Difficile d’imaginer l’incroyable bataille que se livrent plantes et pathogènes, chacun pour sa survie. Pour assurer la nôtre, serons-nous capables de faire pencher la balance en faveur des plantes qui nous nourrissent ?
On sait que les plantes échangent des nutriments et des signaux chimiques. De façon étonnante, les arbres transfèrent aussi des fragments d’ADN à leurs plantes grimpantes. C’est même plus fréquent que ne le pensaient les spécialistes.
On parle souvent des « bras » de ces animaux. Mais le terme n’est pas tout à fait exact. En cartographiant l’expression des gènes du développement dans différentes régions du corps d’étoiles de mer, des scientifiques ont révélé une structure surprenante.
Les restes momifiés de souris et un spécimen vivant ont été découverts à plus de 6 200 mètres dans la cordillère des Andes. Comment se sont-elles adaptées à ce milieu extrême ?
Pour mener à bien leur cycle de vie, les vers nématomorphes infectent des insectes terrestres dont ils contrôlent le comportement pour les faire se jeter dans l’eau, où ils peuvent alors se reproduire. Ils utilisent pour cela des protéines similaires à celles de l’animal infecté.
Gisements d’eau douce sous-marins, gène de l’autodomestication, pic de production pétrolière, impact de la canicule sur le cerveau, conditions d’émergence de la vie... Découvrez ou retrouvez les 10 articles publiés cette année qui vous ont le plus intéressés !
Parler à ses plantes, les baigner dans un environnement musical… serait-ce une des clés de ceux qui ont la « main verte » ? Entre expérimentations sonores dans les champs et expériences en laboratoire, pas à pas, la sensibilité des plantes aux sons commence à être élucidée. Déjà, surgissent des questions vertigineuses. Le son aurait-il un rôle dans l’adaptation des plantes à leur environnement ?
On pensait que seuls les animaux dotés d’un système nerveux centralisé étaient capables d’apprendre de leur expérience passée. La cuboméduse des Caraïbes prouve le contraire.
Quand deux variétés d’une même espèce poussent côte à côte, chacune ajuste son système immunitaire, parfois jusqu’à réduire de près de 90 % sa sensibilité aux maladies. De quoi proposer de nouvelles méthodes de sélection de cultures en mélange.
Mieux comprendre ce qui détermine le moment où les plantes poussent et fleurissent permettra peut-être de contrer les perturbations liées au changement climatique, comme la floraison précoce, responsable d’une baisse de production de fruits, de graines et de biomasse.
Chez de nombreux végétaux terrestres, les feuilles s’agencent en spirale le long de la tige en suivant une distribution mathématique bien connue. Quand cette structure est-elle apparue ?
Ce petit rongeur d’aspect singulier présente des propriétés étonnantes qui en font un modèle prometteur pour la recherche sur le vieillissement et le cancer.
L’amidon régule le fonctionnement de la photosynthèse en rythmant l’ouverture et la fermeture des stomates, les pores à la surface des feuilles par où se font les échanges gazeux. La découverte de ce mécanisme offre une piste pour sélectionner les plantes les plus économes en eau.
Il y a 360 millions d’années, les premières plantes dotées de troncs en bois ont développé un mécanisme de défense semblable à celui des arbres actuels.
Malgré des mois d’immobilisation, les ours ne souffrent ni de thrombose veineuse ni d’embolie pulmonaire durant l’hibernation. Cette protection proviendrait de l’expression d’une protéine exprimée par les plaquettes sanguines.
Quand elles manquent d’eau ou sont blessées, les plantes « crépitent » : elles produisent des ultrasons, audibles à plusieurs mètres, qui varient selon l’espèce et l’état de la plante.
En un demi-siècle, l’élevage des poissons a produit l’équivalent de plusieurs millénaires de domestication des animaux terrestres. Ce qui interroge nos pratiques actuelles et futures…
Des abeilles sauvages attirées par l’arôme des gousses de vanille en transportent les graines, également appréciées par des mammifères, contribuant à la grande distribution et diversification de cette précieuse orchidée.
Le mécanisme d’action de deux protéines connues de longue date pour être impliquées dans la floraison vient d’être mis au jour. Il est bien éloigné de ce qu’on pensait jusqu’ici…
En mangeant les feuilles de jeunes arbres qui fixent l’azote de l’atmosphère, les insectes empêchent ces espèces de fournir ce précieux élément à tout l’écosystème forestier tropical, au point de limiter le rôle de puits de carbone de ces forêts.
Le mimosa pudique est connu pour rétracter ses feuilles rapidement quand il est agressé ou simplement effleuré. On sait désormais pourquoi et comment se produit cette réaction étonnante.
Les tardigrades, de petits animaux capables de résister à des conditions extrêmes, n’ont pas fini de nous surprendre. Certains produisent une protéine, unique dans le règne animal, qui leur permet de supporter la déshydratation.
Horloge antique, missiles hypersoniques, téléportation quantique, fusion nucléaire... Découvrez ou retrouvez les 10 articles publiés cette année qui vous ont le plus intéressés !
Les lucioles de l’espèce Photinus carolinus clignotent toutes ensemble au même rythme. Comment font-elles ? Le phénomène vient d’être mis en équations.
Menacée par les activités humaines, cette espèce voit ses populations décliner. Mais dans certains cas, un phénomène rare l’aide à résister : le recrutement compensatoire.
Les oiseaux migrateurs sont sensibles au champ magnétique de la Terre, qui les aide à s’orienter lors de leurs longs voyages vers leurs lieux de reproduction et d’hivernage. Des protéines nichées dans leurs rétines, mettant en jeu un effet quantique, seraient la clé de cette remarquable sensibilité.
Le séquençage du génome de Ceratopteris richardii, petite fougère aquatique, est une prouesse, car son génome est gigantesque. On commence à comprendre pourquoi et l’on découvre au passage que la plante a « volé » à des bactéries des gènes de défense contre les herbivores !
Comme les autres animaux, les moustiques ont besoin de dormir afin d’être performants dans leur quête de nourriture. Privés de sommeil, ils deviennent bien moins efficaces… ce qui pourrait influencer leur capacité à véhiculer des maladies infectieuses.
Dans l’arctique, le crépuscule dure une grande partie de la journée, surtout en hiver. Les yeux des rennes se modifient alors structurellement afin de s’adapter à la pénombre.
Au fond de l’océan, en l’absence de lumière, les animaux se repèrent grâce à d’autres sens que la vue, comme les sonars pour les dauphins et les cachalots. Les éléphants de mer, dépourvus de sonar, utiliseraient quant à eux… leurs vibrisses.