La Semaine Européenne de la Réduction des Déchets (SERD)
La Semaine Européenne de la Réduction des Déchets (SERD) est une initiative de sensibilisation menée à l’échelle européenne. Elle est coordonnée en France par l’Agence de la transition écologique (ADEME).
Son objectif est de promouvoir des actions concrètes pour : – réduire la quantité de déchets générée ; – encourager des pratiques de consommation responsable.
La SERD est organisée chaque année, lors de la dernière semaine de novembre. Elle rassemble et mobilise une multitude d’acteurs : collectivités, entreprises, établissements scolaires, associations et particuliers.
Pour les participants, c’est une occasion unique de découvrir et partager des solutions efficaces pour réduire et mieux gérer les déchets. En 2023, on compte 2,5 millions de participants directs !
La Melting Coop recense 79 producteurs en circuit court et fait tourner l’épicerie et le café participatif à l’aide de 155 bénévoles par semaine (et 2 salariés seulement !)
Le principe étant que chaque contributeur puisse faire ses courses du quotidien dans l’épicerie et donne en échange 3 heures par mois de son temps bénévolement.
Une dynamique locale inspirante !
Les participants de la Scan Party ont contribué à entrer les données sur les produits et leurs emballages sur la base d’Open Food Facts, tout ça dans une ambiance conviviale !
Vous aussi, ça vous tente d’organiser une Scan Party ?
Découvrez notre mini-guide ici. Et n’hésitez pas à nous en parler, afin qu’on mobilise la communauté locale et qu’on vous partage des visuels de communications, les bonnes pratiques, etc.
Dr. Aulesa, PhD, émérite de biochimie à l’hôpital Valle d’ Hebron, Barcelone (Espagne), et auteur/co-auteur de 98 publications (ResearchGate.net).
En devenant émérite, j’ai trouvé plus de temps pour me consacrer à l’un de mes passe-temps : la nutrition. Je suis convaincu que l’alimentation est le principal médicament de l’être humain.
En tant que biochimiste, j’ai toujours été intéressé par la composition des aliments. Cependant, jusqu’à récemment, déchiffrer les petites étiquettes des produits alimentaires était une tâche compliquée. Avec l’arrivée des applications mobiles sur nos téléphones, analyser les aliments est devenu beaucoup plus simple. En Espagne, des applications comme Yuka et, au niveau international, Open Food Facts, ainsi que des systèmes de classification comme Nutri-Score, Nova et Eco-Score, ont permis d’identifier plus facilement les produits sains et d’exclure de mon alimentation ceux qui sont les moins bénéfiques.
Ligne de recherche
Dans cette nouvelle étape de ma vie professionnelle, mon principal axe de recherche a été l’analyse d’une boisson controversée : le kombucha. Au cours des cinq dernières années, nous avons assisté à son expansion rapide sur les marchés européens, alimentée par son succès aux États-Unis et promue et supervisée par Kombucha Brewers International (KBI). Des multinationales telles que PepsiCo, Coca-Cola, Danone, Tesco, Amazon Fresh et Unilever la produisent à un niveau industriel.
Le Kombucha est une boisson fermentée à partir de thé vert ou noir, utilisant une culture symbiotique de bactéries et de levures (SCOBY) pendant 7 à 10 jours. Chaque kombucha est unique et possède des caractéristiques spécifiques, puisque sa composition varie en fonction des bactéries et levures impliquées, ainsi que des facteurs de production tels que la température et l’humidité de chaque région, qui favorisent la croissance spécifique de certaines bactéries et levures SCOBY.
En plus de la production industrielle, le kombucha peut être fabriqué de manière artisanale (fait maison), hors des circuits commerciaux. Il est également possible de l’acheter auprès de petits producteurs locaux, encourageant la consommation locale et évitant l’inclusion de conservateurs, édulcorants et arômes artificiels.
Mon intérêt pour l’étude du kombucha réside dans la diversité apportée par son processus de fermentation avec le SCOBY. J’ai appliqué l’analyse statistique à la composition de différentes marques dans le monde, à l’aide d’outils tels que Open Food Facts.
Lors de mes études, j’ai conclu que le kombucha est une boisson riche en antioxydants, anti-inflammatoires, vitamines, acides aminés essentiels et minéraux. Sa consommation doit cependant être modérée <340 g/jour et, de préférence, artisanale ou locale, pour soutenir l’économie circulaire, le recyclage des emballages et éviter les additifs alimentaires.
Axe de recherche actuel
Actuellement, je mène une revue de littérature avec méta-analyse sur un produit alimentaire controversé. L’objectif est d’analyser les preuves cliniques disponibles pour évaluer son efficacité et sa sécurité sur la santé humaine.
Expérience avec Open Food Facts
Grâce à la disponibilité de bases de données mondiales de produits, j’ai pu réaliser des analyses statistiques comparatives sur la composition de différentes variétés de kombucha, en identifiant les caractéristiques et additifs spécifiques à chaque pays.
Je vous encourage à effectuer des recherches en utilisant Open Food Facts, qui est un instrument fiable pour analyser les marchés alimentaires.
