Le séquençage du génome de cet animal a non seulement résolu une énigme ancienne sur la diversification des premiers vertébrés, mais aussi mis au jour les circonstances qui ont favorisé le succès évolutif de ceux à mâchoires.

Les premiers organismes comportant plusieurs cellules dotées d’un noyau sont apparus bien plus tôt qu’on ne le pensait. Il s’agissait très probablement d’algues vertes.

OneZoom est un site web permettant de naviguer entre toutes les espèces à travers les âges. Les espèces, représentées par des feuilles, sont reliées par des branches en fonction de leur évolution. En cliquant sur les feuilles, on peut retrouver toutes les informations (wikipedia, Encyclopedia of Life, IUCN Red List, NCBI) des espèces. Les données viennent principalement de l’Open Tree Of Life, et la branche des (eu)bactéries est volontairement exclue.

Très pratique pour assister la conception des clés de détermination sur le modèle documentaire Scenari : IDKey https://doc.scenari.software/IDKey/fr/
— Permalien

Avec un réchauffement de 1,5 °C de la planète, la calotte polaire antarctique va-t-elle disparaître ? La réponse vient de l’étude génomique d’une pieuvre.

Une vaste enquête révèle que l’impression d’un déclin moral est universelle et intemporelle, mais illusoire.

Les humains ont une paire de chromosomes de moins que les grands singes : deux chromosomes ont fusionnés en un seul au cours de l’évolution de la lignée humaine. On commence à comprendre comment, quand et où.

Les anémones du genre Alvinactis sont parfaitement adaptées aux conditions extrêmes de leur habitat. Une analyse de leur génome livre aujourd’hui leur secret.

Les nouvelles espèces de ces curieuses plantes poussent comme des champignons… Et s’ils étaient une clé de ce mystère ?

Les cnidaires, animaux aquatiques à symétrie rayonnée, se présentent soit comme polype, soit comme méduse. Quelle forme est apparue en premier ?

Si l’impact de l’astéroïde de Chicxulub a provoqué l’éradication des grands dinosaures, il y a 66 millions d’années, il semble qu’ils étaient déjà en déclin depuis longtemps.

Dans l’archipel indo-australien, une frontière géologique a limité la dispersion de la faune et de la flore. Mais ce n’est pas la seule raison…

Les arbres phylogénétiques sont précieux pour les paléontologues : ils aident à identifier les organismes et à reconstruire leurs parentés. Ils sont une source d’inspiration aussi pour les artistes qui imaginent ce qu’a pu être la vie sur Terre dans un passé lointain, les formes qu’elle pourrait prendre à l’avenir… ou sur d’autres planètes. John Boswell, réalisateur et designer d’effets spéciaux, et Jean-Sébastien Steyer, paléontologue au Muséum national d’histoire naturelle, nous ont livré leurs regards croisés sur la puissance créatrice de la phylogénie.

Qui eût cru que des molécules fossiles liées à la famille du cholestérol mettraient au jour des écosystèmes insoupçonnés vieux de 1,5 milliard d’années ?

Un organisme dont chaque gène est indispensable à sa survie semble plus vulnérable à une mutation fatale. Pourtant, la nature trouve toujours le moyen de s’adapter !

Une nouvelle phylogénie retrace l’histoire des papillons de jour depuis leur apparition, il y a 100 millions d’années.

L’étrange mode de reproduction de la fourmi folle jaune vient enfin d’être décodé.

Il fut un temps pas si lointain où l’île abritait d’immenses oiseaux coureurs. Mais comment étaient-ils arrivés là ?

Du colibri au vautour, les oiseaux actuels sont incroyablement variés. Pourtant, cette diversité cache une évolution lente, celle de leur crâne. Explication.

Ou comment un poisson vieux de 380 millions d’années a mis des paléontologues sur la piste de l’origine évolutive… du cou.

Pourquoi les animaux à reproduction asexuée sont-ils si rares ? Un criquet australien suggère pourtant qu’elle est parfois remarquablement efficace…

Pourquoi la face humaine actuelle est-elle plus aplatie que celle des humains archaïques ? La piste de l’autodomestication se précise…

Le tube digestif est le premier organe apparu chez les animaux, il y a plus de 700 millions d’années. Il s’est peut-être formé sous l’impulsion d’un signal mécanique : le va-et-vient des vaguelettes de l’environnement marin dans lequel ces organismes évoluaient.

Un fossile d’algue daté du Précambrien, il y a 541 millions d’années, se révèle être apparenté à des algues vertes que l’on croyait jusque-là apparues 100 millions d’années plus tard. De quoi secouer l’arbre du vivant.

Du haut de son millimètre, un animal fossilisé intriguait les paléontologues : bien que sans anus, il paraissait plus proche des vertébrés que des arthropodes. Erreur de casting ?

Nombre de méduses sont capables de revenir à un stade antérieur de leur cycle, le polype. Mais une seule sait le faire à l’âge adulte. Aurait-elle atteint l’immortalité ?

Les espèces inconnues ou éteintes, dites « fantômes », sont bien plus nombreuses que les espèces vivant actuellement. Elles leur ont probablement transmis des gènes, mais ces transferts ne sont pas toujours pris en compte. Notre vision de l’histoire de la vie est-elle faussée ?

Dans les sociétés où l’on consomme du lait, une grande partie des adultes tolèrent le lactose. Pourtant, cette capacité est due à une particularité génétique qui ne s’est répandue que bien après les débuts de l’élevage au Néolithique. Sa sélection serait liée à d’autres facteurs : les maladies et les disettes.

Le séquençage du génome de plusieurs requins a révélé que leur évolution esquisse une étonnante partition à plusieurs rythmes.

Les cellules nagent et rampent de multiples façons. Un vrai casse-tête pour déterminer l’histoire évolutive de la locomotion cellulaire…