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"Non" à un examen médical, c’est "non" : comment un soignant respectueux devrait vous traiter

durée : 00:03:08 - Alors voilà - par : Baptiste Beaulieu - Aucun patient, parce qu’il a mis un pied dans un cabinet de soignants, n'abandonne son droit à l’autonomie, au consentement, à l’auto-détermination. Si une patiente dit non à un examen ou une manipulation c’est non.

La santé des gens n’a pas vocation à être rentable !

durée : 00:04:12 - Alors voilà - par : Baptiste Beaulieu - Une clinique risque de fermer… À une époque où l'on parle de désertification médicale, de chômage, d’empreinte carbone, de sauvegarde des ressources, et de décentralisation, ce qui se passe là-bas est un drame humain, climatique, écologique et économique.

Lutter contre la maladie n’est pas une question de courage

durée : 00:03:01 - Alors voilà - par : Baptiste Beaulieu - Je suis tombé sur la vidéo de l'acteur américain Michael J. Fox, qui souffre de la maladie de Parkinson, montant sur une scène et montrant publiquement les symptômes de la maladie qui le frappe. Énormément de personnes ont vanté son courage. Mais comparer la maladie à une bataille est une erreur.

Révolte d'une soignante sur les difficultés d'accès aux soins

durée : 00:04:43 - Alors voilà - par : Baptiste Beaulieu - Je vais vous lire le courrier d’une lectrice, qui est assistante sociale, qui m’a profondément ému. Je l’ai trouvé suffisamment pertinent et éclairant par rapport à ce que je vis moi aussi en tant que médecin de famille pour avoir envie de le partager avec vous.

Les fringales de grossesse : une faim de liberté face aux injonctions courantes

durée : 00:04:02 - Alors voilà - par : Baptiste Beaulieu - Durant les six premiers mois de leur grossesse, il arrive que de nombreuses femmes voient leur sensations de faim modifiées. Aucune étude scientifique ne permet de vérifier que c'est hormonal. Seulement une forme de libération que s'autorisent les femmes pour rompre avec les injonctions courantes.

Témoignage d'un médecin aux urgences en tant que soigné

durée : 00:03:59 - Alors voilà - par : Baptiste Beaulieu - J’ai reçu ce témoignage d’un formidable confrère médecin, qui voulait me soumettre une expérience vécue récemment en tant que soigné. De son séjour aux urgences, il a retenu ceci : il est difficile pour le commun des patients d’être pris en urgence par le système hospitalier tel qu’il fonctionne.

Traitement de substitution contre la toxicomanie : "Chaque mois est une victoire"

durée : 00:04:47 - Alors voilà - par : Baptiste Beaulieu - Qu’est-ce que c’est un traitement de substitution ? C’est d'abord un combat de longue haleine. Les drogues dures ? C’est facile d’y tomber. Ça prend des années à en sortir. Baptiste confie son expérience de praticien avec ses patients souffrant de toxicomanie.

Médecin, un métier qui ne peut rester aveugle aux discriminations constatées dans son cabinet

durée : 00:04:55 - Alors voilà - par : Baptiste Beaulieu - Médecin, les mains dans le cambouis humain qui ne sent pas la rose, Baptiste Beaulieu met au défi n'importe quel homme de recevoir chaque jour 30 patients, dont 60 % de patientes, et de ne pas peu à peu se sentir violemment révolté devant la somme de privilèges des hommes.

Attention avec les médicaments en libre service !

durée : 00:04:21 - Alors voilà - par : Baptiste Beaulieu - Suite à un rendez-vous en cabinet qui l'a alerté sur la méconnaissance des Français sur le sujet, le docteur Baptiste Beaulieu fait un peu de pédagogie et rappelle les risques encourus en cas de surdosage au paracétamol : "Il y a les doses thérapeutiques et les doses nocives voir létales".

Quand on chante dans notre tête en pleine intervention pour relâcher la pression

durée : 00:03:36 - Alors voilà - par : Baptiste Beaulieu - Baptiste raconte cette expérience qui l'a conduit une fois a pratiquer un massage cardiaque en chantant Nana Mouskouri dans sa tête. Une manière de prendre de la distance et de gérer la pression qu'occasionne souvent dans la médecine une situation d'urgence.

Les médecins voient les conséquences de la souffrance au travail

durée : 00:03:49 - Alors voilà - par : Baptiste Beaulieu - Je passe mes journées assis, à écouter des gens, je ne dis pas que ce n’est pas difficile, mais mon corps n’est pas mis à rude épreuve. Je veux vivre dans un monde où les patients que je soigne ne pâtissent pas d’une espérance de vie inférieure de 7 années au médecin qui les soigne.