– Carlos Aulesa
Mon objectif est d’approfondir l’interprétation des données, en soutenant la recherche qui améliore la compréhension des produits alimentaires et de leur impact sur la santé humaine. Je suis convaincu qu’avec une approche scientifique rigoureuse, nous pouvons avancer de manière significative dans ce domaine, au bénéfice à la fois de la communauté scientifique et des consommateurs, et des plateformes collaboratives comme Open Food Facts nous facilitent cette tâche.
Littérature – Aulesa C., Gongora C. Kombucha: Probiotic beverage or Ultra-Processed Food? A Global Review Using Nutritional Classification. Functional Foods in Health and Disease 2023; 13(12):690-701. doi: https://www.doi.org/10.31989/ffhd.v13i12.1236 – Aulesa C., Gongora C.Classification of Kombucha Using Nutri-Score and Nova Nutrition Rating Scales .international Journal of Probiotics and Prebiotics. vol 19,00 1-6,2024 https://doi.org/10.37290/ijpp2641-7197.19:19-24
Depuis sa création, le programme européen Next Generation Internet (NGI) a soutenu des centaines de projets innovants pour construire l’internet de demain : plus respectueux de la vie privée, plus ouvert, inclusif et plus éthique.
Le projet Open Food Facts a eu la chance de bénéficier de financements provenant de l’initiative NGI, et nous en sommes extrèmement reconnaissants.
L’impact de NGI sur Open Food Facts et d’autres projets à impact social
NGI a permis à Open Food Facts de faire avancer des initiatives importantes, comme :
Folksonomy Engine : un outil de catégorisation qui permet aux utilisateurs de contribuer à l’organisation des données dans la base d’Open Food Facts en ajoutant des tags ou des mots-clés aux produits.
Personal search : la possibilité pour chacun de rechercher en fonction de ses préférences et restrictions alimentaires : ingrédients, allergènes, produits vegans, casher, halal, etc. et le tout en protégeant les données personnelles de l’utilisateur.
Search-a-licious : un nouveau moteur de recherche améliorant significativement l’accessibilité de les usages de notre base de données.
Pomme d’API : un projet visant à rendre l’API d’Open Food Facts accessible au plus grand nombre pour démultiplier notre impact sur le système alimentaire.
Open-Everything-Facts: l’intégration des bases de données d’Open Food Facts (alimentaire, beauté, produits divers et alimentation animale) en une seule application mobile pour apporter plus de transparence aux consommateurs.
NGI a également contribué à un écosystème de projets européens qui partagent les valeurs de l’ouverture, de la transparence et de la protection des droits des utilisateurs. De la sécurité en ligne à l’inclusivité numérique, NGI a permis à de nombreuses organisations de bâtir des solutions en cohérence avec les valeurs européennes.
Pourquoi NGI est aujourd’hui menacé ?
En raison de changements de priorités budgétaires, le programme NGI pourrait ne plus bénéficier des financements suffisants pour continuer à jouer son rôle. Cette situation représente une menace réellle pour de nombreux communs numériques, et autres projets numériques éthiques contribuant à la création d’un internet plus responsable. Sans ce soutien, de nombreux projets perdront une source de financement vitale et risquent de voir leurs ambitions freinées.
Comment défendre le programme NGI ?
Si vous êtes un acteur de l’innovation numérique ou bénéficiaire de NGI, partagez votre expérience et témoignez de l’importance de ce programme dans vos projets. Publiez des posts sur les réseaux sociaux et relayez la lettre ouverte ci-dessous.
Initialement publiée par petites singularités, vous pouvez signer cette lettre en suivant ces 2 étapes simples :
Publier ce texte sur votre site Internet
Ajouter vous-même ou votre organisation au tableau que vous trouverez sur le site original.
>> Lettre ouverte à la Commission Européenne
Depuis 2020, les programmes Next Generation Internet (NGI), sous-branche du programme Horizon Europe de la Commission Européenne financent en cascade (notamment via les appels NGI0 Commons Fund) le logiciel libre en Europe. Cette année, à la lecture du brouillon du Programme de Travail de Horizon Europe détaillant les programmes de financement de la commission européenne pour 2025, nous nous apercevons que les programmes Next Generation Internet ne sont plus mentionnés dans le Cluster 4.
Les programmes NGI ont démontré leur force et leur importance dans le soutien à l’infrastructure logicielle européenne, formant un instrument générique de financement des communs numériques qui doivent être rendus accessibles dans la durée. Nous sommes dans l’incompréhension face à cette transformation, d’autant plus que le fonctionnement de NGI est efficace et économique puisqu’il soutient l’ensemble des projets de logiciel libre des plus petites initiatives aux mieux assises. La diversité de cet écosystème fait la grande force de l’innovation technologique européenne et le maintien de l’initiative NGI pour former un soutien structurel à ces projets logiciels, qui sont au cœur de l’innovation mondiale, permet de garantir la souveraineté d’une infrastructure européenne. Contrairement à la perception courante, les innovations techniques sont issues des communautés de programmeurs européens plutôt que nord-américains, et le plus souvent issues de structures de taille réduite.
Le Cluster 4 allouait 27 millions d’euros au service de :
“Human centric Internet aligned with values and principles commonly shared in Europe” ;
“A flourishing internet, based on common building blocks created within NGI, that enables better control of our digital life” ;
“A structured eco-system of talented contributors driving the creation of new internet commons and the evolution of existing internet commons”.
