Des mutations avantageuses pour la résistance aux infections ont été sélectionnées massivement il y a 4 500 ans, au prix d’une susceptibilité accrue à certaines maladies.
Les anticorps modulant la réponse du système immunitaire sont un outil thérapeutique important dans la lutte contre le cancer. De façon surprenante, certains de ces anticorps sont plus efficaces lorsque l’intensité de la liaison avec leurs récepteurs cibles est moindre.
Comment expliquer que de rares patients sont capables de résister à l’infection par le virus du sida, même après l’arrêt de leur traitement ? Des biologistes pensent avoir identifié l’une des clés du mécanisme de contrôle : des anticorps neutralisants à large spectre, qui ouvrent la voie à de potentielles nouvelles approches thérapeutiques.
Dans la sclérose en plaques, une maladie auto-immune, le système immunitaire se retourne contre son propre organisme et détruit des neurones. Mais un acteur inattendu pourrait bloquer cette attaque : le système digestif et sa flore intestinale.
Des expériences réalisées sur des personnes en bonne santé montrent que le tabagisme modifie la réponse immunitaire, à court terme mais aussi à plus long terme, y compris des années après l’arrêt.
Avec l’âge, la production de cellules du système immunitaire adaptatif diminue, ce qui rend les personnes âgées plus vulnérables aux infections. Une thérapie aux anticorps permettrait de restaurer cette production.