Les supergéantes rouges, des étoiles en fin de vie, ont normalement des vitesses de rotation faibles. Or Bételgeuse semble tourner à une vitesse élevée. Ce ne serait cependant qu’une illusion…
Les exoplanètes dont le rayon est environ deux fois celui de la Terre sont relativement rares. De nouvelles simulations numériques suggèrent que cette lacune résulte de l’évaporation des planètes glacées lors de leur migration vers l’étoile.
L’étoile à neutrons résultant de l’effondrement de la célèbre supernova SN 1987A manquait à l’appel. De nouvelles observations du télescope spatial JWST ont permis d’en retrouver la trace.
Les physiciens s’appuient sur l’observation de systèmes binaires où les étoiles sont très éloignées pour mettre à l’épreuve l’hypothèse de la matière noire et celle, concurrente, de la gravité modifiée. Mais ils ne s’accordent pas sur des résultats contradictoires.
Dans sa jeunesse, l’univers était partiellement opaque. Pourtant, le rayonnement « Lyman-α » émis par les atomes d’hydrogène à cette époque nous est parvenu. Comment ? Des observations du télescope spatial James Webb et des simulations numériques apportent aujourd’hui une réponse.
Les galaxies ingèrent en permanence du gaz de leur environnement et expulsent en retour de la matière sous forme de vents stellaires. Difficiles à observer en dehors des galaxies proches, ces flux de matière viennent d’être confirmés dans l’Univers lointain.
La sonde avait rapporté un échantillon de poussière de l’astéroïde Bennu sur Terre en septembre dernier, mais le couvercle du réceptacle était coincé depuis…
Pour des raisons de simplicité, on a longtemps considéré que le disque de gaz et de poussière qui tournoie autour des trous noirs supermassifs se trouvait dans le plan équatorial de leur hôte. Mais rien, physiquement, ne l’impose. Or une nouvelle simulation montre qu’une forte inclinaison du disque d’accrétion a des conséquences étonnantes.
La poussière galactique ne se forme que dans des milieux froids. Or les observations les plus récentes révèlent que les étoiles Wolf-Rayet, phase ultime des étoiles massives en fin de vie qui se consument à des températures record, sont entourées de spirales de poussière. Comment expliquer ce paradoxe ?
L’observatoire HESS, en Namibie, a détecté les rayons gamma provenant d’un pulsar les plus énergétiques jamais observés. Un résultat qui met à mal la théorie de ces astres extrêmes.
On la pensait glacée, trop isolée pour être soumise à l’influence du Soleil. Il n’en est rien. La météo neptunienne évolue de concert avec l’humeur du Soleil.
Une étoile étonnante présente une face riche en hydrogène tandis que l’autre est dominée par l’hélium. Son champ magnétique pourrait être la clé de cette énigme.
L’observatoire antarctique IceCube a collecté plusieurs milliers de neutrinos provenant de la Voie lactée, qui dessinent une carte inédite de la Galaxie.
L’émission d’un signal électromagnétique périodique ne serait pas réservée aux étoiles à neutrons en rotation rapide : une étoile naine blanche qui imite les pulsars vient d’être observée.
Le flux de particules chargées émis par le Soleil atteint par endroits une vitesse de 800 kilomètres par seconde. Le mécanisme à l’origine de ce « vent solaire rapide », lié au champ magnétique, vient d’être précisé grâce aux données de la sonde « Parker Solar Probe ».
Quand les premières étoiles et galaxies sont-elles nées ? Depuis un an, un florilège de découvertes surprenantes surgit des observations du télescope spatial James Webb.
La fusion d’astres de plusieurs centaines de millions de masses solaires ferait vibrer l’espace-temps à très basse fréquence. Une collaboration internationale vient de mettre en évidence les premiers indices solides de ce phénomène en étudiant des étoiles qui émettent des signaux magnétiques périodiques, les pulsars.