Au nom de ces enjeux, ce sont plus de 500 projets qui ont reçu un financement NGI0 dans les 5 premières années d’exercice, ainsi que plus de 18 organisations collaborant à faire vivre ces consortia européens.
NGI contribue à un vaste écosystème puisque la plupart du budget est dévolu au financement de tierces parties par le biais des appels ouverts (open calls). Ils structurent des communs qui recouvrent l’ensemble de l’Internet, du matériel aux applications d’intégration verticale en passant par la virtualisation, les protocoles, les systèmes d’exploitation, les identités électroniques ou la supervision du trafic de données. Ce financement des tierces parties n’est pas renouvelé dans le programme actuel, ce qui laissera de nombreux projets sans ressources adéquates pour la recherche et l’innovation en Europe.
Par ailleurs, NGI permet des échanges et des collaborations à travers tous les pays de la zone euro et aussi avec les widening countries[1:1], ce qui est actuellement une réussite tout autant qu’un progrès en cours, comme le fut le programme Erasmus avant nous. NGI est aussi une initiative qui participe à l’ouverture et à l’entretien de relation sur un temps plus long que les financements de projets. NGI encourage également à l’implémentation des projets financés par le biais de pilotes, et soutient la collaboration au sein des initiatives, ainsi que l’identification et la réutilisation d’éléments communs au travers des projets, l’interopérabilité notamment des systèmes d’identification, et la mise en place de modèles de développement intégrant les autres sources de financements aux différentes échelles en Europe.
Alors que les États-Unis d’Amérique, la Chine ou la Russie déploient des moyens publics et privés colossaux pour développer des logiciels et infrastructures captant massivement les données des consommateurs, l’Union Européenne ne peut pas se permettre ce renoncement. Les logiciels libres et open source tels que soutenus par les projets NGI depuis 2020 sont, par construction, à l’opposée des potentiels vecteurs d’ingérence étrangère. Ils permettent de conserver localement les données et de favoriser une économie et des savoirs-faire à l’échelle communautaire, tout en permettant à la fois une collaboration internationale. Ceci est d’autant plus indispensable dans le contexte géopolitique que nous connaissons actuellement. L’enjeu de la souveraineté technologique y est prépondérant et le logiciel libre permet d’y répondre sans renier la nécessité d’œuvrer pour la paix et la citoyenneté dans l’ensemble du monde numérique.
Dans ces perspectives, nous vous demandons urgemment de réclamer la préservation du programme NGI dans le programme de financement 2025.
Plus de 90% des références de confiseries vendues en France par Haribo, Lutti, Carambar ou encore Chupa Chups obtiennent les deux plus mauvaises notes de l’indicateur nutritionnel, D ou E. Consultez notre moteur de recherche.
Une étrange absence. En arpentant le rayon confiseries de votre supermarché pour Halloween, vous aurez bien du mal à trouver le Nutri-Score. Il ne s’agit pas d’un vilain sort jeté par une sorcière dopée au sucre. En réalité, aucune grande marque nationale, comme Haribo, Lutti, Carambar ou Chupa Chups, n’a décidé d’inscrire ces petites lettres colorées sur l’emballage de ses bonbons. « Les industriels refusent d’afficher la réalité de la qualité nutritionnelle de leurs produits parce qu’elle n’est pas optimale pour la santé », tacle le créateur du Nutri-Score, Serge Hercberg. Mais il est possible de contourner ce manque de transparence.
Le Nutri-Score, qu’il n’est pas obligatoire d’afficher en France, est calculé à partir d’un algorithme public, créé par des scientifiques. Cette formule complexe prend en compte différentes données nutritionnelles (quantité de sel, de sucre, de gras, de fibres, de protéines, etc.) qui sont, elles, obligatoirement inscrites sur tous les emballages des produits transformés. « Ce tableau incompréhensible et illisible que l’on trouve aux dos des paquets », raille Serge Hercberg. Le Nutri-Score est une sorte de résumé digeste de tout cela.
Pour éviter de sortir votre calculette au supermarché, le site collaboratif Open Food Facts, en collaboration avec Santé publique France, permet de connaître le Nutri-Score de quasiment tous les produits disponibles, en un clic. L’association s’appuie sur plus de 100 000 contributeurs dans le monde qui ont envoyé les photos de plus de trois millions de produits dans sa base de données. Toutes les références de bonbons vendues en France et compilées par le site figurent dans le moteur de recherche ci-dessous.
D comme Dragibus
Au rayon confiseries, les marques les plus connues cachent des classements peu reluisants, en raison de produits à forte teneur en sucre, et parfois en graisses. Pas vraiment une surprise pour des bonbons. « C’est purement une consommation plaisir », justifie Pascal Zundel, président des Confiseurs de France, qui représente les entreprises du secteur, des PME aux géants de l’agroalimentaire.
Chez le numéro un de la confiserie, Haribo, les Dragibus – bonbons les plus vendus en France selon l’entreprise – sont classés D. Tout comme les fraises Tagada, les Schtroumpfs, les Croco et les œufs au plat. Les Zanzigliss, un assortiment de bonbons au goût réglisse, sont classés E, la plus mauvaise note du Nutri-Score. Chez Lutti, les Bubblizz, les Scoubidou et les Longfizz sont également classés D. La note se dégrade à E pour les Koala et les Smoodou. Seuls les Arlequin « sans sucres » s’en sortent mieux avec un classement B.
