La luminosité de Bételgeuse, l’une des étoiles les plus brillantes du ciel, varie suivant une double période, de quatre cents jours et de six ans. Ce second cycle résulterait de la présence d’une étoile compagnon, qui viendrait d’être détectée.
Les couches extérieures de l’atmosphère du Soleil atteignent plus d’un million de degrés, alors que sa surface plafonne à 6 000 °C. La sonde Parker Solar Probe a identifié le responsable de ce paradoxe apparent : l’activité magnétique.
Pour l’heure, seules quatre planètes naines ont été observées dans la ceinture de Kuiper. Mais en étudiant des images d’archives, des chercheurs en auraient trouvé une cinquième : 2017 OF201. Elle serait visible sur moins de 1 % de son orbite, ce qui laisse présager que bien plus de planètes naines échappent encore à notre vue.
Grâce aux données du satellite Gaia et à d’autres relevés stellaires, les astronomes réécrivent l’histoire de notre galaxie. Anciennes collisions, courants d’étoiles, « ondes de gaz » : la Voie lactée est bien plus agitée qu’on ne l’imaginait, même à proximité du Soleil.
Dans cinq milliards d’années, notre étoile deviendra une géante rouge. La Terre sera-t-elle avalée ou repoussée vers l’extérieur du Système solaire ? L’observation de systèmes stellaires anciens éclaire ce destin incertain.
La théorie prédisait que certaines étoiles naines blanches pouvaient exploser en supernova en deux temps et avant d’avoir atteint la masse critique. L’analyse des vestiges de la supernova SNR 0509-67.5 par le VLT vient en apporter la preuve.
Les interféromètres Virgo, LIGO et KAGRA ont détecté les ondes gravitationnelles émises par une fusion de trous noirs record, ayant engendré un astre d’environ 200 masses solaires.
Cette planète, nommée TWA7b, est trois fois moins massive que Jupiter. Elle a été détectée par imagerie directe, une première pour les planètes de cette taille, qui ouvre la voie à l’observation de nouvelles planètes de faible masse.
Selon un nouveau modèle, l’eau présente sur Terre pourrait provenir d’un vaste nuage de vapeur apparu après le dégazage des astéroïdes riches en glace dans le disque protoplanétaire.
Sagittarius A*, le trou noir supermassif au centre de la voie lactée, émet quantité d’éruptions lumineuses d’intensité et de durée variables. Un festival… qu’il s’agit d’expliquer.
Après le Big Bang, l’Univers est resté plongé dans les ténèbresdurant des millions d’années, jusqu’à ce que les premières étoiles l’illuminent à nouveau. Des radiotélescopes de nouvelle génération s’apprêtent à explorer ces « âges sombres ». À la clé : une vue inédite sur la manière dont les étoiles et les galaxies ont émergé du néant.
Les télescopes James-Webb et Chandra ont repéré un trou noir supermassif qui est 40 fois plus brillant que la limite théorique : il accrète la matière à une vitesse que les modèles peinent à expliquer.
Des observations du radiotélescope Alma révèlent que les sphéroïdes, ces structures qui forment le bulbe des galaxies spirales et les galaxies elliptiques, résulteraient d’intenses flambées d’étoiles dans les galaxies primitives, et non de fusions galactiques. Une découverte qui remet en question les modèles de formation des galaxies.
Une planète plus massive que la Terre se cache-t-elle aux confins du Système solaire ? C’est ce que suggèrent les orbites étranges des objets transneptuniens. Mais cette hypothétique « planète neuf » échappe aux observations depuis une décennie… La donne pourrait changer avec l’inauguration du nouvel observatoire Vera C. Rubin.
La plupart des météorites qui tombent sur Terre proviendraient de trois familles d’astéroïdes, elles-mêmes issues de collisions survenues il y a seulement quelques millions à quelques dizaines de millions d’années. L’astrophysicien Pierre Vernazza nous raconte cette enquête qui remonte le temps.
Planètes, Soleil ou étoiles à neutrons ? La quête de l’astre à la rotondité parfaite nous conduit à explorer le subtil équilibre entre gravité et rotation et dévoile des secrets sur la structure interne des objets célestes.
Cette grande moécule d’hydrocarbune aromatique a été découverte dans un nuage de gaz et de poussières froid, similaire à celui qui a donné naissance au Système solaire. Un marqueur qui éclaire la formation des étoiles et des planètes.
Un jet de particules de 23 millions d’années-lumière émis par un trou noir supermassif se cachait dans les données de l’interféromètre européen « Lofar ». Ses dimensions record intriguent les chercheurs mais offrent une piste pour comprendre l’origine des champs magnétiques dans les vides cosmiques.
La mission spatiale a rapporté sur Terre des échantillons de la surface de l’astéroïde Bennu. Les analyses préliminaires livrent déjà certains de leurs secrets.
En l’espace de quelques années, le centre de la galaxie SDSS1335 + 0728 est devenu très lumineux : le trou noir supermassif qui y réside a sans doute commencé à accréter une grande quantité de matière. Un événement jamais observé « en direct ».