En améliorant une architecture de bit quantique connue sous le nom de « fluxonium », des physiciens offrent un moyen de comprendre l’effondrement quantique.
Pour décrire le début du Big Bang ou la singularité d’un trou noir, une théorie quantique de la gravité semble nécessaire. Cependant, une autre voie serait possible, dans laquelle la gravité resterait classique, mais serait source de fluctuations aléatoires.
Le problème de la mesure en mécanique quantique taraude les chercheurs depuis la naissance de cette théorie quasi centenaire. Sa résolution nécessiterait d’abandonner certains principes les plus fondamentaux de la physique. De quoi renverser notre vision du monde.
En physique quantique, le rôle attribué à l'observateur varie de simple figurant à acteur central selon les diverses interprétations de la théorie. Comment y voir plus clair ? Grâce à une version améliorée de l'expérience de pensée « l'ami de Wigner ».
La conjecture de la correspondance AdS/CFT suggère que notre univers est un hologramme, ce qui a conduit à des découvertes importantes depuis qu’elle a été proposée pour la première fois voici vingt-cinq ans.
Forgés dans le creuset de la première révolution industrielle, les concepts de la thermodynamique s’exportent depuis peu vers le monde quantique. Ce changement d’échelle donne naissance à des moteurs sans équivalent classique. Il pose aussi les bases pour le développement de technologies quantiques économes en énergie.
C’est ce que laisse entendre un article récemment publié par une équipe de l’université Harvard. Effet d’annonce, réelle découverte, preuve de concept pour de futures expériences… il est difficile de s’y retrouver tant cette étude se trouve à la confluence d’idées complexes : trous de ver, intrication et ordinateurs quantiques, intelligence artificielle, principe holographique et gravité quantique. Décryptage.
Objets de tous les extrêmes et de tous les paradoxes, les trous noirs semblent détruire l’information qu’ils contiennent, contrevenant ainsi aux lois de la physique quantique. Pour résoudre cette énigme, il faut repenser la structure même de l’espace-temps et connecter l’intérieur des trous noirs par des trous de ver spatiotemporels.