Parmi les bonbons les plus scannés sur Open Food Facts, on retrouve également les TicTac, les Skittles, les Krema Régal’ad et les sucettes Chupa Chups, tous classés D. Les Têtes brûlées fraise et framboise et les Carambar au caramel sont, eux, classés E. Au total, sur les 5 697 produits référencés par l’association, plus de 90% présentent un Nutri-Score D ou E. A l’inverse, seuls 0,5% de ces produits sont classés A et environ 4% obtiennent la lettre B ou C.
Un indicateur adapté aux bonbons ?
Du côté des industriels, on assure que le Nutri-Score « n’a pas de sens » pour ce type de denrées. « C’est un système tout à fait approprié pour des aliments qui se consomment dans des volumes relativement importants et qui contribuent significativement au régime alimentaire, mais c’est une aberration pour les confiseries », assure Pascal Zundel. Il rappelle ainsi que le Nutri-Score est basé sur une quantité de 100 grammes, soit bien plus qu’une portion quotidienne de bonbons.
Un argument réfuté par Serge Hercberg. Selon lui, cet indicateur permet d’abord de comparer des produits au sein d’un même rayon. « Il ne s’agit pas d’interdire de manger des confiseries, mais de savoir très rapidement que certains bonbons sont un peu moins sucrés que d’autres », explique le professeur de nutrition à l’université Sorbonne Paris Nord.
L’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses) recommande ainsi de ne pas consommer plus de 100 g de sucres totaux par jour pour les adultes, 75 g pour les enfants de 8 à 12 ans et 60 g pour les enfants de 4 à 7 ans. Il faut ainsi « limiter la consommation » de confiseries, selon le guide alimentaire pour tous, édité par le ministère de la Santé (PDF).
Changement de recettes
De nombreux chercheurs estiment désormais qu’il faudrait rendre le Nutri-Score obligatoire sur tous les emballages pour renforcer son impact, comme en témoigne cette tribune dans Le Monde.« Cela pousserait les industriels à améliorer un peu leurs formules pour que leurs produits soient moins gras ou moins sucrés », espère Serge Hercberg. Une étude, publiée en mars 2024 dans la revue European Review of Agricultural Economics, montre en effet que l’affichage de cet indicateur force les industriels à modifier leurs recettes afin d’obtenir une meilleure note pour séduire les consommateurs.
Alors, les lettres colorées vont-elles bientôt faire leur apparition sur tous les paquets de bonbons ? La partie semble loin d’être gagnée. Après des mois d’attente, la France n’a toujours pas mis en place les nouvelles règles du Nutri-Score qui devaient entrer en vigueur au 1er janvier 2024. Plusieurs ministres du gouvernement Barnier ont également affiché leur hostilité à cet indicateur.
En tant que projet citoyen, chez Open Food Facts nous dépendons de chacun d’entre vous pour avoir un impact, et nous voulons vous remercier chaleureusement de faire partie du projet .
Chaque année, nous entamons une nouvelle saison de collecte de fonds pour notre association à but non lucratif et chaque aide est la bienvenue.
Tout ce qu’Open Food Facts produit et met à la disposition des consommateurs, des réutilisateurs de données et des chercheurs est 100 % GRATUIT.
Pourquoi ?
Mais il faut des compétences, du temps et des efforts pour:
maintenir et améliorer l’infrastructure,
soutenir la communauté des contributeurs et des nouveaux membres,
créer des synergies fructueuses avec d’autres acteurs (comme ceux des communs numériques, les agences publiques, les ONG, la communauté scientifique, les producteurs de denrées alimentaires),
chercher des fonds pour des projets spécifiques – pour ne citer que quelques-unes de nos activités quotidiennes.
Ces dons individuels que nous collectons, des plus modestes aux plus généreux, sont essentiels, car ils financent la maintenance du bien commun qu’est Open Food Facts.
Open Food Facts est fondamentalement une communauté de contributeurs bénévoles, et les journées communautaires du mois de septembre nous ont permis une nouvelle fois de la solidifier. (lire l’article de blog sur l’édition 2024)
Toutefois, Open Food Facts est aussi partie prenante d’une multitude d’acteurs qui composent notre système alimentaire – à savoir des professionnels de divers horizons.
Le jeudi 10 octobre 2024 a été l’occasion pour l’équipe permanente d’encadrer une journée dédiée aux professionnels, pour sa deuxième édition. Un immense merci à l’équipe d’Open Data Soft, pour leur accueil chaleureux au sein de leurs superbes locaux avec une vue incroyable !
Dans le même esprit que le week-end communautaire, cette journée a pour objectif de faire émerger des initiatives et des points de vue autour des sujets de l’alimentation et des communs numériques.
Voici un aperçu de cette journée riche en profils et en interventions:
Une présentation des projets en cours, et des horizons à venir.
Un temps de networking, particulièrement propice pour nouer des liens et connecter avec d’autres professionnels sur l’alimentation et les communs numériques.
Trois intervenants ont témoigné de leurs différents usages d’Open Food Facts.
