La matière noire reste introuvable. Et si elle formait un pan entier caché de l’Univers, avec ses propres particules et ses propres forces, le « secteur sombre » ? Ce changement de paradigme ouvre des pistes expérimentales inédites.
Incompréhensible, magique, mystérieuse… la mécanique quantique est souvent présentée au grand public par des artifices et des métaphores suggérant qu’elle est hors de portée de toute explication. Pour Hippolyte Dourdent, le danger est de voir le contrôle de certaines applications technologiques, qui pourraient changer notre quotidien dans les années à venir, échapper à tout débat public. Dans un style clair, fourmillant de références culturelles, ce chercheur ouvre cette « boîte noire » et expose dans « De l’autre côté du miroir quantique – Vers une révolution technologique » (Dunod) les grands concepts de la mécanique quantique.
Le plaisir olfactif procuré par les roses commence à être mieux compris : trois familles de composés chimiques expliquent leur senteur attractive. Une découvert qui ouvre la voie à des variétés encore plus parfumées.
Selon un nouveau modèle, l’eau présente sur Terre pourrait provenir d’un vaste nuage de vapeur apparu après le dégazage des astéroïdes riches en glace dans le disque protoplanétaire.
Une série d’épidémies de dermatites aiguës parmi les pêcheurs sénégalais en 2020 et 2021 a trouvé son origine : une toxine sécrétée par une microalgue marine.
Après des décennies de recherches infructueuses, la matière noire échappe toujours à la détection. Au-delà des wimps et axions, il est temps d’élargir le champ des pistes à explorer.
Les scientifiques américains ont désormais l’interdiction d’utiliser le terme de « changement climatique ». Va-t-on leur interdire les autres mots du rapport Nexus de l’IPBES : biodiversité, santé, eau, alimentation ?
Comment explorer en détail les fondements de la conscience ? Une expérience de pensée invoquant des zombies apporte un éclairage nouveau. Mais même avec ainsi, la question reste ardue.
Sagittarius A*, le trou noir supermassif au centre de la voie lactée, émet quantité d’éruptions lumineuses d’intensité et de durée variables. Un festival… qu’il s’agit d’expliquer.
Contrairement aux idées reçues, l’odeur du sucre existe : il est perçu par notre nez, via des aérosols. Mieux : certains composés odorants renforcent la saveur sucrée, même pour des édulcorants.
L’imposant travail de mesures astronomiques et de cartographie qu’a mené l’astronome Italien – dont on fête cette année les 400 ans de la naissance – au tout récent Observatoire royal, à Paris, a donné à Louis XIV une connaissance bien meilleure du monde et de la France.
Dans les termitières de l’Atlas marocain, des larves de mouches de la famille des Calliphoridae ont développé une stratégie d’imitation poussée pour se faire accepter et nourrir par les termites.
Le secret d’un chocolat brillant, croquant et fondant ? Le tempérage, une opération qui permet de contrôler sa cristallisation afin que les molécules de matière grasse s’agencent harmonieusement. Explications.
La dispersion des graines par les animaux et l’interaction des champignons mycorhiziens avec les racines jouent un rôle clé dans la répartition des arbres de différentes espèces dans les forêts. Cette influence dépend cependant du climat.
À quoi sert le sommeil ? Que se passe-t-il dans notre cerveau quand nous dormons ? Comment favoriser un sommeil de qualité ? Dans cet épisode du podcast À l’écoute de la science, Armelle Rancillac, neurobiologiste au Collège de France, décrypte le fonctionnement du cerveau pendant le sommeil.
Oiseaux, singes, seiches… Comment les animaux réagissent-ils aux tours de magie ? Les illusions offrent une approche inédite pour explorer la façon dont ils perçoivent et pensent le monde.
… c’est possible, en utilisant cette dernière pour produire le verre de panneaux photovoltaïques résistant aux radiations ; les données génétiques en libre accès ne font pas bon ménage avec les régimes autoritaires ; le nouvel administrateur de la Nasa préfère Mars. Et aussi : des concentrations de microplastiques préoccupantes dans l’eau des grands fleuves d’Europe.
