues du monde du logiciel libre, comme Richard Stallman et Jon « Maddog » Hall.
Pierre a présenté Open Food Facts le samedi, et sa matinée était bien remplie avec deux conférences :
Perl Devroom (Voir en replay ENG) : Dans la salle de développement Perl & Raku, Pierre a montré comment le code Perl aide à transformer le système alimentaire grâce à Nutri-Score et Eco-Score. C’était génial de se connecter avec les mainteneurs Perl qui s’occupent de beaucoup de bibliothèques dont nous dépendons. C’était aussi l’occasion de montrer comment nous amènerons de nouvelles personnes au langage Perl en 2024, dans le but de contribuer à Open Food Facts.
Lightning Talk (regarder en replay) : Pendant le lightning talk, nous avons donné un aperçu de 15 minutes des réalisations d’Open Food Facts en 2023 et de ce qui se prépare pour 2024, en plus d’une présentation générale des projets. Nous avons souligné comment l’open source et les données ouvertes sont des contributeurs clés pour relever les défis sanitaires et environnementaux du système alimentaire.
Du code au pouvoir des consommateurs
Nos deux interventions ont illustré la manière dont Open Food Facts transforme le système alimentaire en réduisant son impact sur la santé et l’environnement grâce à l’utilisation de sources et de données ouvertes.
Nous avons expliqué comment Open Food Facts permet de créer un trésor d’informations et de les transformer en données exploitables pour les consommateurs, les chercheurs et les décideurs politiques. Nous avons également donné un aperçu de la technologie sous-jacente, notamment le crowdsourcing mobile, l’intelligence artificielle et d’autres technologies classiques.
Nous avons raconté l’histoire de Nutri-Score et comment la communauté Open Food Facts a contribué à façonner la politique alimentaire, en passant d’un déploiement numérique à un impact réel. Enfin, nous avons informé le public des projets en cours avec Eco-Score et Open Products Facts.
Après les discussions, les équipes n’ont pas chômé et ont lancé une « opération spéciale Déchets » pour permettre aux participants du FOSDEM de découvrir les Open Food Facts tout en jetant leurs bouteilles de bière.
Data, please ?
Cheers, mate.
Les participants qui souhaitaient acheter des boissons ont également eu l’occasion de découvrir Open Prices, notre dernier projet visant à collecter les prix de tous les produits alimentaires dans le monde.
Le soir, nous avons eu l’occasion de nous retrouver autour d’un dîner ou d’une bière avec la communauté Perl .
Le FOSDEM a été une occasion unique de rencontrer un public européen profondément investi dans la construction d’une informatique plus ouverte et, en fin de compte, d’une société plus ouverte.
Vous avez manqué nos présentations ou vous souhaitez approfondir vos connaissances ? Consultez les liens ci-dessous :
Le 7 Avril, nous célébrons la Journée mondiale de la Santé, dont le thème cette année est “notre santé, nos droits”.
““Le Conseil de l’économie de la santé pour tous de l’OMS a observé qu’au moins 140 pays reconnaissent la santé comme un droit humain dans leur Constitution. Et pourtant, des pays ne décrètent ni n’appliquent des lois pour garantir à leur population un accès aux services de santé. Cela souligne le fait qu’au moins 4.5 milliards de personnes – plus de la moitié de la population mondiale – ne bénéficiaient pas totalement des services de santé vitaux en 2021.
Pour relever ce défi, le thème de la Journée mondiale de la Santé 2024 est “Notre santé, nos droits”.
Ce thème a été choisi pour défendre le droit de chacun et chacune, partout dans le monde, à accéder à des services de santé, à une éducation et à une information de qualité, ainsi qu’à une eau potable, à un air pur, à une bonne alimentation, à un logement de qualité et à des conditions de travail et environnementales décentes, en l’absence de discrimination.” (OMS)
Connaissez vos droits en matière de santé. Vous avez le droit à:
un soin de qualité, sûr, sans aucune discrimination
la confidentialité et le respect de vos informations médicales
des explications concernant votre traitement et le recueil de votre consentement éclairé
l’intégrité et l’autonomie physiques
Prenez des décisions pour votre santé
Protégez votre droit à la santé comme un droit humain en tant que tel. Chacun devrait avoir accès aux services de santé dont il a besoin et où il en a besoin, sans connaître de difficultés financières. Ainsi, si vous ne pouvez vous le permettre, ce n’est pas normal. Voici quelques moyens d’agir:
Militez – faites appel à des dirigeants politiques, rejoignez des associations de patients réclamant des mesures, signez des pétitions et participez à des discussions.
Organisez votre communauté – par exemple, au travail – pour définir ce qui doit changer et comment.
Promouvez le droit à la santé comme un pilier indétrônable de l’ensemble de nos droits humains Respecter notre droit à la santé signifie respecter nos droits à une eau potable sûre, un air pur, une bonne alimentation, un logement décent, des conditions de travail correctes et à être libre de toute violence et de toute discrimination.
Faites de la santé une priorité. Impliquez-vous dans tout ce qui concerne la santé. Les diverses formes de participation incluent les assemblées publiques et citoyennes, les groupes de discussion, les consultations, les conseils de santé, les comités de direction et les comités de révision.
Open Food Facts et la santé: un travail main dans la main
Que ton alimentation soit ton médicament, et ton médicament ton alimentation
Hippocrates
Ce que nous mangeons est l’un des principaux éléments de notre santé. Mais il n’est pas toujours facile de comprendre la nutrition, ce dont nos corps ont besoin ou les produits alimentaires mis sur le marché.
Open Food Facts a fait sienne la mission de décrypter les étiquettes alimentaires et d’informer les citoyens depuis sa création en 2012. Sa base de données ouverte a permis de nombreuses réutilisations par des applications et des services tiers.
Grâce au travail de chercheurs dans le monde entier, les gens peuvent en savoir plus sur les impacts de divers aliments, de leurs ingrédients ou de leurs associations sur notre santé.
La communauté d’Open Food Facts est fière de savoir que sa base de données publique est utilisée par des chercheurs pour faire avancer les connaissances scientifiques sur les impacts de l’alimentation.
Plusieurs études utilisent Open Food Facts :
1. Un score alimentaire révolutionnaire – le Nutri-Score
Défenseur précoce du Nutri-Score pour la santé publique, OFF a commencé à le calculer en 2014 pour tous les produits renseignés à cette période, suivant la formule du “système à 5 couleurs” du Pr. Hercberg.
Nous avons aidé à définir et étendre le Nutri-Score, à présent adopté par 7 pays européens.
Cette information sur la face avant des emballages est importante puisqu’elle touche une population considérable. Les consommateurs peuvent trouver le Nutri-Score sur Open Food Facts même quand il n’est pas indiqué sur le packaging.
Nous fournissons des données ouvertes pour accroître le nombre d’acteurs montrant le Nutri-Score aux utilisateurs finaux.
2. L’étude fracassante de la cohorte Nutrinet-Santé
L’étude de la cohorte Nutrinet-Santé, issue de la population, sur les liens entre la nutrition et la santé (par l’équipe de recherche épidémiologique nutritionnelle EREN menée par le Pr. Mathilde Touvier) a cité Open Food Facts comme l’un de ses outils et sources de données (dernière étude sur les additifs alimentaires dans le British Medical Journal https://www.bmj.com/content/382/bmj-2023-076058).
5. Recherche personnelle pour aider à faire de meilleurs choix alimentaires
Nos site internet et application gratuits permettent d’enregistrer divers critères alimentaires (comme la teneur en sucre, les allergènes etc) pour trouver facilement des produits.
Rejoignez la Révolution alimentaire et soyez informé de ce que vous mangez, car Open Food Facts croit que la transparence alimentaire doit être libre et accessible à tous!
April & Ben, nos ambassadeurs belges, exceptionnellement studieux pendant la conférence.
Organisée par le projet CLEVERFOOD et soutenue par l’Union européenne, la conférence a été rythmée par des ateliers et conférences inspirantes. Mais ce qui nous a le plus marqué, c’est la superbe opportunité de réseauter avec d’autres membres de projets européens axés sur l’alimentation et des acteurs du changement.