Deux tables rondes avec des intervenants divers et passionnants.
Première table ronde au sujet des « Nouveaux comportements des consommateurs : vers une alimentation toujours plus informée. »
Une seconde table ronde sur “Pourquoi et comment entretenir un commun numérique sur la question de l’alimentation ?”
Avec Christophe Echement pour l’application Ping Price, Virgile Deville pour beta.gouv (au micro), Vincent B. en tant que membre de CA d’Open Food Facts – animée par Charlotte (alternante équipe support producteurs).
Cela fait quelques mois que nous attendions avec impatience de nous retrouver en tant que communauté !
Nous continuons de penser que nos week-ends annuels ne seront pas toujours à Paris ou en France, mais cette année, nous avons pu obtenir le même lieu – l’Académie du Climat, gratuitement, grâce à la ville de Paris.
Et la communauté est à nouveau venue en force cette année, en septembre. Nous avons accueilli des contributeurs de différentes villes de France, mais aussi d’Autriche, de Belgique, du Danemark, d’Allemagne, d’Italie, des Pays-Bas et du Royaume-Uni (Angleterre et Écosse).
“Thank you for a great weekend of open-food-facting! ” James (Scotland)
Samedi 21 septembre – Jour 1
Nous avons eu la chance de débuter la journée du samedi sous le ciel bleu parisien, et chacun a pu profiter de viennoiseries et de café chauds avant le lancement du programme.
Les membres de l’équipe permanente ont lancé le week-end avec une présentation de l’avancée du projet et des perspectives futures. Parmi elles, Raphaël B. (ingénieur en Machine Learning) a parlé de Nutri-Patrol (nouvel outil de modération), de la nouvelle version du Nutri-Score, ou encore du développement d’Open Product Facts. Puis nous avons clôturé cette introduction avec un géant icebreaker pour permettre à chacun d’apprendre à connaître les autres participants. Bingo !
Suite à cela, c’est la communauté elle-même qui a pris la parole sous la forme de plusieurs présentations éclair, mettant en avant différents sujets tels que les prix, les personas, les financements ou encore l’industrie alimentaire.
L’équipe permanente d’Open Food Facts a disparu : reconstruire le projet à partir de zéro
Open Food Facts dans votre pays : création d’une carte pour mettre en lien les communautés locales
Comment atteindre un public plus jeune ?
Modification du wiki pour améliorer la qualité de certaines pages
Démonstration de l’éditeur de taxonomie pour ajouter des ingrédients dans votre pays
La Malédiction du Cordon Bleu : jeu de carte sur la malbouffe industrielle et ses conséquences sur la santé.
Des contribu-teurs/-trices recompensé.es
Après plusieurs heures d’échanges, de création et de réflexions, nous avons clôturé cette journée de travail avec une remise des prix, destinée à récompenser les contribu-teurs/trices les plus engagé.es au cours des dernières années.
Cette année, les trophées ont été attribués à :
Raphaël Odini : initiateur du projet Open Prices, né lors des journées Open Food Facts 2023
M. Tanuki : Contributeur majeur de l’app mobile depuis sa sortie
Alex F. : Contributeur investi sur Hunger Games, sur l’ajout de produits, ainsi qu’un fidèle représentant du projet sur divers événements.
telperion87 : Plus gros contributeur italien de tous les temps et le 3e plus grand éditeur d’Open Food Facts.
Marie : Contributrice investie dans la qualité des données et l’édition des produits.
Annelotte : Contributrice fidèle dans les traductions et l’ajout des produits.
Segundo : 2e plus gros éditeur Open Food Facts.
Cette remise des prix n’exclut pas, bien sûr, de vous remercier tous, contributeurs et contributrices, sans qui le projet Open Food Facts ne serait pas aussi avancé… A qui les prochains trophées de l’édition 2025 ?
Chin chin
La fin de cette première journée s’est terminée sur un apéro scan-party, activité signature de notre communauté, et où les bouteilles de vin ont fait partie de l’exercice pour la première fois !
“Indéniablement, le congrès le plus « friendly » auquel j’ai participé cette année!”
– Arthur Delcourt, Aktina ASBL
“Samedi était une très bonne journée, bien organisée et inspirante; Bravo pour le travail réalisé !”
Florence Devouard, au conseil d’administration Open Food Facts et ancienne présidente du conseil d’administration à la fondation Wikimedia
Dimanche 22 septembre – jour 2
Le dimanche matin a été l’occasion d’écouter une nouvelle session de présentations éclair proposées par des participants très divers :
“It was fabulous to be back in Paris, speaking French with intelligent people equally motivated as me to change the world of nutrition for the better. Oh and the croissants were fabulous too.”
Le reste de dimanche a été dédié à un Hackathon (qui vise à la création collaborative autour d’une thématique précise) où les participants se sont rassemblés en plusieurs groupes pour faire naître leurs idées du samedi.
La fin du programme a été rythmée par les restitutions de chaque équipe aux reste des participants. Ce fut formidable de voir ce qui fut imaginé en espace d’un weekend ! Nous espérons continuer de bâtir sur les initiatives qui sont nées lors de cette dernière édition.
