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Choses (presque) vues d'Éric Libiot : comment cultiver sa mauvaise humeur ?

durée : 00:05:17 - Choses (presque) vues d'Éric Libiot : comment cultiver sa mauvaise humeur ? - Éric Libiot aime râler et ça lui va bien au teint. Plutôt que de se demander comment cultiver la bonne humeur, il cherche comment cultiver sa mauvaise humeur. C’est bien gentil de se poser la question de savoir comment cultiver sa bonne humeur mais on peut aussi se demander pourquoi il faut cultiver sa bonne humeur. Parce que finalement on peut aussi se demander comment cultiver sa mauvaise humeur ; c’est d’ailleurs une bonne question que je me pose régulièrement. Eh oui, j’aime râler. Râler me va bien au teint. Et en ce moment par exemple, je suis un râleur d’été et je m’agace d’en avoir perdu une le weekend dernier. Perdre une heure, c’est un sommeil perturbé et chacun sait qu’une mauvaise nuit nuit. Dans six mois je serai aussi râleur d’hiver comme divers râleurs que je connais. On gagnera alors une heure de sommeil en plus ou une heure d’éveil en plus et je trouverai bien une raison pour râler. Le râleur attend tranquillement son heure. Comme disait l’autre : rien ne sert de courir il faut râler à point. Ce changement d’heure à l’air de plaire uniquement à ceux qui nous gouvernent contre tous ceux qui râlent contre ce changement. Mais ne plus changer d’heure me ferait autant râler puisque dans ce cas-là je n’aurai plus de raison de râler. Voilà ce qu’il y a de formidable avec le râlage, c’est qu’il est toujours possible. Et c’est d’autant plus formidable que le râlage ne s’arrange pas avec l’âge. Alors pourquoi râler Ali ? Parce que râler c’est se tenir éveillé, c’est ne rien accepter comme argent comptant mais tout accepter comme argent mécontent. Je suis aussi un râleur de pointe, surtout dans les transports en commun. Trop de gens, pas assez de métro ou de bus et je le vérifie tous les jours car le bon râleur est proche du quotidien. Le bon râleur ne se permet pas de donner son avis sur des sujets qu’il ne connait pas. Le râlage n’a rien à voir avec l’ultracrépidarianisme qui est un comportement consistant à donner son avis sur des sujets qu’on ne connait pas du tout. Ce râleur là n’est pas digne d’en être. Parce qu’en être c’est du boulot et il faut savoir remettre les pendules au râleur Le bon râleur est un râleur local. Il faut savoir de quoi on parle pour savoir de quoi on râle. C’est important. Il y a trop de râleurs qui se la jouent à râler n’importe où. Car râler dans la bonne direction n’est pas facile. Et il ne faudrait pas confondre râler et comploter. Comploter c’est penser que rien n’est vrai, alors que râler c’est penser que tout peut s’améliorer. D’ailleurs dans comploter il y a con alors que dans râler non. Râler c’est imaginer qu’une humanité meilleure est possible. Il faut râler à son échelle et si chacun râle à son échelle, on peut râler plus haut. Il ne faut pas non plus opposer râlage et mauvaise humeur. La personne de mauvaise humeur se regarde le nombril, se révèle égotique et risque l’ulcère. Or il faut savoir que l’ulcère à rien et qu’on peut l’éviter, justement, en râlant. D’autant qu’il est possible de râler de bonne humeur. Non seulement il est possible de râler de bonne humeur mais râler met de bonne humeur Je propose donc qu’on change un peu les paroles de la Marseillaise, devenue La Rouscaillaise qui pourrait débuter par : "Râlons enfant de la patrie, le jour de gloire est arrivé."

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Le projet de Marina Kvaskoff dans l'espoir de mieux prévenir et combattre l'endométriose

durée : 00:06:54 - La chronique santé de Thierry Lhermitte - Thierry Lhermitte s'est rendu dans le laboratoire de Marina Kvaskoff, au Centre de recherche en épidémiologie et santé des populations, à Villejuif, dans le Val de Marne. Elle est à la tête d’un groupe de recherche qui étudie l’endométriose.

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Résolutions du nouvel an : hypallages et bonne figure

durée : 00:04:02 - Avec la langue - Le début d'année est bien souvent accompagné de résolutions, toutes aux noms plus stylés les unes que les autres, souvent des anglicismes. Les "mois sans alcool" ou "janvier poilu" ne citent même plus le sujet dont il est question. Ces expressions sont ce qu'on appelle des hypallages. Explications.

Pourquoi faut-il regarder Le Terminal de Spielberg, histoire d'un migrant bloqué à Roissy ?

durée : 00:04:04 - L'ami.e du vendredi - Il y a 20 ans sortait Le Terminal, film de Stephen Spielberg, avec Tom Hnaks. SOn personnage, Victor, est inspiré de l'histoire réelle d'un immigré iranien resté des semaines bloqué dans la zone hors frontières de l'aéroport de Roissy, pour une mésaventure administrative.

Une nouvelle thérapie efficace face au diabète : le projet de François Pattou

durée : 00:06:38 - La chronique santé de Thierry Lhermitte - Cela fait 30 ans qu’il travaille, avec son équipe, à développer des traitements innovants pour les cas sévères de diabète de type 1. Il est aujourd’hui parvenu à une thérapie qui est non seulement efficace, mais remboursée par la Sécurité sociale.

Trieste, la ville qui ne ressemble pas à l'Italie

durée : 00:53:51 - Je vous écris du plus lointain de mes rêves - En février 2004, Claude Villers nous entraîne dans les rues de Trieste. Plus romantique que Venise, le port - d'une taille démesurée - fascine. Trieste, à quelques kilomètres de la Slovénie et de la Croatie est une ville "qui n'a pas encore bien compris où elle se situe".

Au Kenya, à la recherche de Karen Blixen

durée : 01:14:16 - Je vous écris du plus lointain de mes rêves - En février 1998, Claude Villers fait revivre par son récit Karen Blixen, extraordinaire Danoise, qui fut navigatrice et exploratrice en Afrique orientale en 1914, et dont le film "Out of Africa", tiré de son livre "Ma ferme africaine", a définitivement gravé le nom dans nos mémoires.
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