Au long de leurs 150 millions d’années d’existence, les sauropodes ont atteint des tailles colossales à 36 reprises, faisant d’eux les plus grands animaux terrestres, jamais égalés depuis.
À la fin du Permien, un réchauffement climatique de plus de 10 °C a favorisé la prolifération de bactéries et d’algues toxiques. Les écosystèmes d’eau douce ont mis des millions d’années à s’en remettre. Un phénomène qui pourrait revenir…
On pensait jusqu’ici que la massue au bout de la queue de ce dinosaure herbivore de la fin du Crétacé était destinée à se défendre contre les prédateurs, mais un nouveau fossile suggère qu’elle servait avant tout à se battre contre d’autres mâles.
La bipédie passe pour un trait typiquement humain, mais elle est apparue de multiples fois sous diverses formes chez de nombreux singes depuis plus de 10 millions d’années, expliquent Franck Guy et Jean-Renaud Boisserie, paléoanthropologues au laboratoire Palévoprim, de l’université de Poitiers.
Il y a quelque 440 millions d’années, les poissons à mâchoire et à corps flanqué de nageoires sont apparus au cours d’une explosion de la biodiversité des vertébrés.
Alors que le genre Homo était sur le point d’émerger, de nombreuses espèces de loutres géantes vivaient en Afrique. Tout juste découverte, l’une d’entre elles avait tout du gros carnivore terrestre – qu’il était vital pour nos ancêtres d’éviter.
La position du trou occipital de Toumaï, un crâne découvert en 2001 au Tchad, suggérait l’existence d’une espèce hominine bipède il y a sept millions d’années. L’analyse d’un fémur et d’un os de l’avant-bras trouvés sur le même site, conforte aujourd’hui cette hypothèse, nous expliquent les auteurs de cette étude.