Des outils en pierre découverts sur le site de Masol, dans le Piémont himalayen, suggèrent la présence d’hominines en Asie il y a près de 3 millions d’années, bien avant les premières traces connues du genre Homo.
Une nouvelle étude suggère qu’Homo sapiens a occupé de plus en plus de niches écologiques africaines avant d’entrer en expansion en Eurasie. Une « maturation écologique » a-t-elle eu lieu avant la dispersion de la principale population ancestrale des Eurasiens ?
Le célèbre crâne chinois de Harbin, qui avait donné lieu à l’introduction d’une nouvelle espèce humaine préhistorique – l’« homme dragon » –, s’avère en fait être dénisovien, comme l’avaient prédit nombre de préhistoriens.
L’étude de restes de machoires fossiles montre que Homo habilis et Homo erectus coexistaient déjà il y a deux millions d’années, illustrant une diversification très ancienne.
L’ADN de deux femmes naturellement momifiées découvertes dans le sud-ouest de la Libye révèle l’existence d’une population restée isolée durant des millénaires.
Un morceau de visage humain fossile vieux de 1,1 million à 1,4 million d’années découvert dans le « gouffre des Éléphants », en Espagne, témoigne de l’arrivée d’Homo erectusdans le sud-ouest de l’Europe.
Une preuve directe confirme que ce fossile, trouvé en mer de Chine, est bien dénisovien. Ce résultat met en lumière l’ampleur de la répartition géographique des Dénisoviens en Asie et un dimorphisme sexuel prononcé.
Un site dans les gorges d’Olduvai, en Tanzanie, révèle que les hominines du Paléolithique inférieur taillaient parfois les os plutôt que la pierre pour fabriquer rapidement de grands outils coupants.
L’étude de génomes fossiles révèle que les groupes sanguins des populations sapiens ont évolué rapidement après leur sortie d’Afrique, favorisant leur survie, tandis que ceux des Néandertaliens ont entravé le métissage avec notre espèce, ce qui a sans doute contribué à leur extinction.