Les huiles essentielles, les patientes et la charge mentale

durée : 00:03:28 - Alors voilà - par : Baptiste Beaulieu - Pourquoi Baptiste Beaulieu a l’impression que ce sont toujours des femmes qui lui parlent d’huiles essentielles ? Jamais des hommes... Quand l'utilisation des huiles essentielles se révèle genrée. Le médecin se penche sur ces méthodes naturelles prises en charge par les femmes.

Quand on chante dans notre tête en pleine intervention pour relâcher la pression

durée : 00:03:36 - Alors voilà - par : Baptiste Beaulieu - Baptiste raconte cette expérience qui l'a conduit une fois a pratiquer un massage cardiaque en chantant Nana Mouskouri dans sa tête. Une manière de prendre de la distance et de gérer la pression qu'occasionne souvent dans la médecine une situation d'urgence.

Quand on chante dans notre tête en pleine intervention pour relâcher la pression

durée : 00:03:36 - Alors voilà - par : Baptiste Beaulieu - Baptiste raconte cette expérience qui l'a conduit une fois a pratiquer un massage cardiaque en chantant Nana Mouskouri dans sa tête. Une manière de prendre de la distance et de gérer la pression qu'occasionne souvent dans la médecine une situation d'urgence. J'étais interne ou externe je ne sais plus, dans la voiture du SAMU qui file à fond de train à travers la ville, je demande l'âge de l'homme qu'on va essayer de sauver d'un arrêt cardiaque : 45 ans. À côté de moi, Emilie, l'infirmière, qui nous a annoncé ce matin-là sa grossesse toute neuve. Du coup, l'équipe la charrie en l'appelant maman. "Où tu as mis le pied à perf de la 15, maman ? Est-ce que tu as reçu la bio de la 7, maman ?" Nous étions quatre : le chef, l'ambulancier, Maman et moi. Et Mauricio notre patient qui, avant de s'écrouler, a vomi absolument partout. Je masse Mauricio, les genoux dans les vomissures, l'estomac dans les talons. Et là, je ne sais pas pourquoi, je vous jure, alors que ce n'est pas du tout le moment, il y a une image idiote qui me traverse l'esprit : Nana Mouskouri qui tient un désodorisant et qui est en train de chanter "quand tu chantes, quand tu chantes, Wizard". PSHITT ! PSHITT ! Tout est bon pour prendre de la distance, même Nana Mouskouri. Je masse. "Il parfume, il crée l'ambiance". PSHITT ! PSHITT ! Maman, en train de préparer ses perfs, elle est blanche comme un linge : "Je crois que je vais vomir. D'habitude le vomi, ça ne me fait rien, mais là." Elle porte la main à son ventre Je fais donc la seule chose sensée : mes pensées se jettent sur les nausées de Maman comme un miséreux sur du bon pain. Parce que ses nausées à elle, ses nausées de Maman, elles sont une bonne nouvelle en devenir. Tout est bon pour ne pas me laisser envahir par l'idée que j'ai sous les mains un monde de tristesse en devenir. Parce que la vie ne peut pas vous faire mourir à 45 ans d'un arrêt cardiaque avec au dessus de vous un étudiant qui essaye de vous sauver en ayant la pub d'un désodorisant pour chiotte dans la tête ? Hein ? Un jour j'ai posé cette question à un groupe d'amis médecins, sans savoir que leurs réponses allaient changer pour toujours ma compréhension du monde. "Moi, m'a répondu, une copine anesthésiste, j'ai massé une patiente avec la chanson 'Quand je fais de la purée Moussline....'" Je me suis dit, bon, ok, on était donc deux à avoir vécu cette expérience étrange ; ça restait quelque chose d'exceptionnel, non ? "Ah tiens, m'a relaté un ami cardiologue, maintenant que tu le dis, une fois, il m'est arrivé un truc trop bizarre. Je ne sais pas comment ni pourquoi, je commence à masser quand j'ai le refrain de la pub pour les nouilles qui se met à tourner dans ma tête : « des pâtes, des pâtes, oui mais des panzani ». » J'allais lui répondre quand un quatrième ami a avoué  « À chaque fois que je fais un massage cardiaque, j'ai « staying alive » dans la tête. A cause du rythme. Elle est idéale pour avoir les 100 battements par minute, mais maintenant que vous en parlez, ça parait tellement incongru de masser en ayant les Bee Gees dans sa tête... » À cet instant précis, je le confesse, une nouvelle vision du monde s'est ouverte à moi, quand j'ai pensé à tous ces gens qui sont peut-être morts avec un soignant au dessus d'eux qui chantait dans sa tête « le petit bonhomme en mousse ». Maintenant je vais espérer très fort que, à l'heure de ma mort, lors de mon futur massage cardiaque, l'étudiant potentiel sera plus branché sur « I will survive » de Gloria Gaynor. Un ami, urologue, ne disait rien. On l'a bousculé un peu pour savoir si ce genre d'étranges aventures métaphysiques lui était déjà arrivé. « Non je vous assure, ça ne m'est jamais arrivé un truc comme ça. Je m'en souviendrais je crois. Enfin. Une fois. maintenant que vous le dites, j'ai posé une sonde urinaire à un patient qui chantait en même temps « Alice ça glisse. » de Franky Vincent. Je vois que ça. » L'être humain se blase de vraiment absolument tout.