Pierre a présenté notre travail sur l’Eco-Score et le déploiement d’un étiquetage environnemental à grande échelle, lors d’une table ronde sur l’étiquetage de l’impact environnemental.
Le panel a abordé la question de l’adoption de l’étiquetage environnemental au niveau européen. Il était intéressant d’entendre différents points de vue et d’échanger pour permettre in fine aux consommateurs de faire de meilleurs choix pour l’environnement. Le panel d’intervenants était varié : on y a vu aussi bien des organisations de consommateurs, des acteurs publics que des lobbies de l’industrie alimentaire (qui participent régulièrement à ce type de conférence).
Au-delà des sessions formelles, la conférence était surtout l’occasion de rencontrer / retrouver plein partenaires intéressants avec des organisations comme Ecsite, l’association européenne des sciences citoyennes, EIT Food ainsi qu’à des représentants de la Commission européenne, l’ADEME. Des décideurs politiques aux chercheurs, la diversité des participants a été aussi enrichissante que les conversations que nous avons partagées, et nous espérons que ces nouvelles connexions déboucheront sur des collaborations !
Mais ce n’était pas la fin de notre voyage à Bruxelles, et ce fut aussi l’occasion de voir l’Eco-Score dans la vraie vie, sur de vrais produits, au supermarché de Colruyt.
Pierre, comparant les options à Colruyt grâce à l’Eco-Score.
Nous avons également eu d’excellentes discussions avec Test Achat/Test Ankoop, une association belge de consommateurs.
Armés d’idées nouvelles suite à cette conférence, nous motivés comme jamais pour poursuivre notre mission de faire la transparente pour tous.
Surement avez vous déjà compris que Open Food Facts est une base de données ouverte et participative, ce qui la met en position de bien commun numérique, profitable à un grand nombre. Mais savez-vous que l’ensemble des logiciels qui permettent à ces données d’être collectées, enrichies et distribuées sont également un bien commun numérique puisque tout ce que développe Open Food Facts est du logiciel libre ?
Logiciel libre: c’est quoi ?
Ces logiciels sont disponibles sous une licence qui promeut 5 libertés fondamentales:
le droit d’étudier,
de partager,
d’utiliser,
de modifier et
d’améliorer le logiciel.
Ceci vaut aussi bien pour notre application mobile, que pour le serveur, les outils variés qui permettent d’utiliser ou de maintenir la donnée.
Open Food Facts lui-même se base sur des centaines de logiciels libres ! Ceux qui font tourner nos serveurs (Debian, Proxmox), les langages dans lesquels sont écrits nos logiciels (Perl, Python, Javascript), les outils (il y en a trop pour les citer !), les librairies, les bases de données etc.
En faisant ce choix du logiciel libre nous participons à un large mouvement qui veut donner plus de droits aux utilisateurs, célébrer la création collective et empêcher l’accaparement effectif de ressources culturelles ou collectives par des mécanismes d’emprisonnement (lock-in).
Nous donnons l’assurance que le bien commun qu’est notre base de données est réellement réplicable, et permettons éventuellement à d’autres de bénéficier de notre travail pour d’autres efforts collectifs.
Licence qui impose la réciprocité
Sur la plupart de nos logiciels, nous adoptons une licence qui impose la réciprocité. C’est à dire qu’elle demande à qui adapte le logiciel dans un autre contexte, de lui aussi respecter les mêmes libertés envers ses utilisateurs. Quand un contributeur développe une partie de nos logiciels, il est ainsi assuré que sa contribution ne peut être privatisée et enrichit bien le commun.
Le choix du logiciel libre
Choisir le logiciel libre n’est pas toujours facile, il y a souvent une tension entre confort et liberté et des choix à faire ! Mais chaque fois que nous le faisons, nous faisons la promotion d’une alternative qui, bien utilisée, peut amener à un peu plus d’équité dans les possibilités offertes à chacun. C’est de plus un univers plein de surprises et d’expérimentations uniques ! La semaine du libre en fête est là pour en témoigner !
Alors vous aussi utilisez vous déjà des logiciels libres ? Framalibre peut vous aider à en découvrir !
La liberté demande aussi responsabilité et les utilisateurs de logiciels libres sont invités à également financer ce commun à hauteur de leurs possibilités.
64 % des emballages étaient recyclés en Europe en 2020. Selon Eurostat, le chiffre comprend les matériaux “qui ont été utilisés pour le confinement, la protection, la manipulation, la livraison et la présentation de marchandises, des matières premières jusqu’au produits finis, du producteur jusqu’à l’utilisateur ou le consommateur”.
Avec un taux de 60,3 %, la France se trouve légèrement sous la moyenne des Vingt-Sept en matière de recyclage des déchets d’emballage (64 %).
En l’espace d’à peine deux décennies, la production annuelle de déchets plastiques dans le monde a doublé, passant de 180 millions à plus de 350 millions de tonnes, comme le révèle le rapport Global Plastics Outlook de l’OCDE. Une grande partie de ces déchets restent mal gérés. À l’échelle mondiale, près d’un quart (22 %) atterrit dans des décharges à ciel ouvert ou bien se retrouve dispersé dans la nature. Seulement 9 % sont recyclés, alors que le reste (69 %) est incinéré ou enterré.
Dans une opération conjointe avec ADEME, Open Food Facts a lancé l’opération Plein Pot sur les Emballages en janvier 2023. Depuis, il est possible de collecter des données précises sur les emballages alimentaires, telles que la forme, le matériel, la consigne de tri, le nombre de composants, et même le poids (lorsqu’on a la possibilité de peser un emballage avec une balance de précision).
Grâce à la participation de la communauté Open Food Facts et de divers producteurs, les données d’emballages de plus de 10 000 produits ont été examinées, et toutes ces informations sont maintenant ouvertes. On vous invite à lirecet articlesi vous êtes intéressés d’explorer ces données.
Les champs pour collecter les informations des emballages sont toujours disponibles sur Open Food Facts. L’objectif est de permettre aux chercheurs, décideurs publiques et autres acteurs de se saisir de ces données ouvertes pour imaginer des solutions afin de réduire l’impact des emballages et la pollution qui en découle.
Plusieurs applications utilisent les données d’Open Food Facts pour des solutions qui adressent spécifiquement les emballages, comme Horizon (tri et recyclage au Royaume-Uni où seuls10 %des plastiques sont effectivement recyclés.)
Les fondateurs d’Horizon ont participé aux deux dernières éditions des Journées Open Food Facts. Voici une courte vidéo où ils nous parlent de leur projet (en anglais) et comment ils réutilisent les données d’Open Food Facts.
Récit de mon aventure en tant que contributeur pour le projet Open Food Facts, la base de donnée alimentaire ouverte et collaborative, où je suis arrivé un peu par hasard en 2015.
Depuis son lancement par Stéphane Gigandet en 2012, le projet a beaucoup évolué et les contributions ont augmenté de façon exponentielle. D’abord centré sur des données de produits vendus en France, la base compte désormais 3 100 000 produits et 18 pays ayant dépassé les 10 000 produits référencés.
L’impact de ces données a pu se voir à travers le Nutriscore qui a pu être testé sur un grand nombre de produits grâce à Open Food Facts. Désormais, plusieurs projets avancent de front et en partenariat avec d’autres acteurs, notamment autour de l’empreinte carbone (EcoScore), des emballages (avec l’ADEME) ou de la surveillance de la réduflation (avec l’ONG Food Watch).
Découverte & premiers pas
Je raconte souvent que j’ai découvert Open Food Facts (OFF) grâce à José Bové. Pas directement, certes, mais il a joué un grand rôle dans mon intérêt pour OFF.
José Bové n’est pas content contre le dioxyde de titane (E171)
Mars 2015 : je regarde d’un œil torve BFM TV et je vois un José Bové énervé contre un additif : le E171 (aussi connu sous le nom « dioxyde de titane »). Face à Jean-Jacques Bourdin, il sort des paquets de M&M’s et de chewing-gum, cite les marques et incite les téléspectateurs à boycotter ces produits qui contiennent ce colorant controversé.