Nées du même matériau interstellaire, les étoiles d’un amas globulaire devraient avoir des compositions identiques. Or, ce n’est pas le cas… Des observations du télescope « James-Webb »appuient aujourd’hui une hypothèse selon laquelle cette anomalie résulte de la présence d’étoiles supermassives.
Les premières images directes de trous noirs ne permettaient pas de voir comment le jet de matière qui les accompagne prend naissance. De nouvelles observations lèvent le voile sur ce processus d’une puissance phénoménale.
Après une longue pause pour améliorer leurs instruments, les interféromètres laser géants repartent à la chasse aux ondes gravitationnelles. L’astrophysicienne Marie-Anne Bizouard fait le point sur cette nouvelle campagne d’observation.
Grâce aux télescopes spatiaux Hubble et JWST, la connaissance des anneaux des planètes géantes du Système solaire progresse, entre photo sublime et mystère ancien résolu.
« Similaire », « ordonné » ou encore « mixte » : une nouvelle classification des systèmes exoplanétaires a été proposée. Avec l’objectif d’aider à identifier les principaux paramètres qui régissent leur formation.
Amas de poussière, vaisseau extraterrestre… De nombreuses explications exotiques ont été avancées pour expliquer la trajectoire anormale de ce corps céleste venu de l’extérieur du Système solaire. Un nouveau scénario, plus classique, est aujourd’hui proposé.
De nouvelles observations mettent en évidence la façon dont les cataclysmes cosmiques donnent naissance aux éléments lourds du tableau périodique comme l’or, le strontium ou le platine.
Un anneau a été découvert autour de la planète naine Quaoar, située aux confins du Système solaire. Ses caractéristiques défient les modèles de formation de ces structures.
Le télescope spatial JWST aurait repéré des galaxies massives dans l’Univers alors âgé de quelques centaines de millions d’années seulement. Ces observations sont-elles incompatibles avec le modèle cosmologique standard ? Patience ! D’autres observations sont à venir.
Certaines étoiles devraient avoir un noyau qui tourne bien plus vite que leurs couches périphériques, mais les observations ne corroborent pas ces prédictions théoriques. Des champs magnétiques particuliers seraient à l’origine de cette contradiction. Reste à les observer.
Les sursauts gamma, des explosions cosmiques ultralumineuses, se classent en deux catégories : les longs résultent de l’effondrement d’une étoile massive, tandis que les courts sont issus de la fusion d’étoiles à neutrons. Mais un nouveau sursaut gamma atypique vient ébranler cette classification.
Le baryum est un élément 2,5 fois plus lourd que le fer. Difficile d’imaginer ce métal virevolter au gré des vents dans la haute atmosphère d’une exoplanète. C’est pourtant ce que vient de découvrir, par hasard, une équipe de chercheurs.
Un récent sursaut gamma, le plus lumineux jamais enregistré, semble avoir produit une particule d’une énergie si haute qu’elle n’aurait pas dû atteindre la Terre. Les premières analyses pointent vers une interaction possible avec la matière noire.
Les caractéristiques de ce champ magnétique restaient jusqu’à présent inaccessibles, cachées derrière une atmosphère épaisse et opaque. L’analyse des vibrations de la surface de trois géantes rouges, grâce aux observations du télescope Kepler, donne pour la première fois une mesure de son intensité.
Sous l’effet de la pression extrême, des particules exotiques, les baryons Delta, se formeraient au sein des étoiles à neutrons. Conséquence : ces astres seraient plus denses et plus petits qu’on ne le pensait.
L’observation de planètes lointaines révèle que l’histoire du Système solaire est bien plus complexe qu’on ne le pensait. Les nouveaux scénarios reposent sur des ingrédients aussi variés que le gaz, les poussières, des galets et des migrations de planètes.
Les sondes spatiales les plus éloignées de la Terre, quarante-cinq ans après leur envol, et presque à cours d’énergie, atteignent la frontière au-delà de laquelle s’estompe l’influence du Soleil. Leurs dernières mesures posent de nouvelles questions aux astrophysiciens.