Ce n’est un au revoir
Et comme toutes les belles choses ont une fin, nous sommes tous repartis dans nos environnements respectifs, la tête et le cœur bien remplis !
“Ce week-end était exceptionnel, riche en rencontres comme en idées (…) je me suis immédiatement senti à l’aise et légitime alors même que je ne connaissais aucun d’entre vous.”
– Antoine D., Framasoft
“Thank you for allowing us to meet so many wonderful people. Together we will get there.”
– Claude, Atkina
Nous tenons une nouvelle fois à vous remercier chaleureusement pour votre venue. Ce projet à l’envergure internationale ne serait pas aussi soudé sans ces moments communautaires de rassemblement physique.
Si chacun d’entre nous poursuit ses engagements et continue de croire en ses convictions, nous parviendrons à faire encore grandir le projet Open Food Facts dans les années à venir.
N’hésitez pas à nous faire part de vos avis, améliorations, idées… pour les prochaines éditions. Vos retours sont des inspirations pour nous afin de toujours essayer de nous améliorer dans l’organisation !
Merci également à nos photographes, Cathy & Charlotte, pour ces belles images de ce weekend magique.
A très bientôt, sur le Slack, le forum, en visio ou aux événements… Et on espère, à l’année prochaine !
Prenez soin de vous,
L’équipe permanente Open Food Facts
“Les Journées OFF – Un week-end fruité avec la communauté OpenFoodFacts !
Ce week-end, j’ai eu la chance de participer aux Journées OFF, un événement incontournable pour la communauté d’Open Food Facts. Ce fut une formidable opportunité de collaborer, d’apprendre et de partager des moments passionnants avec des personnes animées par la même mission : rendre l’alimentation plus transparente à l’échelle mondiale !
J’ai été inspiré par l’enthousiasme et la créativité de cette communauté internationale qui contribue à améliorer la base de données des produits alimentaires et à promouvoir une consommation plus responsable.”
-Valentin, développeur en alternance chez Open Food Facts
Open Food Facts, représenté par Pierre Slamich, a été l’invité de l’excellent podcast Jeunes Pousses (Futura Sciences) le 19 septembre 2024.
Jeunes Pousses, c’est le rendez-vous de l’innovation positive. Un jeudi sur deux, Thibault Caudron vous invite rencontrer les entrepreneurs et entrepreneuses qui ont choisi de construire un monde meilleur. Tech, santé, mobilité, agriculture, environnement, énergie, accessibilité, sport, chaque interview se concentre une problématique qui nous concerne toutes et tous et ouvre le débat avec nos invités sur leur vision de ces grands défis, ainsi que sur les solutions qu’ils ont mises en place pour y répondre. Que vous souhaitiez agir pour la planète, monter votre startup ou simplement prendre part à ces échanges, abonnez-vous dès maintenant sur votre app audio de prédilection pour rejoindre le mouvement de la tech for good.
A propos de cet épisode
Comment les notes, scores et labels peuvent-ils nous aider à mieux manger ?
La transparence alimentaire est un sujet qui préoccupe de plus en plus les consommateur·ice·s, en particulier depuis la crise Covid. 80 % des Français·e·s déclarent aujourd’hui rechercher régulièrement des informations sur le lieu d’origine du produit, 81 % sur sa composition, et 61 % sur ses effets sur la santé.
Dans ce domaine, les technologies ont permis de développer des solutions pour répondre à ce besoin de transparence, comme Open Food Facts, une base de données de produits alimentaires surnommé le « Wikipédia de l’alimentation ». Cette semaine, dans Jeunes Pousses, Thibault Caudron reçoit Pierre Slamich, directeur produit d’Open Food Facts, pour faire la lumière sur les labels, leur fonctionnement et l’utilisation que l’on peut en faire.
Les consommateurs ont besoin de connaître ces informations, c’est pourquoi le label Butterfly du NON-GMO project a été créé. Par cette initiative, l’organisation à but non lucratif a accepté de nous partager sa mission et son lien avec Open Food Facts.
Pourriez-vous nous en dire plus sur le projet Non-GMO, sa mission et l’impact qu’il a eu depuis sa création ?
Le projet Non-GMO a vu le jour en 2007. Il a été inspiré par les efforts déployés par les épiceries de produits naturels au Canada et aux États-Unis pour aider leurs clients à s’informer sur la présence d’OGM dans l’approvisionnement alimentaire. En tant qu’organisation à but non lucratif, le projet Non-GMO propose une vérification rigoureuse des produits et une éducation fiable qui permet aux gens de prendre soin d’eux-mêmes, de la planète et des générations futures.
Aujourd’hui, le projet Non-GMO est l’un des labels dont la croissance est la plus rapide dans le secteur de la vente au détail. Plus de 64 000 produits sont vérifiés, ce qui représente un chiffre d’affaires annuel estimé à 45 milliards de dollars (USD). Depuis son siège de Bellingham, dans l’État de Washington, le projet vérifie les produits vendus aux États-Unis, au Canada et au Mexique.
La popularité du label Butterfly du projet Non-GMO a contribué à sensibiliser les consommateurs à la question des OGM. Grâce à nos efforts et à ceux de nos collègues de l’industrie des produits naturels, la moitié des consommateurs nord-américains recherchent des produits alimentaires et de soins personnels sans OGM.