Pas forcément renseigné sur les enjeux autour de ce colorant, j’ouvre la page Wikipédia de celui-ci. Je lis en diagonale ce qui est marqué et, en bas, je vois un lien où il est indiqué « Liste des produits contenant du E171 sur Open Food Facts ».
Je découvre l’interface moche (signe de reconnaissance des projets portés par des bénévoles et où l’aspect visuel est souvent en bas de la liste des priorités) de OFF et comprend très vite les grandes lignes du projet : un Wikipédia des aliments qui se base sur les informations présentes sur les emballages. Ni plus, ni moins.
En découvrant OFF, je suis étonné que le projet n’a été lancé qu’en 2012. Naïvement, je pensais que les données alimentaires étaient obligatoirement partagées par les producteurs et centralisées quelque part, à des fins de contrôle de conformité par exemple. Mais finalement non : les rares bases de données qui existent ne sont pas ouvertes.
Quand j’arrive sur le site, le projet vient de dépasser les 30 000 produits dont 90% sont français. À l’époque, je ne suis pas libriste (je crois que je ne connaissais pas la différence entre logiciel libre et logiciel propriétaire), je ne contribue à aucun commun numérique et, ironiquement, je ne suis pas très intéressé par les questions autour de l’alimentation.
Contribution(s)
Rapidement, je ne sais plus où donner de la tête : il y a tant de choses à faire pour aider !
Au début, j’aide à compléter les fiches. On parle d’une époque où il n’y a aucun outil de reconnaissance de caractères intégré au projet donc, la liste d’ingrédients, il faut forcément la remplir à la main. Plutôt simple pour un jus de fruit, beaucoup moins pour un gâteau industriel.
L’ajout de nouveaux produits est rapidement un réflexe que de nombreux contributeurs et contributrices de OFF ont connu : en revenant des courses, je me retrouve à genoux sur le sol de ma cuisine pour prendre les meilleures photos possibles d’une conserve de haricots ou d’une galette complète surgelée. Je suis moins fan de prendre des photos directement en rayon : on parle d’une époque pré-Yuka où scanner un produit n’est pas du tout dans les habitudes du consommateur moyen (et encore moins le prendre en photo). Autre réflexe : ramasser parfois des déchets dans la rue pour voir si — au cas où — ils ne sont pas dans Open Food Facts (et les mettre dans la poubelle jaune en passant, tout de même ).
La question des catégories — et surtout de la taxonomie de celles-ci — devient rapidement un point central de mes contributions : pour comparer des produits d’une même catégorie, encore faut-il que ceux-ci en aient une. La complétion des autres champs, bien qu’importante, me paraît secondaire sur la mission de classer les produits le plus finement possible.
Un autre sujet qui m’intéresse : les estampilles sanitaires. Ces codes qui sont obligatoires sur certains produits (notamment ceux issus d’animaux) permettent de connaître le lieu de préparation de ceux-ci. Multipliez les fiches avec ces codes, couplez-les avec la liste, publique, des sites de productions correspondant et vous obtenez la carte « C’est fabriqué près de chez-moi ». Avec cette carte, on a rapidement « repéré » certains sites majeurs, comme l’usine d’Aucy, à Theix (près de Vannes), qui a rapidement dépassé les 300 références.
Carte des sites de production centrée sur le Golfe du Morbihan
Changements notables
Le grand changement qui a révolutionné la contribution à OFF, ce sont les modifications semi-automatisées permises par Hunger Games. Rajouter, en quelques minutes, la marque de centaines de produits accélère considérablement la contribution et permet d’avoir une base de donnée toujours plus complète. À terme, ce projet a sûrement vocation à devenir la Street Complete de Open Food Facts (en tout cas, je l’espère ).
Depuis fin 2022, nous avons enfin réussi à infléchir la courbe des produits sans catégorie (qui ne faisait que monter depuis 2017)
Pour ce qui est de l’ajout de nouveaux produits, il y a clairement eu un avant et un après Yuka. Cette application se basait, à ses débuts en 2017, sur OFF. Elle a depuis créé sa propre base mais rebascule les photos et certaines données sur OFF. Bien que l’ajout de nouveaux produits ait tendance à se diversifier avec le temps (via l’arrivée d’applications similaire dans d’autres pays notamment), Yuka a clairement donné un coup d’accélérateur incroyable à OFF : à l’heure où j’écris ces lignes, près de 60% des produits ont été ajoutés via cette application. Même si de nombreuses données sont ajoutées sur OFF par la suite sur ces produits, cet apport est essentiel pour la croissance de la base.
Liste des principaux contributeurs qui sont des applications pour les 15 plus importants (« kiliweb » est l’identifiant de l’application Yuka dans OFF)
Des projets annexes ont vu le jour : Open Beauty Facts, Open Pet Food Facts et Open Products Facts. Ces trois projets, à chaque fois lancés sous forme de blague le 1ᵉʳ avril, sont devenus des projets sérieux qui avancent à leur rythme dans le sillage de OFF. Le projet de fusionner tous ces projets est en gestation depuis plusieurs années, mais devrait se concrétiser bientôt.
La refonte graphique du projet actée pour les 10 ans de OFF a été très bien mise en place. La nouvelle page d’accueil est plus agréable, le logo est super et, surtout, les fiches produits sont très bien organisées. Il y a également une cohérence graphique entre le site web et l’application smartphone.
Ancien logo vs. nouveau logo
Dernière chose qui démontre la maturité du projet : la mise en place d’un groupe de travail dédié à la qualité des données. Depuis sa mise en place, de nombreuses erreurs de valeurs nutritionnelles ont été corrigées en priorisant les produits les plus scannés via près de 200 contrôles (ex : il y a un problème si un produit est noté avec « 120 g de sucre pour 100 g »). Ce travail va désormais porter sur la qualité des ingrédients renseignés et, là, on passe à un autre niveau de complexité…
Un mème que j’avais bricolé il y a quelques mois et qui illustre le chantier qui nous attend pour améliorer la qualité des ingrédients.
Limites
Selon moi, le gros point noir de OFF est son application smartphone. Celle-ci rend la contribution laborieuse. À tel point que j’ai tendance à rester sur PC, même pour l’envoi de photos. Aussi, le décalage entre les versions disponibles sur Google Play/App Store d’un côté et F-Droid de l’autre est dommage.
Une autre limite est, selon moi, le lien que l’on a, en tant que contributeur, aux données que l’on ajoute.
Je m’explique : j’ai un peu contribué à OpenStreetMap (projet que j’ai découvert via mon implication à OFF, en passant). J’ai fait des modifications assez modestes, mais j’ai un lien assez fort aux données que j’ai ajoutées. Mais j’ai souvent en tête ces contributions et le fait qu’elles sont utiles à de nombreuses ré-utilisations via des applications tierces. Constater ces ré-utilisations crée une sorte de fierté d’avoir contribué à ce projet. Et une incitation à continuer. Christian Quest en a d’ailleurs parlé lors des derniers « OFF Days », en décembre 2023.
Cette incitation est assez faible dans le cas de OFF. Personnellement, ce qui me pousse et m’a toujours poussé à contribuer est de voir passer des articles scientifiques qui utilisent OFF comme source de données principale, notamment autour du Nutriscore.
D’ailleurs, lors des dix ans d’OFF, le docteur Chantal Julia a évoqué le travail l’équipe du Pr Serge Hercberg (l’inventeur du Nutriscore) et est venue parler de l’impact d’OFF dans l’élaboration de cet indicateur. Elle a prononcé la phrase : « Le Nutriscore n’en serait pas là aujourd’hui si Open Food Facts n’existait pas ». Cette phrase résume la raison de mon implication dans ce projet.
