Dans les sols gelés de Sibérie ou d’Amérique du Nord, des réactions chimiques inattendues dissolvent efficament le fer et le rendent disponible dans le milieu. Avec quelles conséquences sur les écosystèmes ?
Pour la première fois, une expérience en laboratoire a permis de mesurer la répartition de l’énergie libérée lors d’un séisme, entre chaleur, fractures et ondes sismiques.
Les écosystèmes englobent non seulement le vivant, mais aussi le minéral. Une approche intégrée de la nature et des cycles qui lui confèrent son équilibre aiderait à mieux la préserver, défend le biogéochimiste François Guyot.
Le flux de la source sous-marine de la Vise, dans l’étang de Thau, s’inverse parfois et de l’eau de mer remonte dans l’aquifère. Des chercheurs viennent de montrer qu’il faut alors un apport d’eau douce exceptionnel pour rétablir la situation. Une condition qui risque de se faire rare avec la multiplication des sécheresses.
Les puissants séismes survenus en Turquie en février 2023 ont déclenché des glissements de faille silencieux et des éruptions de volcans de boue en Azerbaïdjan, à plus de 1 000 kilomètres, révélant l’impact insoupçonné des ondes sismiques à longue distance.
Le stockage géologique du carbone est considéré comme une technologie clé pour limiter le réchauffement climatique, mais une nouvelle étude vient de diviser par 10 la taille du « réservoir terrestre » disponible. Un résultat qui impose un usage ciblé et limité de cette ressource. Le point avec l’ingénieure en modélisation géologique Alina-Berenice Christ.
Une nouvelle méthode fondée sur l’analyse isotopique du potassium a permis de démontrer l’origine sédimentaire de cette roche datant de 3,65 milliards d’années découverte au Groenland. Cela suggère que des continents émergés existaient déjà à cette époque.
Une équipe a observé pour la première fois de l’eau remonter depuis un lac situé sous la calotte glaciaire vers la surface, en fracturant la glace sur son passage. Un phénomène inédit susceptible d’influer sur la dynamique de la calotte du Groenland.
Les récifs coralliens ne forment pas une barrière continue autour des îles : ils sont entrecoupés de passes, des ouvertures profondes qui seraient forgées par l’action érosive des cours d’eau se jetant dans les lagons.
La microfluidique révèle certains processus aux petites échelles dans la roche, qui sont autant d’obstacles pour stocker du dioxyde de carbone dans le sous-sol ou exploiter la géothermie.
Contrairement aux dunes habituelles, les minidunes, ou « patchs », des étendues de sable de quelques centimètres de hauteur sur quelques mètres de long qui parsèment les déserts, se formeraient sur des sols nus par accumulation locale de sable porté par le vent.
La morphologie des rivières de Titan est décrite par les mêmes lois physiques que celles sur Terre. Une universalité qui éclaire le climat de cette lune de Saturne, où le méthane remplace l’eau.
La Terre a connu deux périodes au cours de laquelle elle était presque entièrement recouverte de glace. La seconde, plus courte, aurait pris fin suite à un changement d’albédo dû au volcanisme, et non à une accumulation de dioxyde de carbone dans l’atmosphère comme la première.
Des chercheurs ont découvert que des microséismes profonds, liés à des cendres volcaniques piégées, modifient la façon dont les glaciers se déforment et remettent en cause les modèles d’écoulement classiques.
Le noyau interne n’en finit pas de surprendre les géologues. Non seulement sa vitesse de rotation est différente de celle du reste de la planète, mais il n’est pas sphérique : une nouvelle étude révèle qu’il subit des déformations temporaires.
En 2022, on avait détecté des éléments radioactifs dans les poussières transportées depuis l’Afrique vers l’Europe par les vents. Provenaient-elles des essais nucléaires réalisés par la France dans le désert algérien dans les années 1960, comme certains l’avaient suggéré ? Une étude montre qu’il n’en est rien.
Comment Vallis Schrödinger et Vallis Planck, des vallées du pôle Sud de la Lune longues de près de 300 kilomètres et plus profondes que le Grand Canyon, se sont-elles formées ? La piste des débris éjectés lors d’une collision se précise.
L’analyse de roches volcaniques lunaires récupérées par la sonde chinoise Chang’e 5 révèle qu’il y a 2 milliards d’années, la Lune possédait encore un champ magnétique, et donc, vraisemblablement, une activité interne.
Des expéditions océanographiques germano-américaines ont observé un réseau de sources hydrothermales actives sous l’océan Arctique. Cette découverte remet en question notre compréhension des dorsales océaniques.
Il y a entre 6 et 5 millions d’années, la tectonique a fermé le détroit de Gibraltar, coupant la Méditerranée de l’Atlantique. Celle-ci s’est alors en grande partie asséchée. L’analyse des dépôts de sel qui se sont formés raconte comment s’est déroulée cette « crise de salinité messinienne ».
Les grands lacs, comme le lac Léman, émettent du dioxyde de carbone. On soupçonnait la matière organique d’en être responsable, mais le coupable serait en fait la précipitation calcite, liée à l’érosion des roches. Ce phénomène remet en question les modèles du cycle du carbone des lacs.
L’observation par les satellites du dioxyde de soufre, signature des éruptions volcaniques, est cruciale pour la sécurité aérienne et pour comprendre la dynamique du climat.
En s’inspirant de techniques utilisées par les astrophysiciens, des géologues ont réussi à obtenir une image détaillée en trois dimensions de la structure interne du volan de la Soufrière. Une avancée clé pour mieux comprendre et prévoir ses éruptions.
Grâce à la combinaison inédite de données satellitaires radar et GPS, des chercheurs ont établi une carte précise des mouvements verticaux des côtes européennes. Certaines s’enfoncent, un phénomène qui exacerbe les risques liés à la hausse du niveau de la mer.
Un glissement de terrain massif a déclenché un mégatsunami dans un fjord au Groenland. Cette vague de 110 mètres de hauteur a donné naissance à un événement rare qui a fait vibrer la planète pendant neuf jours.
Cet échantillon, moins altéré que des roches mantelliques récupérées sur le fond océanique, précise certains processus de transformation de la roche lorsqu’elle se rapproche de la surface.
Les dinosaures ont disparu de la surface de la Terre il y a 66 millions d’années après la chute d’un gigantesque astéroïde. Une nouvelle étude suggère qu’il s’était formé dans la partie externe du disque proto-planétaire, au-delà de l’orbite de Jupiter.
La photosynthèse des organismes vivants ne serait pas la seule source de dioxygène sur Terre. Au fond des océans, des concrétions rocheuses riches en métaux en produiraient spontanément.
Comment des vents plus forts ou plus faibles influeront-ils sur les courants de l’Atlantique nord ? Les indices du passé apportent une réponse cruciale, alors que les simulations de ces courants gagnent en réalisme.
Les yardangs sont des formations rocheuses allongées sculptées par le vent. Une nouvelle étude montre que leur formation résulterait de l’érosion éolienne d’un matériau hétérogène. Un processus qui peut conduire à des formes sembables au Sphinx égyptien !
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