Comment fonctionne le processus de certification du projet Non-GMO et quels sont les critères auxquels les produits doivent répondre pour recevoir le label ?
Le programme de vérification des produits du Non-GMO Project est le programme le plus rigoureux d’Amérique du Nord pour éviter les OGM. Les exigences de la norme Non-GMO Project atteignent ou dépassent les normes de certification biologique concernant les OGM en exigeant des tests pour les principaux ingrédients à haut risque. Le programme est une certification par une tierce partie, ce qui signifie que les produits sont évalués par des administrateurs techniques tiers afin de garantir la rigueur du processus et d’éviter les conflits d’intérêts.
Les administrateurs techniques évaluent les produits en examinant chaque ingrédient en fonction de son statut de risque (c’est-à-dire la probabilité qu’il provienne d’une source d’OGM) et de sa présence dans le produit final (c’est-à-dire son pourcentage en poids). Grâce à une combinaison de tests d’ingrédients, de traçabilité, de ségrégation et de déclarations juridiquement contraignantes, les administrateurs techniques garantissent que chaque produit vérifié est conforme à la norme du Non-GMO Project.
Quels sont les principaux dangers ou préoccupations associés aux produits à base d’OGM dont les consommateurs doivent être conscients ?
Les OGM sont entrés dans l’approvisionnement alimentaire en Amérique du Nord sans avoir fait l’objet de tests de sécurité indépendants, rigoureux et à long terme.
Aujourd’hui, les ingrédients génétiquement modifiés comprennent de nouveaux composants qui n’ont jamais fait partie de l’alimentation humaine.
Il existe de nombreux types d’OGM, conçus pour des caractéristiques différentes et fabriqués à l’aide de techniques diverses. Certains des OGM les plus courants, tels que ceux conçus pour la tolérance aux herbicides ou la résistance aux insectes, ont été associés à des maladies liées à la reproduction, au développement, à la neurologie, au métabolisme, au microbiome et au tractus gastro-intestinal. En outre, l’herbicide le plus couramment utilisé dans les cultures d’OGM, le glyphosate, a été qualifié de cancérogène probable pour l’homme par le Centre international de recherche sur le cancer.
Comment avez-vous découvert Open Food Facts et qu’est-ce qui vous a incité à collaborer avec nous ?
L’équipe du projet Non-GMO suit le travail d’Open Food Facts depuis des années. Notre collaboration a débuté lorsque notre équipe chargée des programmes, de l’engagement et du développement a perçu le potentiel de création d’un écosystème de données plus vaste qui pourrait servir nos objectifs communs d’amélioration de la transparence dans la chaîne d’approvisionnement. Chaque mois, notre équipe envoie à Open Food Facts la liste de tous les produits certifiés non OGM afin de maintenir la base de données à jour et de permettre aux consommateurs de bénéficier de ces informations. Vous pouvez consulter tous les produits sans OGM sur Open Food Facts via ce lien : https://world.openfoodfacts.org/label/non-gmo-project.
Pourquoi la transparence sur les ingrédients OGM est-elle importante pour les consommateurs et comment le projet Non-GMO contribue-t-il à cette transparence ?
Nous pensons que chacun a le droit de choisir de consommer ou non des OGM. Cependant, la réalité est que les OGM sont entrés dans l’approvisionnement alimentaire nord-américain sans être étiquetés et sans avoir fait l’objet de tests de sécurité rigoureux, en particulier aux États-Unis. Le projet Non-GMO offre une formation fiable afin que les marques, les détaillants et les consommateurs puissent s’informer sur la question des OGM et faire un choix éclairé.
Le programme de vérification des produits contribue à accroître la transparence en exigeant que les ingrédients soient testés, tracés et séparés afin de préserver et de développer l’offre d’aliments biologiques et sans OGM. Le label Butterfly permet également aux consommateurs de « voter avec leurs dollars », en utilisant la pratique quotidienne de la sélection et de la consommation d’aliments pour remodeler le système alimentaire.
Que diriez-vous à d’autres labels de certification ou organisations qui envisagent de s’associer à Open Food Facts ?
Nous encourageons vivement les partenariats avec Open Food Facts. Plus nous partageons de données, plus nous mettons en lumière les chaînes d’approvisionnement mondiales et la gestion des ressources, créant ainsi un nouveau niveau de transparence qui aide chaque acheteur et chaque mangeur à faire de meilleurs choix pour eux-mêmes et pour la planète.
Un grand merci à Melissa Waddell pour son témoignage !
Vous souhaitez témoigner de votre mission avec Open Food Facts ? N'hésitez pas à nous contacter à contact@openfoodfacts.org
Je contribue depuis 10 ans à Open Food Facts sous le pseudonyme « Tacite », sinon dans la vie quotidienne je suis secrétaire administratif dans le nord de la France et j’ai 33 ans.
Les journées Open Food Facts 2024 – une occasion unique de promouvoir la transparence alimentaire en tant que communauté !
La grande nouvelle, c’est que nos journées communautaires sont de retour en septembre !
Si vous souhaitez y participer, ne manquez pas les informations/actions importantes dans cet article.