Intervention du Dr Chantal Julia pour les Open Food Facts Days 2022
Autre étonnement : la dépendance du projet à des outils non libres. Le fait que tout s’organise sur Slack, par exemple, est dommage et l’utilisation de services Google l’est également. Loin de moi l’idée de passer pour un puriste (on a tous nos contradictions à ce sujet) mais lorsque des alternatives existent, cela devrait être un réflexe pour tout projet de les utiliser en priorité. Je pense notamment aux outils portés par l’association Framasoft.
Le contrôle des produits ajoutés serait à renforcer : OFF déborde de produits dont le code-barre est erroné. Cela peut être intentionnel (vandalisme de données) ou non (erreur du lecteur de code-barre ou faute de frappe). La conséquence : un travail de fourmi pour transférer les photos au bon produit puis supprimer la mauvaise fiche. Heureusement, pour les produits qui n’ont ni photo ni données, la procédure est souvent automatisée et, passé un certain délai, la fiche est supprimée. La conséquence : une partie non négligeable des produits ajoutés sur OFF sont destinés à être supprimés à long terme. De ce que j’ai pu en constater, j’estime que cela représente entre 10 et 15% des produits ajoutés sur une année (chiffre à prendre avec des pincettes).
Comparaison des produits ajoutés par année entre le 2 janvier 2023 et le 10 février 2024. Entre ces deux dates, plus de 77 000 produits ont été supprimés car erronés.
Dernier regret qui, j’imagine, est partagé par le reste des bénévoles : n’avoir jamais pu développer de communautés locales de contributeurs. Je pense que c’est dû à la nature des données : il est plus facile de créer un groupe local lorsque celles-ci sont liées à l’endroit où l’on réside (comme pour OpenStreetMap par exemple). Quelques « scan party » ont été organisées ici ou là, mais je n’ai pas le sentiment que ça ait initié quelque chose de concret.
Enfin, je veux terminer cette partie en clarifiant un point : j’adore OFF et j’ai prévu de continuer à y apporter ma pierre à l’avenir. Cette section a uniquement pour but de souligner quelques-unes des pistes d’amélioration.
Perspectives
Les projets lancés récemment autour des emballages, en partenariat avec l’ADEME, me paraît très intéressant. Même si je suis terrifié par la montagne de travail que représentent ces contributions, qui demandent de peser chaque élément de l’emballage avec une balance de précision, prendre la photo de celle-ci, l’envoyer sur la fiche et renseigner toutes les informations.
Opération Plein pot sur les emballages en partenariat avec l’ADEME
Un autre projet plus récent : OpenPrices. L’ambition est de suivre les prix des produits. Sacré boulot en perspective vu la volatibilité de cette donnée. Reste que les premiers résultats valent le détour et des processus ont déjà été élaborés pour automatiser certaines contributions.
Interface du projet Open Prices
La taxonomie des ingrédients est également prometteuse. Un peu de la même manière que les catégories (quoique plus complexe), référencer les ingrédients dans une arborescence (potentiellement liée aux données de Wikidata) va permettre de nouvelles réutilisations. Il y a également le projet de réaliser une taxonomie des marques.
Conclusion
À travers Open Food Facts, j’ai mis un pied plus globalement dans le monde du libre. Parfois, la motivation baisse devant l’aspect « sisyphéen » du projet : pour une fiche correctement complétée, 100 produits sont ajoutés. Mais, voir l’impact concret de son travail, par exemple via le Nutriscore, est très gratifiant.
Entre mon arrivée et aujourd’hui, la taille de la base mondiale a été multipliée par 100 et le taux de produits français a largement diminué, preuve de l’internationalisation du projet. Même si beaucoup reste à faire, OFF a d’ores et déjà apporté sa pierre à la transparence alimentaire.
Si j’ai incité ne serait-ce que deux ou trois personnes à modifier une fiche ou à ajouter un produit, j’aurai atteint mon objectif. Mais plus que Open Food Facts, cet article a pour but de vous inciter à contribuer à un commun numérique. Je tire surtout de cette expérience des rencontres et des discussions enrichissantes avec l’équipe au cœur du projet.
Cet événement permet de mobiliser les énergies et de sensibiliser afin de faire évoluer la vision du public en luttant contre les idées reçues.
Une maladie méconnue
L’obésité est reconnue par l’OMS comme une maladie chronique depuis 1997. Elle se définit comme un excès de masse grasse qui entraîne des conséquences néfastes pour la santé. C’est une maladie chronique, évolutive et multifactorielle. L’obésité a de nombreuses conséquences médicales: cancers, diabète, pathologies cardiovasculaires, pulmonaires, articulaires.
En brisant les tabous, en œuvrant auprès des personnes atteintes par cette maladie multifactorielle, en soutenant la recherche, nous améliorons la compréhension de ses causes et nous développons les actions nécessaires pour la soigner.
Un changement de regard
En modifiant la façon dont l’obésité est abordée et perçue dans la société, La Ligue nationale contre l’obésité encourage les gens à devenir des défenseurs de la cause, à respecter les victimes de l’obésité et à stopper la discrimination.
L’obésité en chiffres
Au niveau mondial
En 2016, 600 millions d’adultes étaient atteints d’obésité (1). En 2016, 124 millions de jeunes de 5 à 19 ans souffraient d’obésité contre 11 millions en 1975 (2).
Au niveau national
En 2012, 15% de la population française était atteinte d’obésité (3). En 2017, 5% des adolescents souffraient d’obésité. En 2009, 3,8% jeunes étaient atteints d’obésité (4).
Source 1: OMS janvier 2015, Source 2: The Lancet Source 3: Enquête nationale ObEpi-Roche 2012, Source 4: DREES
Au niveau européen
Un adulte sur six est obèse dans l’UE
En ce qui concerne les adultes en surpoids, 16,5 % d’entre eux étaient obèses – soit environ un sur six – et 36,2 % étaient pré-obèses dans l’UE.
L’augmentation de la prévalence de l’obésité est due à plusieurs facteurs comportementaux et environnementaux, selon le rapport de l’OCDE. Il s’agit notamment de l’urbanisation, de l’augmentation des comportements sédentaires, ainsi que de la disponibilité et de la commercialisation à grande échelle d’aliments à forte densité énergétique.
« Les groupes socialement défavorisés sont particulièrement exposés au risque d’obésité, soit parce qu’ils ont des habitudes alimentaires moins saines, soit parce qu’ils manquent d’activité physique », indique également le rapport.
En France, le Programme national nutrition santé (PNNS) a pour objectif général l’amélioration de l’état de santé de l’ensemble de la population en agissant sur l’un de ses déterminants majeurs : la nutrition (comprenant l’alimentation, l’activité physique et la sédentarité).
La mise en place d’une politique nutritionnelle est apparue, au cours des vingt dernières années, comme une priorité de santé publique. Le rôle joué par la nutrition comme facteur de protection ou de risque des pathologies les plus répandues en France est de mieux en mieux compris, qu’il s’agisse du cancer, des maladies cardiovasculaires, de l’obésité, de l’ostéoporose ou du diabète de type 2.
Le PNNS s’appuie, d’une part, sur une analyse de la situation nutritionnelle de la population française et de son évolution, telle qu’elle ressort des études récentes, comme les études INCA3 et Esteban mises en œuvre respectivement par l’Anses et Santé publique France et, d’autre part, dans le but de donner la priorité à la réduction des inégalités sociales dans ce domaine, sur les objectifs quantifiés du PNNS 2019-2023, actualisés par le Haut conseil de la santé publique.
Certains indicateurs montrent que la situation s’est stabilisée voire un peu améliorée :
C’est le cas depuis le milieu des années 2000 de la prévalence du surpoids et de l’obésité tant chez les adultes que chez les enfants. Cette stabilisation survient à un niveau qui, bien que moins mauvais comparativement à de nombreux autres pays européens, demeure trop élevé.
D’autres indicateurs n’évoluent pas de façon favorable :
La croissance de la prévalence du diabète de type 2 se poursuit ;
La pratique d’activité physique tend à décroître, particulièrement chez les femmes et les enfants, et reste très insuffisante.
Les comportements sédentaires ont fortement augmenté ces dix dernières années.
