Qui connaît qui dans une soirée ? Un problème ardu de la théorie des graphes, qui porte sur les relations dans un groupe, vient de connaître une avancée inattendue.
Comment se répartit la masse à l’intérieur du proton ? En sondant cette particule, des scientifiques ont mis en évidence une structure à trois couches.
Amas de poussière, vaisseau extraterrestre… De nombreuses explications exotiques ont été avancées pour expliquer la trajectoire anormale de ce corps céleste venu de l’extérieur du Système solaire. Un nouveau scénario, plus classique, est aujourd’hui proposé.
Des chercheurs viennent de mettre en évidence un curieux phénomène : dans certaines conditions, une vague solitaire se forme dans un récipient et fait rebondir une goutte déposée à sa surface pendant très longtemps.
Le télescope spatial JWST aurait repéré des galaxies massives dans l’Univers alors âgé de quelques centaines de millions d’années seulement. Ces observations sont-elles incompatibles avec le modèle cosmologique standard ? Patience ! D’autres observations sont à venir.
En combinant des composants électroniques inspirés des neurones, les memristors, et une approche statistique bayésienne, des chercheurs ont réalisé une machine capable de reconnaître un geste humain en utilisant plusieurs milliers de fois moins d’énergie qu’une intelligence artificielle sur un ordinateur classique.
L’hydrogène est une source d’énergie qui présente de nombreux avantages. Le défi est de le produire par des méthodes décarbonées. Une piste consiste à utiliser des réactions chimiques dans le sous-sol : on parle alors « d’hydrogène orange », en référence à la couleur de la rouille. Cette méthode pourrait en outre se combiner avec stockage géologique du carbone.
Bien que ce métal soit le plus ancien exemple de matériau supraconducteur connu, ses caractéristiques restaient mal comprises. En prenant en compte notamment des effets quantiques et relativistes jusqu’à présent négligés, une équipe fait la lumière sur cet élément si étrange.
En tirant parti d’une forme de perception des mouvements de l’eau, les organismes du plancton seraient capables de s’orienter pour rejoindre plus vite la surface.
C’est ce que laisse entendre un article récemment publié par une équipe de l’université Harvard. Effet d’annonce, réelle découverte, preuve de concept pour de futures expériences… il est difficile de s’y retrouver tant cette étude se trouve à la confluence d’idées complexes : trous de ver, intrication et ordinateurs quantiques, intelligence artificielle, principe holographique et gravité quantique. Décryptage.
Comment fabriquer des mémoires électroniques plus efficaces et économes en énergie ? La réponse pourrait venir de quasi-particules qui se comportent comme de minuscules « bulles magnétiques » : les skyrmions. Une nouvelle méthode mieux les manipuler vient d’être développée.
Il y a un enjeu réel à optimiser les méthodes de calcul de ce type d’opération, fréquent dans les programmes informatiques. L’algorithme d’apprentissage profond AlphaTensor de DeepMind enclenche la vitesse supérieure.
Un cratère d’impact enfoui sous les sédiments au large de la Guinée serait contemporain de celui qui a provoqué la disparition des dinosaures, ouvrant la porte à une origine commune. Mais de nombreuses inconnues demeurent.
Sous l’effet de la pression extrême, des particules exotiques, les baryons Delta, se formeraient au sein des étoiles à neutrons. Conséquence : ces astres seraient plus denses et plus petits qu’on ne le pensait.
Grâce à une impulsion laser focalisée sur un film de PET, le matériau utilisé pour les bouteilles en plastique, des chercheurs ont reconstitué les conditions du manteau interne de Neptune, où se forment des pluies de nanodiamants.
Alain Aspect, John Clauser et Anton Zeilinger ont bouleversé notre compréhension du monde en montrant que la physique quantique était profondément non locale.
La plus ancienne météorite martienne connue serait un fragment de la croûte primordiale de la Planète rouge. Des chercheurs viennent d’identifier le cratère d’où elle a été arrachée.
Si le silicium est omniprésent dans l’électronique, certaines de ses propriétés, notamment sa conductivité thermique, sont médiocres. Un autre semi-conducteur, l’arséniure de bore, semble plus avantageux de ce point de vue.
Les embruns, des gouttelettes arrachées aux vagues par le vent, jouent un rôle inhibiteur dans l’électrification des nuages d’orage et, donc, dans la production d’éclairs au-dessus de la mer.