En cette année olympique pour la France , Open Food Facts célèbre ses champions – les membres de sa communauté à travers le monde ! Il n’y a pas de meilleur moment que ce week-end pour se rencontrer, plonger plus profondément dans Open Food Facts, apprendre et construire ensemble !
Nous espérons que vous pourrez vous joindre à nous pour notre week-end communautaire les 21 et 22 septembre 2024.
Le nombre de places étant limité, inscrivez-vous dès que possible (cela aide aussi beaucoup l’équipe d’organisation !).
Il n’y a pas de frais de participation. Cependant, vous pouvez « réserver votre déjeuner » dès maintenant en donnant 20€ (nous avons besoin de cette information dès que possible pour réserver).
Si vous souhaitez proposer une présentation, une activité amusante pour la construction de la communauté ou si vous avez des questions, veuillez nous écrire à contact@openfoodfacts.org
Les retours des participants des années précédentes !
Rejoignez l’équipe Évènement pour aider
Cette année, nous aimerions demander à certains d’entre vous de nous aider pendant ces deux jours. Il y a plusieurs missions, comme tenir un stand découverte Open Food Facts pour les nouveaux arrivants, aider avec le stand café, peut-être la traduction, la facilitation dans les ateliers, le chronométrage, etc.
Si vous souhaitez donner un coup de main à la « Team Event », contactez Gala : gala@openfoodfacts.org
Le SIAL est une plateforme mondiale d’événements B2B consacrés à l’industrie agroalimentaire, qui se donne pour ambition d’accompagner le secteur — et toutes ses composantes — dans la mondialisation de l’alimentation et dans le développement d’ancrages locaux. (source Wikipedia)
SIAL Paris a mis en lumière Open Food Facts via l’interview de notre co-fondateur, Pierre Slamich, dans le dernier communiqué de presse du SIAL.
A l’occasion des 60 ans du SIAL, ce document célèbre 60 ans d’évolution dans l’alimentation, offre des perspectives super intéressantes sur notre industrie.
En cette Journée Mondiale de l’Environnement, l’équipe d’Open Food Facts souhaitait célébrer l’événement ! Tout d’abord, quelques précisions :
Qu’est-ce que la Journée Mondiale de l’Environnement ?
Chaque année depuis 1973, les Nations Unies organisent un événement annuel pour sensibiliser le public sur la thématique de l’environnement. Avec le dérèglement climatique et l’importance de limiter le réchauffement de la planète, tous les gestes sont des avancées.
L’édition 2024 de la Journée Mondiale de l’Environnement se focalise sur la restauration des terres, l’arrêt de la désertification et le renforcement de la résistance.
Sur une vue plus globale, l’empreinte carbone de l’alimentation représente 22%, juste derrière les transports (30%) et le logement (23%).
Améliorer son empreinte n’est pas simple, car de nombreux facteurs rentrent en compte : extractions des denrées, consommation d’énergie pour les procédés industriels, transports… sur lesquels nous n’avons pas toujours le choix.
Mais justement, que puis-je faire ?
Si ces chiffres peuvent paraître effrayants, ils ne sont pas pour autant une fatalité, car il est possible de mieux consommer.
Chaque fois que nous mangeons (environ 1000 repas par an), c’est l’occasion d’avoir un impact positif sur la planète. Pour cela, depuis 2021, nous vous aidons dans vos choix, en affichant sur notre site et notre application l’Eco-Score.
Qu’est-ce que l’Eco-Score ?
L’Eco-Score est un badge coloré qui arbore une note située entre A (très faible impact) et E (très fort impact) et qui résume 15 impacts environnementaux. Si vous voulez connaître sa méthode de calcul, nous avons une page explicative à ce sujet.
Mais sans tergiverser, agir pour l’environnement, c’est privilégier les produits avec un Eco-Score le plus proche de la lettre A.
Des chiffres sur l’Eco-Score chez Open Food Facts
Depuis 2021, nous calculons automatiquement l’Eco-Score sur les produits de la base d’Open Food Facts. A ce titre, nous voulions profiter de cette journée pour vous montrer l’engagement de notre projet au fil du temps.
Mais avant toute chose, le calcul de ce score ne serait pas possible sans les milliers de contributeurs qui fournissent des données à la gigantesque base de données d’Open Food Facts.
Par conséquent, ces chiffres, ce sont aussi ceux de tous nos contributeurs !
Nombre de produits avec Eco-Score en 2024 : 800 000 (+233% depuis 2021)
Ce n’est qu’un début !
Tout comme pour le Nutri-Score, cette note a une double vocation : informer les consommateurs et encourager faire pression sur les fabricants d’améliorer pour qu’ils améliorent leur note en améliorant leur processus de production.
Par conséquent, les contributions à la base de données d’Open Food Facts ne se limitent pas qu’à un aspect purement nutritionnel, mais aident à sensibiliser chacun sur son impact environnemental sur la nourriture.
On a besoin de vous !
Justement pour nous aider à augmenter le nombre de produits, nous vous invitons à contribuer en ajoutant ou corrigeant des produits.
Ou de manière plus ludique, vous pouvez le faire en jouant à Hunger Games, qui détecte les produits incomplets et vous demande de les corriger.
Une entrée sur notre forum est également disponible pour les discussions entre les participants.
Bonne contribution !
Plus actions autour de l’environnement sur Open Food Facts !