La consommation de sel, après avoir diminué au début des années 2000 stagne à un niveau beaucoup trop élevé, celle de sucres est trop importante tandis que la consommation de fruits et légumes et de fibres est beaucoup trop faible.
La consommation d’alcool, bien qu’en décroissance depuis de nombreuses années, reste beaucoup trop importante.
En outre, la supplémentation systématique en folates de toutes les femmes qui désirent concevoir (4 semaines avant la conception et 8 semaines après), est insuffisamment mise en œuvre.
Malgré l’insuffisance de données précises sur ce sujet, la prévalence de la dénutrition demeure élevée, notamment chez les personnes âgées.
Le phénomène le plus notable reste cependant l’accroissement des inégalités sociales dans le champ de la nutrition.
Open Food Facts pour s’informer facilement et rapidement
Pour aider les consommateurs sur le chemin d’une meilleure alimentation, Open Food Facts met à disposition les informations sur les produits alimentaires (+3M) : les informations nutritionnelles, divers scores (Nutri-Score qui n’est pas obligatoire sur les emballages, l’Éco-Score pour donner une idée de l’empreinte environnementale d’un produit, ou encore le groupe Nova qui donne le degré de transformation d’un produit).
La base de donnée affiche également des recommendations de Santé publique France sur certains produits.
Qui suis-je et comment je contribue à Open Food Facts ?
Salut, moi c’est Charlotte ! Je suis étudiante en Management responsable et humanitaire et j’ai intégré Open Food Facts en octobre pour une alternance d’un an ! Parmi mes missions, j’accompagne les producteurs à importer leurs produits sur la plateforme professionnelle – et cela dans une démarche internationale, pour continuer à porter le projet au-delà des frontières !
Pourquoi j’ai voulu intégrer Open Food Facts ?
La question de l’alimentation est primordiale pour moi.
Charlotte
J’ai commencé à m’y intéresser pendant le confinement lorsque j’ai ressenti le besoin d’accorder mon activité physique à mon assiette. J’ai réalisé que j’avais très peu confiance en ce que je mangeais et je me suis mise à utiliser des applications de scans régulièrement.
J’ai effectué une première année d’alternance au Centre de Recherche de l’Institut Lyfe à Lyon (ex-Institut Paul Bocuse) où j’ai découvert beaucoup de parties prenantes de la Food. Suite à cela, j’avais une vraie volonté de poursuivre mon expérience professionnelle dans le domaine de l’alimentation saine et durable, et ainsi affirmer plus clairement l’impact de la transparence alimentaire. J’ai intégré Open Food Facts il y a quelques mois maintenant et j’ai le sentiment d’être au bon endroit ! Mes missions sont en cohérence avec mon parcours et les valeurs auxquelles j’aspire. Entre d’autres mots : je me sens utile !
Merci Charlotte pour ce petit entretien ! On est très heureux de t’avoir dans notre équipe
Chips, plats préparés, crèmes glacées. En tout, des dizaines de milliers de produits alimentaires industriels, qui contiennent des additifs. Et une nouvelle fois, ils sont pointés du doigt. Une étude de l’Inserm démontre que leurconsommation augmente de 15% au moins le risque de développer un cancer, en particulier du sein et de la prostate.
Open Food Facts c’est la + grande base de données alimentaire ouverte au monde, avec +3M de produits collectés par des citoyens engagés depuis 2012. Mais ce n’est pas tout …
Vous pouvez également:
RECHERCHER les produits en tapant tout simplement le nom du produit,
SAUVEGARDER vos préférés,
COMPARER au sein de la catégorie,
les PARTAGER en 2 clics avec vos amis et proches.
Contribuez et améliorer l’alimentation pour tous !
Pour permettre aux fabricants d’anticiper les éventuels changements sur leur gamme de produits…
…Nous avons intégré la nouvelle formule du Nutri-Score en avant première sur votre plateforme Pro !
L’algorithme évolue pour correspondre davantage aux recommandations alimentaires
« Ce nouvel algorithme renforcera l’efficacité du Nutri-score pour classer les aliments et les boissons en cohérence avec les principales recommandations alimentaires des pays européens et guider les consommateurs vers des choix éclairés et favorables à leur santé », détaille la Direction générale de la santé (DGS).
Le nouveau Nutri-Score de mes produits en avant première grâce à Open Food Facts
Dès à présent, vous pouvez calculer les nouveaux Nutri-Scores via la plateforme Pro d’Open Food Facts.
Toujours gratuitement, dans votre espace Pro, vous pourrez donc :
Calculer les nouveaux Nutri-Scores de vos produits, en complément du calcul du Nutri-Score actuel
Découvrir votre nouveau panneau d’explication du Nutri-Score, plus pédagogique
Identifier rapidement les produits pour lesquels le Nutri-Score évolue
Bénéficier de notre outil de détection d’améliorations de vos produits pour optimiser vos Nutri-Scores [à venir]
Ex : “Réduisez de 4% le sel pour passer d’un Nutri-Score C à B”
« Depuis 2019, l’association Mieux Manger au Ciné construit une relation gourmande entre lieux culturels et alimentation partout en France. Par le biais de sa plateforme, elle propose une offre de produits sains, moins gras, moins salés, moins sucrés, mais tout autant réconfortants, à destination des cinémas et des lieux culturels.
Initiée par la Société de production Haut et Court, en collaboration avec Alimentation Générale, Mieux Manger au Ciné souhaite faire le lien entre culture et alimentation et innover, notamment à travers un concours pour créer de nouveaux produits dont nous vous avions révélé les lauréats 2022 ici et ceux de 2023. L’édition 2024 est en préparation…
Aujourd’hui, Mieux Manger au Ciné s’est allié à Open Food Facts, le Wikipédia de l’alimentation, qui référence plus de 3 millions de produits collectés par 20 000 contributeurs à travers 180 pays. Cette base de données informe le grand public, aide la recherche scientifique et accompagne les politiques publiques vers une alimentation plus saine et plus durable.
Désormais partenaire de Mieux Manger au Ciné, Open Food Facts va contribuer à améliorer la qualité des produits et à faire preuve d’autant plus de transparence alimentaire dans les cinémas et les lieux culturels. »
« L’offre alimentaire actuelle des lieux culturels est loin d’être la plus saine . On soutient l’initiative de Mieux Manger au Ciné car elle cherche à proposer des alternatives plus saines, sans faire de concessions sur le goût. Nous invitons les marques qui participent à cet effort d’ajouter leur produits notre la base de données pour mieux informer les consommateurs. »
Nous sommes ravis d’annoncer Open Prices, la première base de données ouverte et participative des prix alimentaires !
L’objectif est de recueillir et de partager les prix des produits alimentaires à travers le monde. Il s’agit d’un jeu de données disponible publiquement, pouvant être utilisé par tous à des fins de recherche, d’analyse et autre.
Comme pour Open Food Facts, nous avons besoin de volontaires prêts à nous aider à construire ce projet ensemble en ajoutant les prix des magasins d’alimentation à proximité.
Si des personnes plus techniques sont intéressées, nous recherchons des contributeurs (vue.js, Python) également . Rejoignez la conversation sur notre Slack, canal #prices.
Aujourd’hui nous partons à la rencontre des fondateurs d’Alivio, une application tout-en-un dédiée aux diététiciens et à leurs patients, qui a réussi à révolutionner la prise en charge diététique en s’appuyant sur la base de données Open Food Facts.
Dans cet article, nous explorons leur projet et la manière dont ils utilisent Open Food Facts pour aider les dietéticiens et leurs patients.
Un grand merci à Noa Berini (chargée de projet en nutrition) et Jérémie Guichot (fondateur d’Alivio) pour ce témoignage.
Quel est l’objectif de votre application Alivio ?
« Le logiciel Alivio est un logiciel tout-en-un permettant aux diététicien.nes de prendre en charge leurs patients de A à Z. Depuis la prise de rendez-vous en ligne jusqu’à la facturation, les professionnel.les de santé peuvent centraliser de manière sécurisée leurs dossiers patients et assurer leur suivi diététique. Ils/elles peuvent créer des documents, des plans alimentaires, des recettes, des questionnaires… Et peuvent même faire de la visio via le logiciel !