Une preuve directe confirme que ce fossile, trouvé en mer de Chine, est bien dénisovien. Ce résultat met en lumière l’ampleur de la répartition géographique des Dénisoviens en Asie et un dimorphisme sexuel prononcé.
Les premières analyses de trois ans de données du relevé DESI de la distribution des galaxies dans l’Univers renforcent l’idée que l’énergie noire n’est peut-être pas constante, mais évolue dans le temps. Explications de Pauline Zarrouk, chercheuse au Laboratoire physique nucléaire et hautes énergies, à Paris.
Un site dans les gorges d’Olduvai, en Tanzanie, révèle que les hominines du Paléolithique inférieur taillaient parfois les os plutôt que la pierre pour fabriquer rapidement de grands outils coupants.
Les caudofovéates et solénogastres, deux groupes de mollusques sans coquille, intriguent depuis longtemps les biologistes : ont-ils perdu leur coquille ou n’en ont-ils jamais eu ? Un nouvel arbre phylogénique des mollusques apporte des réponses.
Depuis les pépites martelées jusqu’aux fils dorés d’araignées ou de coquillages, une exposition au musée du Quai Branly explore les mille façons imaginées par l’humanité pour se parer d’or depuis des millénaires.
Des chercheurs ont mis en évidence, à haute température et haute pression, une phase de glace d’eau aux propriétés plastiques, prédite mais jamais observée jusqu’ici. Cette forme de glace existerait peut-être dans les profondeurs des lunes glacées du Système solaire.
Les nouvelles découvertes sur l’armure, les cornes, les massues ou autres piques de certains dinosaures révèlent que cet armement était plus massif et plus résistant que ce que l’on pensait, et servait surtout aux duels entre congénères, et non à repousser les prédateurs.
Des chercheurs ont découvert que des microséismes profonds, liés à des cendres volcaniques piégées, modifient la façon dont les glaciers se déforment et remettent en cause les modèles d’écoulement classiques.
Des tests révèlent que le degré de dessèchement de la pâte à choux influe sur l’aspect des préparations après cuisson, sans modifier leurs qualités gustatives.
… nous apprend la première analyse des données d’interaction avec le célèbre robot conversationnel ; sous l’objectif des photographes scientifiques, la nature nous en fait voir de toutes les couleurs ; la mémoire fait le plein de souvenirs dès les premiers mois. Et aussi : les entreprises louchant sur les ressources des abysses veulent jouer la carte Trump.
Les anthocérotes sont des plantes méconnues qui possèdent pourtant les mêmes capacités de photosynthèse exceptionnelles que les algues. Des chercheurs ont identifié les gènes responsables de cette efficacité. De quoi faire rêver à une transplantation chez d’autres espèces végétales et donc à une productivité agricole améliorée.
Qu’est-ce que la conscience ? De nombreuses théories s’essayent à appréhender ce concept élusif. Lionel Naccache, neuroscientifique l’institut du Cerveau à Paris, a développé l’une d’entre elles, le modèle de « l’espace de travail global ». Il fait le point pour nous sur le paysage des théories de la conscience.
La découverte de cinq tombes carolingiennes avec du mobilier dans un cimetière du Haut Moyen Âge sur l’île de Ré suggère la présence d’un groupe venu du nord de l’Europe.
Les organismes eucaryotes, dont nous faisons partie, intègrent parfois des séquences d’ADN exogènes dans leur génome. L’étude de ce processus chez la levure de boulanger révèle qu’il est prédictible.
Des chercheurs ont mis en lumière un lien entre la bactérie intestinale Bacteroides vulgatus et la production de GLP-1, une hormone clé dans la régulation de l’appétit.
Le tecovirimat est utilisé pour lutter contre le mpox, ou variole du singe, mais son fonctionnement était mal connu. Une équipe de l’institut Pasteur a montré comment il bloque la propagation du virus et pourquoi il est parfois inopérant. Cette découverte ouvre la voie à des antiviraux plus efficaces.
De nouvelles simulations basées sur des modèles climatiques existants montrent que la circulation océanique Atlantique (Amoc), bien qu’affaiblie par le changement climatique, ne devrait pas s’effondrer complètement.
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