Quand on chante dans notre tête en pleine intervention pour relâcher la pression

durée : 00:03:36 - Alors voilà - par : Baptiste Beaulieu - Baptiste raconte cette expérience qui l'a conduit une fois a pratiquer un massage cardiaque en chantant Nana Mouskouri dans sa tête. Une manière de prendre de la distance et de gérer la pression qu'occasionne souvent dans la médecine une situation d'urgence. J'étais interne ou externe je ne sais plus, dans la voiture du SAMU qui file à fond de train à travers la ville, je demande l'âge de l'homme qu'on va essayer de sauver d'un arrêt cardiaque : 45 ans. À côté de moi, Emilie, l'infirmière, qui nous a annoncé ce matin-là sa grossesse toute neuve. Du coup, l'équipe la charrie en l'appelant maman. "Où tu as mis le pied à perf de la 15, maman ? Est-ce que tu as reçu la bio de la 7, maman ?" Nous étions quatre : le chef, l'ambulancier, Maman et moi. Et Mauricio notre patient qui, avant de s'écrouler, a vomi absolument partout. Je masse Mauricio, les genoux dans les vomissures, l'estomac dans les talons. Et là, je ne sais pas pourquoi, je vous jure, alors que ce n'est pas du tout le moment, il y a une image idiote qui me traverse l'esprit : Nana Mouskouri qui tient un désodorisant et qui est en train de chanter "quand tu chantes, quand tu chantes, Wizard". PSHITT ! PSHITT ! Tout est bon pour prendre de la distance, même Nana Mouskouri. Je masse. "Il parfume, il crée l'ambiance". PSHITT ! PSHITT ! Maman, en train de préparer ses perfs, elle est blanche comme un linge : "Je crois que je vais vomir. D'habitude le vomi, ça ne me fait rien, mais là." Elle porte la main à son ventre Je fais donc la seule chose sensée : mes pensées se jettent sur les nausées de Maman comme un miséreux sur du bon pain. Parce que ses nausées à elle, ses nausées de Maman, elles sont une bonne nouvelle en devenir. Tout est bon pour ne pas me laisser envahir par l'idée que j'ai sous les mains un monde de tristesse en devenir. Parce que la vie ne peut pas vous faire mourir à 45 ans d'un arrêt cardiaque avec au dessus de vous un étudiant qui essaye de vous sauver en ayant la pub d'un désodorisant pour chiotte dans la tête ? Hein ? Un jour j'ai posé cette question à un groupe d'amis médecins, sans savoir que leurs réponses allaient changer pour toujours ma compréhension du monde. "Moi, m'a répondu, une copine anesthésiste, j'ai massé une patiente avec la chanson 'Quand je fais de la purée Moussline....'" Je me suis dit, bon, ok, on était donc deux à avoir vécu cette expérience étrange ; ça restait quelque chose d'exceptionnel, non ? "Ah tiens, m'a relaté un ami cardiologue, maintenant que tu le dis, une fois, il m'est arrivé un truc trop bizarre. Je ne sais pas comment ni pourquoi, je commence à masser quand j'ai le refrain de la pub pour les nouilles qui se met à tourner dans ma tête : « des pâtes, des pâtes, oui mais des panzani ». » J'allais lui répondre quand un quatrième ami a avoué  « À chaque fois que je fais un massage cardiaque, j'ai « staying alive » dans la tête. A cause du rythme. Elle est idéale pour avoir les 100 battements par minute, mais maintenant que vous en parlez, ça parait tellement incongru de masser en ayant les Bee Gees dans sa tête... » À cet instant précis, je le confesse, une nouvelle vision du monde s'est ouverte à moi, quand j'ai pensé à tous ces gens qui sont peut-être morts avec un soignant au dessus d'eux qui chantait dans sa tête « le petit bonhomme en mousse ». Maintenant je vais espérer très fort que, à l'heure de ma mort, lors de mon futur massage cardiaque, l'étudiant potentiel sera plus branché sur « I will survive » de Gloria Gaynor. Un ami, urologue, ne disait rien. On l'a bousculé un peu pour savoir si ce genre d'étranges aventures métaphysiques lui était déjà arrivé. « Non je vous assure, ça ne m'est jamais arrivé un truc comme ça. Je m'en souviendrais je crois. Enfin. Une fois. maintenant que vous le dites, j'ai posé une sonde urinaire à un patient qui chantait en même temps « Alice ça glisse. » de Franky Vincent. Je vois que ça. » L'être humain se blase de vraiment absolument tout.