Les patient.es peuvent également avoir accès à une application mobile. Cette application est gratuite, et optionnelle pour les patient.es. Elle leur permet de tenir à jour un carnet (avec leurs repas, leurs sensations de faim, de rassasiement, leurs émotions, leurs symptômes, leur hydratation, leur activité physique…). Ce carnet est interactif car il est relié au logiciel du/de la diététicien.ne qui suit le/la patient.e ! Les patient.es ont aussi accès à un espace de suivi, avec une messagerie permettant de communiquer avec son/sa diététicien.ne et la possibilité d’accéder à des documents ou recettes partagé.es. »
Quelle est l’histoire d’Alivio ?
« Alivio c’est avant tout une histoire de patient. Jérémie, son fondateur, est parti de son vécu en tant que patient pour créer ce logiciel. Ses problèmes de santé liés à l’alimentation l’ont amené à côtoyer des diététicien.nes. Il s’est ainsi rendu compte qu’aucun logiciel ne permettait jusqu’alors aux diététicien.nes de pouvoir faire le lien entre l’alimentation des patient.es et leurs symptômes (digestifs par exemple). C’est ainsi que le logiciel et l’application patient sont nés ! Fin 2020, il y a 3 ans maintenant. Aujourd’hui, plus de 1000 diététicien.nes utilisent le logiciel Alivio, et environ 100 000 patient.es utilisent l’application mobile ! »
Pourquoi et comment utilisez-vous Open Food Facts ?
« Nous utilisons Open Food Facts pour deux choses. Premièrement, permettre aux diététicien.nes de recommander des produits industriels plutôt que d’autres à leurs patient.es. Passer par Open Food Facts leur évite de devoir acheter les produits, et de les prendre eux/elles-mêmes en photo dans leur cuisine Deuxièmement, cela permet aux patient.es de scanner les produits industriels qu’ils/elles sont amené.es à consommer et de transmettre les informations de ces produits à leur diététicien.ne. Nous avons connu Open Food Facts grâce au bouche à oreilles !
Nous utilisons la base de données et nous allons prochainement davantage profiter de l’API pour plus de flexibilité et d’efficacité. Les licences de données ouvertes sont significatives pour nous !
Le processus pour réutiliser les données s’est très bien passé. Le lien entre nos applications et Open Food Facts s’est très bien déroulé. »
Quel est, selon vous, le levier le plus efficace pour une plus grande transparence alimentaire ?
« Nous pensons que ce genre d’application, qui référence les produits industriels et leur composition, est un levier efficace. Nous pensons également que l’information, via des professionnel.les de santé ou les médias par exemple, permet plus de transparence en rendant les consommateurs/trices autonomes et conscient.es de leurs choix. »
Qu’est-ce qui fait la spécificité d’Open Food Facts à vos yeux ?
« Sa large base de données et la précision des informations apportées pour chaque produit ! Liste des ingrédients, composition nutritionnelle, Nutri-Score, score NOVA, additifs… Toutes ces informations sont précieuses autant pour les professionnel.les que pour les consommateurs/trices. »
Comme vous le savez peut-être déjà, cette année, Open Food Facts y est allé “Plein pot sur les emballages », un projet visant à collecter un maximum de données sur les emballages alimentaires pour une meilleure compréhension. Tout savoir sur le projet Plein pot sur les emballages.
A l’occasion de la Semaine Européenne de la réduction des déchets, Olivier Coacolo, un acteur clé de la municipalité de Saint Benoit, près de Poitiers dans la Vienne, a décidé de mettre en lumière ce projet par le biais d’une animation en plein air.
L’événement a mobilisé les résidents qui ont participé activement en téléchargeant l’application Open Food Facts, en scannant les codes-barres des quelques produits amenés par Olivier, et ont pesé puis ajouté l’information dans la base de données.
Une initiation à la contribution réussie pour les résidents de Saint Benoit !
Les données recueillies par l’opération “Plein pot sur les emballages”, accessibles en open data pour tous, sont en particulier utiles aux décideurs politiques, développeurs d’applications mobiles, chercheurs ou encore doctorants.
Toute la communauté d’Open Food Facts vous souhaite de très bonnes fêtes de fin d’année et vous remercie d’avoir fait partie de l’aventure 2023 avec nous !
Revenons sur quelques-unes de nos réalisations collectives chez Open Food Facts.
1. La communauté – le moteur de ce projet !
La communauté Open Food Facts, ce sont les citoyens qui, jour après jour, contribuent à la base de données : en ajoutant/éditant des produits, en améliorant la qualité des données, en aidant avec les aspects techniques (site web et application), en traduisant le contenu pour le rendre accessible au plus grand nombre à travers le monde, … .
Nos Journées Open Food Facts 2023 ont eu lieu en octobre dernier, avec de nombreux membres de France et d’Europe ! Lisez l’article ici et n’hésitez pas à nous rejoindre l’année prochaine
Bon à savoir:Open Food Facts est une association à but non lucratif composée de bénévoles. Vous pouvez nous soutenir financièrement en faisant un don via HelloAsso (pour les résidents en France : déductible à 66 % de vos impôts, un don de 10 euros vous reviendra à 3,40 euros).
2. Des relations plus fortes avec nos réutilisateurs
Nous sommes ravis d’avoir plus de réutilisateurs de données Open Food Facts : ces applications telles que El Coco, Horizon App, The New Sort, Speisekammer, MyLabel, qui rejoignent le projet en tant que contributeurs actifs, qui participent souvent à des brainstormings et des discussions.
Voici un témoignage de Matthias de Speisekammer pour vous donner une meilleure idée de ce partenariat gagnant-gagnant.
3. Promouvoir Open Food Facts
Plus il y aura de gens à bord, plus nous aurons d’impact sur l’industrie alimentaire !
Pour promouvoir la transparence dans l’alimentation, Open Food Facts a participé à plusieurs salons professionnels avec des experts de l’industrie alimentaire, invités à partager leurs données sur les produits avec nous,
Nous nous sommes également associés à l’ADEME (Agence française pour la transition écologique) pour une opération spéciale intitulée Plein Pot sur les Emballages.
Grâce aux nouveaux champs de collecte de données sur les emballages et à la participation de centaines de citoyens et de quelques producteurs, nous avons recueilli des données détaillées sur les emballages de plus de 10 000 produits, y compris leur poids. Ces données permettront d’articuler le futur score environnemental officiel et d’alimenter la réflexion autour d’options plus durables pour l’avenir des emballages alimentaires.
5. Nos données au service de la science
Nous sommes fiers de dire que la base de données Open Food Facts est utilisée par de nombreux chercheurs dans le monde entier.
Open Food Facts a accueilli 7 stagiaires qui se sont formés au serveur, à l’apprentissage automatique, aux partenariats et à la politique GDPR. Ils ont été d’une aide précieuse dans les opérations quotidiennes du projet.
Grâce à la Perl Foundation, Open Food Facts a de nouveau participé à Outreachy (un programme de stage open source visant à promouvoir la diversité), avec un projet visant à améliorer la Plateforme Pro.
Par ailleurs, Open Food Facts a donné un séminaire (disponible ici) au prestigieux Collège de France sur « le potentiel de révolutionner la recherche et l’action de santé publique dans le domaine de la nutrition et de la santé ». A également été donnée une conférence sur l’Eco-Score aux étudiants du Master CIPA (de la conception à l’industrialisation des produits alimentaires) à Arras. Et a eu lieu à une table ronde sur la transition numérique et alimentaire organisée par l’Université de Strasbourg (France).
L’année 2024 s’annonce aussi riche en événements que la précédente (si ce n’est plus) !
Nous vous tiendrons au courant de ce qu’il y aura au menu dans notre mail de janvier, alors gardez l’œil ouvert.
Tout cela est possible grâce à votre soutien à notre travail à but non lucratif .
Vous pouvez joindre vos forces à celles d’Open Food Facts en offrant votre temps, vos compétences, vos contacts et votre soutien financier.
Le 6 et 7 décembre derniers, Open Food Facts était au rendez-vous annuel#OSXP2023à Paris. Ce salon s’intéresse aux technologies, solutions et enjeux de l’open source en France et en Europe et met en lumière le rôle moteur des innovations open source dans la transformation numérique des organisations.
« Dans un monde où le numérique accentue chaque jour sa présence, il est un domaine où la croissance encore plus prononcée que tout les autres: l’Open Source. La raison en est simple : ces technologies ouvertes répondent parfaitement aux nouveaux enjeux de souveraineté, durabilité et transparence qui animent les états, les collectivités et les entreprises, tous soucieux de la protection de leurs données. »
l’équipe Open Source Experience
Pendant ces deux jours, nous avions accueilli beaucoup de curieux sur notre stand dans le Village Associatif.
Alexandre, un contributeur d’Open Food Facts, était là pour la première journée pour aider à tenir le stand, partager son expérience de contributeur et échanger avec les visiteurs sur le projet.
Merci beaucoup, Alexandre !
Un autre Alex, celui de l’équipe permanente, a fait une intervention de notre expérience sur l’animation d’un commun numérique en Open Data.
Ce fut un temps d’échange très riche avec des personnes qui découvraient notre projet, mais aussi des camarades du Libre. Une belle 3ème édition !
Vous souhaitez participer à un salon avec Open Food Facts ? Ou avez identifié un salon intéressant dans les prochains mois ? Faites le nous savoir par mail contact@openfoodfacts.org . Notre Kit de Presentation pourra vous être utile si vous aimez le projet Open Food Facts et souhaitez le présenter.
Le monde traverse une période difficile sur de nombreux fronts, y compris sur le plan économique. L’inflation et les pénuries alimentaires poussent de nombreux ménages à rechercher des solutions moins coûteuses, ce qui peut les contraindre à faire des compromis en matière de santé.
La transparence sur les produits alimentaires a encore du chemin à faire. Nous l’avons vu avec la vague de réduflation (shrinkflation en anglais) ou dans la récente étude de la cohorte NutriNet-Santé qui montre un lien direct entre certains additifs alimentaires émulsifiants et le risque de maladies cardiovasculaires.
Nous avons encore trop peu d’informations sur ce que nous mangeons.
Open Food Facts continue de prendre position en faveur d’un paysage alimentaire plus transparent et plus ouvert :
en informant plus de 3 millions de personnes qui utilisent notre application et notre site web gratuits chaque mois,
sur près de 3 millions de produits dans le monde,
en encourageant plus de 200 producteurs à partager leurs données directement avec les consommateurs grâce à la Plateforme Pro,
en s’engageant avec les acteurs institutionnels sur divers sujets liés à la consommation alimentaire, tels que l’environnement (ex. Opération Plein Pot sur les Emballages),
en mettant les données alimentaires à la disposition des chercheurs du monde entier (quelques exemples en Écosse et en France),
en innovant sur le plan technique pour développer la base de données alimentaire ouverte,
Bien que l’organisation à but non lucratif Open Food Facts reçoive des fonds indispensables de la part de divers partenaires, ces derniers sont presque toujours alloués à des projets spécifiques.
La difficulté que nous rencontrons est de trouver des fonds qui soutiennent les opérations quotidiennes d’Open Food Facts, assurant ainsi sa stabilité à long terme.
Et c’est là que nous avons besoin de votre soutien
Lorsque VOUS soutenez Open Food Facts en tant que donateur, en particulier en tant que donateur mensuel, votre don crée une source de financement pérenne que nous ne pouvons pas trouver ailleurs.
Grâce à votre soutien, Open Food Facts poursuit sa mission d’informer des millions de personnes dans le monde sur ce qu’elles mangent et de mettre des données ouvertes cruciales à la disposition de la communauté scientifique.
Nous vous remercions chaleureusement de nous avoir soutenus tout au long de ces années et de répondre présent lors de notre collecte de soutien de fin d’année .
Nous vous souhaitons de merveilleuses fêtes à venir,
Stéphane au nom de la communauté Open Food Facts
Partagez la collecte de fonds d’Open Food Facts avec votre cercle d’amis
Copiez et collez simplement l’appel à l’action suivant :
Ce que nous mangeons compte. Rejoignez-moi pour soutenir Open Food Facts – une association qui milite pour une information claire, transparente et ouverte sur notre alimentation. Elle le fait grâce à une communauté de citoyens engagés, comme vous et moi, et une appli & un site web gratuits pour aider les consommateurs du monde entier à faire des choix plus éclairés pour leur santé et celle de notre planète ! Pour faire un don, rendez-vous sur https://fr.openfoodfacts.org/faire-un-don-a-open-food-facts
Nous sommes ravis d’annoncer que Open Food Facts participera à l’Open Source Expérience (OSXP) 2023, un rendez vous important pour l’open source en France.
Photo de Lucile HUIN, édition 2022.
L’OSXP 2023 : Un Événement Clé pour l’open source en France
L’OSXP 2023, au Palais des Congrès, est un événement majeur rassemblant l’industrie du logiciel libre et de l’open source. Organisé en collaboration avec Systematic Paris-Région, cet événement dynamise la communauté open source, concentrant plus de 6 000 professionnels autour des technologies open source et des enjeux numériques en Europe.
Cette année est un peu spéciale car c’est un retour dans le village associatif, après des stands réguliers dans le passé (quand OSXP s’appelait le Paris Open Source Summit, ou POSS). À noter que en 2022 nous étions tout de même présents au travers de Anca Luca, notre présidente, qui avait présenté Open Food Facts lors d’un panel sur l’Open Source.
Rôle et Contribution d’Open Food Facts
Open Food Facts, en tant que projet dédié à la transparence alimentaire, montre tout l’intérêt de l’open source et de l’open data, garant de la transparence et du plus grand accès à tous à l’information alimentaire.
Notre projet est en grande partie né dans ce terreau du monde associatif du logiciel libre, et nous restons fidèle à ses principes. Aussi sommes nous heureux de cette opportunité qui nous est donnée de rencontrer d’autres acteurs de ce monde et le grand public. Ce sera certainement l’occasion de riches échanges.
Dans l’Open Source la communauté joue un grand rôle et c’est pour cela que nous participerons également au travers d’une conférence “Retour d’experience sur l’animation d’un commun numérique en Open Data”. Anca, présidente de l’association, interviendra également lors d’une table ronde sur “Pourquoi s’intéresser à l’Open Source ? Le témoignage de 4 femmes du numérique.” (programme sur le site de l’évènement)
Anca lors des dernières Journées Open Food Facts (octobre 2023)
Pourquoi l’Open Source et de l’Open Data sont importants
L’open source et l’open data sont plus que de simples concepts technologiques ; ils représentent une révolution dans la façon dont nous comprenons et interagissons avec les logiciels et les données, en mettant les utilisateurs au centre.
Il font partie des “communs numériques” qui peuvent profiter à un grand nombre de personnes, avec parfois des modèles de gouvernance très participatifs.
OSXP est un salon qui mélange des communautés comme celles d’Open Food Facts, de Wikipedia, ou Framasoft, mais aussi des entreprises qui bâtissent des modèles d’affaires respectueux de la vie privée. En France, le marché de l’open source a atteint une valeur de 6 milliards d’euros en 2022, témoignant de sa dynamique et de son impact croissant.
Conclusion
N’hésitez pas à venir nous rejoindre à l’OSXP 2023 (c’est gratuit, sur inscription !) pour découvrir comment Open Food Facts (STAND B17), à travers sa plateforme open data, contribue à façonner un avenir plus sain et plus transparent. Notre participation est une opportunité unique de partager nos idées, d’apprendre des autres et de renforcer notre engagement envers une société plus ouverte et collaborative.
Mots-clés : Open Food Facts, Open Source Experience 2023, Palais des Congrès, open source, open data, innovation, communauté.