Quand on chante dans notre tête en pleine intervention pour relâcher la pression

durée : 00:03:36 - Alors voilà - par : Baptiste Beaulieu - Baptiste raconte cette expérience qui l'a conduit une fois a pratiquer un massage cardiaque en chantant Nana Mouskouri dans sa tête. Une manière de prendre de la distance et de gérer la pression qu'occasionne souvent dans la médecine une situation d'urgence. J'étais interne ou externe je ne sais plus, dans la voiture du SAMU qui file à fond de train à travers la ville, je demande l'âge de l'homme qu'on va essayer de sauver d'un arrêt cardiaque : 45 ans. À côté de moi, Emilie, l'infirmière, qui nous a annoncé ce matin-là sa grossesse toute neuve. Du coup, l'équipe la charrie en l'appelant maman. "Où tu as mis le pied à perf de la 15, maman ? Est-ce que tu as reçu la bio de la 7, maman ?" Nous étions quatre : le chef, l'ambulancier, Maman et moi. Et Mauricio notre patient qui, avant de s'écrouler, a vomi absolument partout. Je masse Mauricio, les genoux dans les vomissures, l'estomac dans les talons. Et là, je ne sais pas pourquoi, je vous jure, alors que ce n'est pas du tout le moment, il y a une image idiote qui me traverse l'esprit : Nana Mouskouri qui tient un désodorisant et qui est en train de chanter "quand tu chantes, quand tu chantes, Wizard". PSHITT ! PSHITT ! Tout est bon pour prendre de la distance, même Nana Mouskouri. Je masse. "Il parfume, il crée l'ambiance". PSHITT ! PSHITT ! Maman, en train de préparer ses perfs, elle est blanche comme un linge : "Je crois que je vais vomir. D'habitude le vomi, ça ne me fait rien, mais là." Elle porte la main à son ventre Je fais donc la seule chose sensée : mes pensées se jettent sur les nausées de Maman comme un miséreux sur du bon pain. Parce que ses nausées à elle, ses nausées de Maman, elles sont une bonne nouvelle en devenir. Tout est bon pour ne pas me laisser envahir par l'idée que j'ai sous les mains un monde de tristesse en devenir. Parce que la vie ne peut pas vous faire mourir à 45 ans d'un arrêt cardiaque avec au dessus de vous un étudiant qui essaye de vous sauver en ayant la pub d'un désodorisant pour chiotte dans la tête ? Hein ? Un jour j'ai posé cette question à un groupe d'amis médecins, sans savoir que leurs réponses allaient changer pour toujours ma compréhension du monde. "Moi, m'a répondu, une copine anesthésiste, j'ai massé une patiente avec la chanson 'Quand je fais de la purée Moussline....'" Je me suis dit, bon, ok, on était donc deux à avoir vécu cette expérience étrange ; ça restait quelque chose d'exceptionnel, non ? "Ah tiens, m'a relaté un ami cardiologue, maintenant que tu le dis, une fois, il m'est arrivé un truc trop bizarre. Je ne sais pas comment ni pourquoi, je commence à masser quand j'ai le refrain de la pub pour les nouilles qui se met à tourner dans ma tête : « des pâtes, des pâtes, oui mais des panzani ». » J'allais lui répondre quand un quatrième ami a avoué  « À chaque fois que je fais un massage cardiaque, j'ai « staying alive » dans la tête. A cause du rythme. Elle est idéale pour avoir les 100 battements par minute, mais maintenant que vous en parlez, ça parait tellement incongru de masser en ayant les Bee Gees dans sa tête... » À cet instant précis, je le confesse, une nouvelle vision du monde s'est ouverte à moi, quand j'ai pensé à tous ces gens qui sont peut-être morts avec un soignant au dessus d'eux qui chantait dans sa tête « le petit bonhomme en mousse ». Maintenant je vais espérer très fort que, à l'heure de ma mort, lors de mon futur massage cardiaque, l'étudiant potentiel sera plus branché sur « I will survive » de Gloria Gaynor. Un ami, urologue, ne disait rien. On l'a bousculé un peu pour savoir si ce genre d'étranges aventures métaphysiques lui était déjà arrivé. « Non je vous assure, ça ne m'est jamais arrivé un truc comme ça. Je m'en souviendrais je crois. Enfin. Une fois. maintenant que vous le dites, j'ai posé une sonde urinaire à un patient qui chantait en même temps « Alice ça glisse. » de Franky Vincent. Je vois que ça. » L'être humain se blase de vraiment absolument tout.
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