La communauté est au cœur d’Open Food Facts. Ce projet qui profite à des millions de personnes de partout dans le monde, repose en grande partie sur la contribution de bénévoles passionnés, qui donnent leur temps et leurs compétences pour développer la base de données alimentaires chaque jour !
Les idées fusent durant les Journées Open Food Facts (2023)
Un des objectifs d’Open Food Facts est de voir les communautés prospérer afin de promouvoir la transparence alimentaire dans de nombreux pays au niveau local.
Pourquoi ? Parce que les communautés locales sont proches de leurs citoyens, comprennent la culture, le contexte socio-économique, les traditions et parlent la langue du pays ! Beaucoup de belles conversations et initiatives sont nées de petits groupes également.
Pour soutenir et faciliter la création de communautés locales et ses activités, Open Food Facts met en place : LES BOURSES COMMUNAUTAIRES !
Il existe deux types de subventions : les bourses rapides et les bourses projets.
Bourses rapides
Kézako ? Une subvention pour soutenir une action ponctuelle visant à promouvoir le projet Open Food Facts (par exemple, un événement communautaire).
Qu’est-ce qui est financé ? Les dépenses uniquement.
Kézako ? Une subvention pour soutenir des actions régulières et à long terme visant à promouvoir le projet Open Food Facts. (par exemple, créer une communauté Open Food Facts locale active dans votre pays).
Qu’est-ce qui est financé ? Dépenses logistiques / de service
Budget : jusqu’à 2000€
Qui peut candidater ?
Personnes physiques (adultes)
Organisation ayant une existence légale
De n’importe quel pays
Quand candidater ? A tout moment.
Date limite de dépôt des candidatures : 28 janvier 2024 Annonce de la sélection : 16 février 2024 (engagement d’un an)
Notre week-end communautaire s’est déroulé le week-end du 21 et 22 octobre – et ce fut un moment mémorable !
Au cœur de Paris
Nous avons eu la chance de nous retrouver une nouvelle fois à l’Académie du Climat à Paris. Cette année, la Salle des Fêtes a été mise à notre disposition, ce qui nous a permis d’accueillir encore plus de visiteurs ! Un grand merci à la Ville de Paris pour cette formidable opportunité.
Académie du Climat: un hub de la Ville de Paris pour placer la transition écologique et les initiatives au cœur de la ville !
Les premiers visiteurs sont arrivés
SAMEDI
Ta-da !
La journée de samedi a débuté par des “présentations éclair” données par des membres de la communauté Open Food Facts, venus de la France et d’Europe. Chacun a parlé de son domaine d’expertise. Comme de nombreuses activités ont lieu au sein de l’écosystème Open Food Facts, cela a été l’occasion pour la communauté d’en savoir plus sur ce que fait son voisin ou sa voisine, ou sur la manière dont les données sont ré-utilisées pour diverses solutions, et d’avoir une vision plus holistique du projet.
Léonore (Moon Rabbit) sur les taxonomies dans Open Food Facts Harry parle d’Horizon, son appli qui aide à mieux trier et recycler les emballages alimentaires et qui utilise les données d’Open Food FactsLa présentation de John au sujet des micro-services (organisation du temps de travail)
Un public souriant
Matthias partage une étude sur les utilisateurs de son appli Speisekammer, également ré-utilisatrice des données Open Food FactsBen et April, venus de Belgique, partagent leur expérience en matière d’UX designBenoit parle de l’importance de la qualité des données
Ateliers Barcamp
Après avoir été inspirés par ces présentations éclair, nous commencions déjà à avoir des idées qui bouillonnent ! Il était donc temps de laisser la place à l’imagination : comme l’année dernière, nous avons d’abord proposé différents thèmes d’ateliers, en mode barcamp*. Nous nous sommes ensuite divisés en plusieurs groupes pour aborder collectivement ces différents thèmes.
(*Un BarCamp est une rencontre, une non-conférence (en) ouverte, qui prend la forme d’ateliers-événements participatifs où le contenu est fourni par des participants qui doivent tous, à un titre ou à un autre, apporter quelque chose au Barcamp. C’est le principe « pas de spectateur », « tous participants ». Source Wikipédia)
Propositions et choix des ateliers en mode barcamp
Tu en vois un qui t’intéresse ?
Inscris-toi !
La géographie d’une communauté
L’après-midi, nous avons eu le plaisir d’échanger avec Christian Quest, open-data fellow, membre fondateur et porte-parole d’OpenStreetMap – une carte du monde, créée par des gens comme nous et libre d’utilisation sous une licence ouverte. En raison de la nature similaire de nos projets, il a été très instructif d’apprendre de l’expérience d’OSM (vidéo à venir !)
Après quelques cafés, nous étions prêts à poursuivre nos ateliers, en imaginant des solutions, nouvelles ou existantes, qui permettraient d’améliorer Open Food Facts afin de transformer le système alimentaire.
Célébrer les personnes
Avant d’écouter de nouvelles présentations éclair de notre communauté, une surprise attendait certains des contributeurs. Pour célébrer leurs efforts et leurs contributions au fil des années, certains d’entre eux ont reçu des trophées ! C’était vraiment spécial de remercier Arnaud, Benoit, John, Léonore & Sébastien (ainsi que Thomas qui n’a pas pu être présent) pour leurs précieuses contributions dans les différents domaines de la vie du projet. Bien sûr, c’était aussi une façon de remercier l’ensemble des contributeurs d’Open Food Facts.
A vos marques, prêts, scannez !
Les célébrations ne se sont pas arrêtées là, puisque nous avons participé à une grande Apéro Scan Party ! Stéphane nous a procuré une grande variété de produits à tartiner pour l’occasion, et nous avons saisi ces produits dans la base de données avant de les déguster. Miam !
(Pour certains, la fête s’est poursuivie tard dans la nuit avec le match de la demi-finale de la coupe du monde de rugby vs..)
S’ouvrir, découvrir
Nouveauté de cette année : nos Journées Open Food Facts étaient ouvertes au public. Tout au long de la journée, les gens ont pu découvrir le travail d’Open Food Facts à travers trois stands, présentant :
ainsi que divers projets de données ouvertes (aka les communs numériques), tels que OpenStreetMap ou Wikipédia.
Presque tous les visiteurs avec lesquels nous avons discuté ont montré beaucoup d’enthousiasme pour le projet et ont été agréablement surpris de voir la communauté travailler si activement !
DIMANCHE
Lors de la deuxième journée de l’événement, Charles a partagé avec nous les différentes nouvelles du projet (collaborations achevées, plans futurs, défis et réussites).
Communautés locales
Gala a présenté les Community Grants (bourses à projet et bourses rapides), une nouvelle ressource conçue pour soutenir la création de communautés locales Open Food Facts dans différents pays. Si vous souhaitez en savoir plus, rendez-vous sur les pages wiki ci-dessus.
Les actualités du projet
Gala présente une nouveauté – les Community Grants
On passe à l’action
En tenant compte des retours des participants de l’année dernière, nous avons décidé de rendre le deuxième jour principalement opérationnel. Les groupes issus des ateliers de réflexion de la veille se sont réunis pour commencer à travailler sur des solutions concrètes dans les ateliers « Doers ».
Ce n’est qu’un Au revoir
Quelle belle chose que d’assister au rassemblement d’une communauté. Merci à tous ceux qui ont participé à ces deux jours. Certains d’entre vous sont venus d’autres villes de France et d’Europe pour y participer, d’autres ont découvert Open Food Facts pour la première fois, et d’autres y participent depuis 10 ans. Nous espérons que cette édition 2023 vous a plu et que vous l’avez trouvée utile, motivante, inspirante et amusante.
N’hésitez pas à nous faire part de votre expérience :
un témoignage (court ou long) à partager avec le reste de la communauté,
un feedback privé (contact@openfoodfacts.org) à l’équipe permanente, afin d’améliorer l’expérience l’année prochaine !
Vous nous aviez manqué
Grâce à l’organisation et aux compétences d’Edouard, vous pourrez bientôt profiter des sessions enregistrées de ces deux jours.